Ségolène Royal mène le débat
![]() |
"Je souhaite sortir la France de la situation dans laquelle elle se trouve aujourd'hui."Et d'égrèner les motifs présumés d'insatisfaction électorale:
"la dette, le nombre de travailleurs pauvres, les retraites qui ont perdu du pouvoir d'achat et, bien sûr, les agressions qui ont augmenté depuis 2002. En 2002, Monsieur Sarkozy, vous aviez parlé de la tolérance zéro. Aujourd'hui, les Français s'inquiètent beaucoup."Ségolène Royal multiplie les questions.
"Pourquoi n'avez-vous pas fait cette loi? Vous estimez-vous responsable de la situation dans laquelle se trouve la France aujourd'hui? Si vous pensez que les 35 heures ont causé tant de dégâts, pourquoi ne les avez-vous pas supprimées?"Ségolène Royal, au fil des échanges, semble se détendre, mais ne délaisse pas la stratégie du harcèlement. A la question que beacoup de Françaises et de Français peuvent se poser, qui est Nicolas Sarkozy, elle analyse:
"Dès que vous êtes gêné, vous vous posez en victime! Savez vous quelle est la part du nucléaire dans la consommation d'énergie en France? [...] Vous venez de dire une série d'erreurs, ça peut arriver. Mais il faudra que vous révisiez!"Côté personnalité, la candidate a bien tenté d'ériger son adversaire en champion de la conflictualité, le renvoyant à sa vision de la "délinquance sexuelle qui, vous en conviendrez avec moi, n'a rien de génétique." A sa méthode, aussi: "Ça n'est pas ma conception du pouvoir de décider de façon péremptoire et unilatérale." Et d'ajouter:
"Remettre à plat, ce n'est pas démolir. Vous êtes très brutal."En colère face aux injustices et au mensonge, elle l'a ensuite accusé d'"immoralité politique" sur les enfants handicapés. Et, après s'être prévalu de "beaucoup de sang-froid", de conclure, en "mère de famille de quatre enfants", d'imaginer "une France paisible, où jamais je ne dresserai les uns contre les autres". Ségolène Royal a ensuite déclaré que "tout ce qui sera au-dessus d'une croissance de 2,5% sera consacré au remboursement de la dette publique".
"Si la croissance est supérieure à 2,5%, à la fois je finance mon Pacte présidentiel, j'ai donc relancé la croissance en mettant l'accent sur les PME. Et s'il y a davantage de croissance, je prends l'engagement que tout ce qui sera au-dessus de 2,5% de croissance sera consacré au remboursement de la dette"C'était un débat fort et sans concession que Ségolène Royal a mené avec éloquence. - Royal-Sarkozy: les mots du débat - Royal-Sarkozy: le débat télévisé a été âpre - Le Monde - Cyberpresse - Journal Chrétien - Cosmopolis

::: Technorati ::: débat, dette, élection, France, nouvelles en continu, pauvres, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, travailleurs, vision ::: Sponsor :::

0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home