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vendredi, novembre 25, 2011

Est-ce qu'un "écroulement" de l'Italie entraînerait "la fin de l'euro"?

Un "écroulement" de l'Italie entraînerait "la fin de l'euro"

Selon le gouvernement italien, le président français, Nicolas Sarkozy, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont "réaffirmé (jeudi) leur soutien à l'Italie, se disant conscients qu'un écroulement de l'Italie amènerait inévitablement à la fin de l'euro, provoquant un arrêt du processus d'intégration européenne aux conséquences imprévisibles".

M. Sarkozy et Mme Merkel ont par ailleurs exprimé leur "confiance" en M. Monti et leur "conviction de l'engagement" de l'Italie "dans l'effort commun destiné à trouverdes solutions à la grave crise financière et économique de la zone euro", a ajouté le gouvernement italien.

Le nouveau premier ministre italien Mario Monti à Rome, le 13 novembre 2011.

Réunis jeudi à Strasbourg pour un mini-sommet, la chancelière allemande, le président français et le président du conseil italien, Mario Monti, ont assuré qu'ils étaient déterminées "à tout faire" et "déterminées à travailler dans le même sens"pour garantir la pérennité de l'euro.

Tout comme le commissaire européen aux affaires économiques, Olli Rehn, qui a assuré vendredi, lors d'une visite à Rome, qu'il ne voyait "certainement pas l'euro s'effondrer" et que l'Italie était et resterait une "partie centrale" de la monnaie unique.

Pour cela, Paris et Berlin ont annoncé qu'ils allaient faire des propositions communes de modification des traités européens, qui seront dévoilées par Nicolas Sarkozy, le 9 décembre. Par contre, le mini-sommet n'a toujours rien décidé concernant le rôle de la Banque centrale européenne (BCE).

Si Nicolas Sarkozy souhaite que la BBCE joue un rôle plus important, Angela Merkel s'y oppose farouchement. Vendredi, elle a reçu le soutien de José ManuelBarroso. Le président de la Commission européenne estime que la BCE doit resterindépendante, loin "des pressions politiques".

De son côté, M. Monti a confirmé l'objectif de l'Italie d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2013, comme il l'a indiqué jeudi à la presse, et a assuré que Rome adopterait"rapidement" des mesures pour relancer une croissance en panne.

Le gouvernement italien indique par ailleurs que le conseil des ministres a déjà"entamé la discussion pour identifier le parcours à entreprendre, le plus rapidement possible, en vue de définir l'enveloppe de mesures à adopter". L'Italie a payé cher, vendredi, l'enlisement de la crise dans la zone euro avec des taux d'emprunt qui ont bondi à des niveaux record lors d'une émission de dette.

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Moody's fait basculer la Hongrie en catégorie "junk"

La Hongrie s'enfonce dans la crise

La Hongrie, après avoir demandé lundi un nouveau plan d'aide au FMI, a jeudi vu sa note souveraine dégradée par Moody's, qui dénonce la politique économique des 18 derniers mois du pays, de plus en plus pris dans une crise alors que sa devise, le forint, continue de plonger. La dette souveraine de la Hongrie a été abaissée par l'agence d'évualuation Moody's dans la catégorie des investissements spéculatifs, où le pays ne figurait plus depuis quinze ans.

Bien que Budapest justifie cette dégradation par la "crise européenne" et par l'atmosphère internationale sinistre, les analystes, les agences d'évaluation, les partis de l'oppostion et les investisseurs dénoncent la politique économique non-orthodoxe du Premier ministre conservateur Viktor Orban et de son ministre de l'Economie György Matolcsy.
Ces dernières semaines, là où le zloty polonais a perdu 11% face à l'euro et la couronne tchèque 5%, le forint a cédé pas moins de 19%.

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dimanche, novembre 06, 2011

Une majorité de Grecs favorables à un gouvernement d'union et à l'euro

Grèce: pas de démission de Papandréou sans accord de gouvernement d'union

Les partis politiques grecs négociaient âprement, dimanche 6 novembre, un accord de coalition susceptible de prouver aux autres pays de la zone euro que la Grèce est déterminée à poursuivre sur la voie de l'austérité pour éviter la faillite.

Georges Papandréou, devant le Parlement grec à Athènes, le 19 juin 2011.

Dimanche après-midi, le premier ministre Georges Papandréou a proposé une rencontre commune avec son rival conservateur Antonis Samaras chez le chef de l'Etat, Carolos Papoulias, qui pourrait débloquer un accord sur un gouvernement de coalition, a indiqué la télévision publique Net.

Plus tôt, le gouvernement socialiste a réaffirmé qu'il excluait toute démission de Georges Papandréou avant qu'un accord entre partis ne soit conclu sur la formation d'une nouvelle équipe de coalition et la désignation d'un nouveau premier ministre. "Il ne peut pas y avoir de démission sans accord sur un gouvernement car il y aurait un vide de pouvoir, il faut d'abord un accord entre partis et la désignation d'un nouveau premier ministre", a déclaré une source gouvernementale.

Elle a souligné que le gouvernement souhaitait un tel accord "aujourd'hui", et rappelé que M. Papandréou n'avait cessé ces derniers jours de se dire prêt à céderla main une fois le relais de son équipe pris. La nouvelle coalition sera chargée d'adopter des mesures d'austérité nécessaires à l'obtention d'une aide financière pour éviter au pays la faillite.

PROCHAINE DÉMISSION DE PANPANDRÉOU

"Nous devons attendre le conseil des ministres et l'intervention de M. Papandréou", a estimé un proche du premier ministre, Télémaque Hytiris, vétéran de la majorité socialiste, disant s'attendre à que quelque chose ait lieu. M. Papandréou a convoqué son équipe pour 15 heures (à Paris), mais a pour habitude de retarderces rendez-vous de plusieurs heures en situation de crise. M. Hytiris a en outre jugé qu'une équipe de coalition devait comprendre "un mélange de politiques et de technocrates", tandis que son chef pourrait être l'un ou l'autre.

Une autre source au sein du parti gouvernemental Pasok a indiqué qu'elle était"sûre" de la démission de M. Papandréou. "Il y a une possibilité qu'il démissionne aujourd'hui, mais il a besoin d'abord d'un accord de gouvernement", a poursuivi cette source. "Nous devons trouver la personne qui est acceptée des deux côtés, et ensuite il démissionnera", a-t-elle encore déclaré, "Nous ne pouvons pas perdreplus de temps".

De son côté, Antonis Samaras, le chef de file de l'opposition conservatrice, continue de réclamer la démission de Georges Papandréou. "Je suis décidé àaider. Si Papandréou démissionne, tout se mettra en place", a-t-il déclaré, sanspréciser explicitement s'il participerait à un gouvernement de coalition.

LES GRECS, FAVORABLES AU GOUVERNEMENT D'UNION

Les Grecs, eux, sont majoritairement en faveur d'un gouvernement d'union nationale, proposé par l'exécutif socialiste à une opposition de droite réticente, et plébiscitent à près de 80 % l'ancrage dans l'euro, selon trois sondages publiés dimanche par la presse.

Selon un sondage de l'institut Alco publié par l'hebdomadaire Proto Thema, 52 % des personnes interrogées préfèrent un "gouvernement d'union nationale" tandis que 36 % optent plutôt pour des élections immédiates, que préférerait la droite, pour sortir le pays de la crise politique. S'il confirme cette tendance, un autre sondage, de l'institut Marc publié par Ethnos (socialiste) fait état d'un écart plus réduit : l'option d'un gouvernement de coalition est soutenue par 45 % des Grecs interrogés, contre 42 % qui sont en faveur des élections. Mais 10 % se prononcent pour le maintien d'une équipe socialiste.

Les deux sondages, réalisés en début de semaine auprès d'échantillons respectifs d'un millier de personnes confirment l'europhilie record des Grecs, en dépit des sacrifices imposés depuis deux ans par les créanciers de la zone euro, avec un soutien massif (78 % à 81 %) au maintien du pays dans la monnaie commune face à une minorité (11 % à 13 %) de partisans d'un retour à la drachme.

Enfin, les Grecs ne sont qu'une petite minorité à leur faire confiance pour sortir le pays de la crise : 43 % ne se retrouvent dans aucun dirigeant selon Ethnos, 52 % ne font confiance à "personne" selon un troisième sondage de Pulse, publié parElefthéros Typos (droite). Ces sondages confirment aussi l'avance d'environ de dix points de la Nouvelle-Démocratie (droite) de M. Samaras sur le Pasok (socialiste), avec des intentions de vote d'environ 30 % pour le premier et 20 % pour le deuxième. Mais ces scores ne permettraient pas au premier de disposer d'une majorité absolue au Parlement.

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jeudi, octobre 06, 2011

Des milliers de personnes à la manifestation anti-Wall Street

New York : deux mille personnes à la manifestation anti-Wall Street - Le Monde

Deux mille personnes environ défilaient à New York, mercredi 5 octobre, dans l'après-midi, en direction du quartier financier de Wall Street, dans le cadre du mouvement Occupons Wall Street, qui dure depuis plus de quinze jours dans la ville.

"Mettons fin à la banque centrale !" "Quand les riches volent les pauvres, ils appellent ça les affaires, quand les pauvres se défendent, ils appellent ça de la violence." "Anéantissons la cupidité de Wall Street avant qu'elle n'anéantisse le monde", figuraient parmi les slogans des manifestants.

"CUPIDITÉ DE WALL STREET"

Dans une atmosphère étudiante et bon enfant, certains des manifestants dénoncent la "cupidité de Wall Street", d'autres le réchauffement climatique, d'autres encore les violences policières. Le mouvement s'appuie sur les réseaux sociaux pour diffuser son message.

"Anéantissons la cupidité de Wall Street avant qu'elle n'anéantisse le monde", figurait parmi les slogans des manifestants.Le mouvement se présente comme "un mouvement de résistance sans leader" et non-violent. "Nous sommes les 99 % qui ne tolérerons pas plus longtemps la cupidité et la corruption des (autres) 1 %", affirment-ils.

Ces manifestants étaient soutenus mercredi par plusieurs organisations syndicales, groupes locaux et élus démocrates.

La mobilisation anti-Wall Street dure depuis le 17 septembre et a été renforcée après la brève interpellation de près de sept cents manifestants le week-end dernier. Occupons Wall Street a commencé à faire des émules, notamment à Boston, Chicago ou Washington.

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Steve Jobs est mort!

Steve Jobs, patron d'Apple, est décédé à 56 ans

SAN FRANCISCO (Reuters) - Steve Jobs, cofondateur et patron emblématique d'Apple, est décédé mercredi à l'âge de 56 ans au terme d'une longue bataille contre le cancer.

Son immense apport à l'informatique et sa créativité, qui ont révolutionné les pratiques quotidiennes de millions de personnes dans le monde, ont été immédiatement salués dans la classe politique et le monde des nouvelles technologies mais aussi parmi les clients d'Apple, souvent devenus des adeptes inconditionnels des produits nés de son imagination.

"Steve Jobs faisait partie des plus grands innovateurs américains, suffisamment courageux pour penser différemment, suffisamment hardi pour se croire capable de changer le monde et suffisamment talentueux pour y parvenir", a déclaré le président des Etats-Unis Barack Obama, jugeant que le monde avait "perdu un visionnaire".

De Los Angeles à Sydney, des admirateurs ont commencé à rendre hommage à Steve Jobs devant les 'Apple Stores'. Devant l'un de ces magasins à New York, des bougies, des fleurs, une pomme ou encore un iPod ont été déposés en un mémorial improvisé. A San Francisco, certains ont brandi leurs iPads en faisant figurer sur l'écran un portrait en noir et blanc de Steve Jobs.

Mort de Steve Jobs : avalanche de réactions sur les réseaux sociaux

Le phénomène touche aussi de nombreux sites internet, dont celui d'Apple qui a modifié sa page d'accueil pour afficher une photo de son cofondateur, sobrement titrée : "Steve Jobs: 1955-2011."

Au siège de la société, les drapeaux ont été amenés à mi-mât. Des employés ont laissé des fleurs sur un banc.

"Pour ceux d'entre nous qui ont été suffisamment chanceux pour travailler avec lui, ça a été un honneur follement grand", a déclaré l'ex-rival Bill Gates, ancien patron de Microsoft et autre icône de l'informatique, en employant l'expression "insanely great" que se plaisait à utiliser Steve Jobs lui-même.

Devant la résidence de Steve Jobs à Palo Alto, voisins et amis ont déposé des fleurs et laissé des messages sur le trottoir. "Merci d'avoir changé le monde", peut-on lire notamment.

UNE ENTREPRISE SOLIDE

Steve Jobs est décédé à Palo Alto, en Californie, entouré de sa femme et de ses plus proches parents, a annoncé Apple, sans autres détails.

Il avait démissionné fin août de son poste de directeur général d'Apple, expliquant que sa santé ne lui permettait plus d'en assumer la charge. Il avait alors transmis à son bras droit Tim Cooks les rênes de l'entreprise, née, selon la légende, dans un garage.

Pour la plupart des analystes et des investisseurs, Steve Jobs laisse une société suffisamment solide pour poursuivre son développement malgré la disparition de celui qui était aussi sa principale source d'innovation et son charismatique promoteur.

Apple, deuxième capitalisation boursière à Wall Street derrière la major pétrolière Exxon Mobil, est toutefois confronté à de nombreux défis, notamment face à la concurrence de Google, dont le système d'exploitation Android équipe de plus en plus de 'smartphones'.

La firme de Cupertino est aussi engagée dans un bras de fer juridique avec le groupe sud-coréen Samsung Electronics en matière de propriété intellectuelle.

"Steve Jobs a introduit de nombreux changements révolutionnaires dans le secteur des technologies de l'information et il était un grand entrepreneur. Son esprit innovant et ses réussites remarquables resteront gravés à jamais dans l'esprit des gens à travers le monde", a déclaré le patron de Samsung, G. S. Choi.

LES FAMEUSES "KEYNOTES"

La mort de Steve Jobs survient au lendemain de la présentation par Tim Cooks du nouvel iPhone 4S au cours d'une "keynote" comme les mettait en scène Steve Jobs à chaque sortie d'un nouveau produit Apple. Le nouvel appareil n'a guère suscité d'enthousiasme, beaucoup regrettant l'absence d'innovation majeure pour ce produit parmi les plus vendus dans le monde.

Le décès de Steve Jobs a été annoncé après la fin de quasiment tous les échanges à la Bourse de New York. L'action Apple a terminé la séance à 378,25 dollars mais le titre coté à Francfort cédait 3,7% jeudi matin.

Tim Cooks a déclaré qu'Apple organiserait "bientôt" en interne une cérémonie en hommage à Steve Jobs.

"L'intelligence, la passion et l'énergie de Steve ont été la source d'innovations innombrables qui ont enrichi et amélioré la vie de chacun d'entre nous. Le monde est infiniment meilleur grâce à Steve", a écrit Apple dans un communiqué.

La fortune de Steve Jobs est estimée par le magazine Forbes à sept milliards de dollars et on ignore comment elle sera répartie.

Benjamin Massot et Bertrand Boucey pour le service français, édité par Dominique Rodriguez

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mercredi, septembre 21, 2011

Google lance le "Wallet", une solution de paiement sur mobile!

Google Wallet disponible pour le grand public aux États-Unis

Annoncé au mois de mai, le service de paiement électronique Google Wallet ("portefeuille") vient d'être officiellement lancé, lundi 19 septembre, aux Etats-Unis. Il permet de cumuler des coupons de réduction et de payer directement avec son téléphone en utilisant la technologie de communication sans-fil à courte portée et haute fréquence (NFC).

Voici la présentation de Google Wallet :


* Near Field Communication: communication en champ proche

Le Nexus S 4G est pour le moment le seul téléphone compatible.

Grâce à l'application Wallet, plus besoin d'insérer sa carte bancaire à chaque paiement, de faire son code et d'attendre la confirmation de la transaction. Un simple contact entre le smartphone et une borne compatible (quelques centaines aux Etats-Unis chez les commerçants, les restaurateurs, les taxis, etc.) suffit pour réaliser toute la procédure de paiement. Pour le moment, seuls les possesseurs d'un mobile Nexus S 4G vont pouvoir en profiter, via une mise à jour et le téléchargement de l'application Wallet. D'autres téléphones compatibles suivront dans le futur.


Google Wallet permet pour l'instant de payer avec sa Citi MasterCard ou bien sa carte Google prépayée (depuis n'importe quelle carte bancaire). Un crédit de 10$ sera offert aux premiers utilisateurs, d'ici la fin de l'année. Visa et American Express devraient très rapidement être à leur tour intégrés à ce portefeuille.

En parallèle, Orange annonce la commercialisation en France, à partir du mois d'octobre, d'une version sans contact du Samsung Galaxy S2 pour ses clients Cityzi.


Ces accords confirment l'essor du paiement par NFC. Le nombre de mobinautes utilisant leur téléphone comme moyen de paiement pourrait d'ailleurs passer de 1,8 milliards en 2011 à 2,5 milliards en 2015, soit une évolution de 40%, selon le cabinet spécialiste de la mobilité Juniper Research.

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Est-ce que le Franc Suisse est surévalué?

Le plan contre le franc fort passe le cap du Parlement


Après la Chambre haute, la Chambre basse a accepté mercredi au plan du gouvernement pour lutter contre les effets du franc fort. Comme les sénateurs, les députés ont donné leur accord à ce plan de 870 millions de francs sans lui apporter de retouches.


Seuls l'Union démocratique du centre (droite conservatrice) et les Verts libéraux se sont opposés au programme, qu'ils ont qualifié de cadeau électoral plutôt que de plan de soutien à l'économie. Après avoir été tentés par un enterrement lors des travaux en commission, les autres bourgeois se sont ralliés au projet défendu par le ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann et la ministre des Finances Eveline Widmer-Schlumpf.

Les mesures doivent encore passer le cap des votations finales, le 30 septembre. L'argent pourra être libéré dès le lendemain. L'assurance chômage va se tailler la part du lion, avec un crédit maximal de 500 millions. Cette somme, qui ne sera peut-être pas utilisée, doit permettre de faire face à une éventuelle augmentation du recours au chômage partiel.

Le secteur de la technologie et de la recherche obtiendra une enveloppe de 212,5 millions. La Chambre du peuple a aussi soutenu les 46,5 millions prévus pour le trafic régional de voyageurs et le
trafic de marchandises transalpin.

Les produits agricoles transformés recevront un coup de pouce de 10 millions pour promouvoir les exportations.


Pas de baisse de la TVA

Pour le tourisme, un prêt de 100 millions ira à la Société suisse de crédit hôtelier en vue de soutenir des projets novateurs. Dans ce cas aussi, une tentative de torpillage a été déjouée.

Comme les sénateurs, les députés ont écarté en revanche l'idée de réduire la TVA. Tant les propositions réclamant un taux usuel à 7,5% (au lieu de 8%) ou un taux réduit de 2,5% pour l'hôtellerie, la restauration ou les remontées mécaniques ont fait long feu.

L'UDC aurait préféré accorder ce cadeau impliquant des pertes de plus de deux milliards de francs plutôt que les autres mesures ciblées. La majorité a cependant refusé toutes les propositions tendant à modifier le plan gouvernemental.

L'idée socialiste de constituer un fonds alimenté par 1,2 milliard de francs pour venir en aide aux entreprises d'exportation a été balayée. Une nouvelle tentative d'interdire le versement de salaires en euros a aussi échoué.

Pas question non plus de combattre la cherté des prix en Suisse par un durcissement accéléré de la loi sur les cartels ou des pouvoirs accrus au Surveillant des prix.


Autres programmes

Malgré l'opposition du gouvernement et de la gauche, la majorité a adopté une motion exigeant un nouveau programme de relance basé sur des réductions d'impôts pour les entreprises. Des projets visant à alléger la charge fiscale sont en cours, mais il ne faut pas conditionner la politique fiscale à la situation monétaire actuelle, a estimé en vain Eveline Widmer-Schlumpf.

Le gouvernement entend présenter un deuxième paquet de mesures de soutien à l'économie d'ici décembre. Ce programme d'impulsion ciblant la recherche, la promotion des exportations, la promotion de l'image de la Suisse et le tourisme n'excédera pas un milliard.

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vendredi, septembre 16, 2011

Fraude à UBS: le trader londonien inculpé

Kweku Adoboli, le "Kerviel suisse", fragilise la banque UBS

A 31 ans, Kweku Adoboli, trader au sein de la banque suisse UBS à Londres, vient de faire son entrée dans l'Histoire. Celle des rogue traders, traduit en français "traders ripoux".

Le jeune homme serait à l'origine d'une malversation, une "paume" camouflée sur les marchés, qui coûtera à son employeur quelque 2 milliards de dollars, soit 1,5 milliard d'euros.

Une banque UBS du quartier de la City, à Londres, où le trader Kweku Adoboli opérait.Kweku Adoboli a été inculpé par la police britannique, vendredi 16 septembre. Il avait été interpellé par la police londonienne, jeudi, après qu'il eut lui-même averti la banque d'une situation devenue hors de contrôle. Officiellement poursuivi pour "abus de position et fraude comptable", il doit être présenté dans l'après-midi à un tribunal. Selon les enquêteurs britanniques, les premières fraudes dateraient de 2008.

"Besoins d'un miracle"

Pour l'heure, on sait peu de chose sur ce qui s'est déroulé au sein de la cellule Delta One d'UBS. Le jeune homme aurait initialement commis une énorme bourde. Censé élaborer un instrument pour couvrir la banque sur les évolutions d'un ETF lié au franc suisse, il se serait trompé de sens. Au lieu de compenser la hausse ou la baisse du franc face à l'euro, il ne faisait qu'accentuer ses mouvements.

L'intervention surprise de la Banque centrale suisse, le 6 septembre pour contrer la flambée de la monnaie helvétique face à l'euro aurait précipité les pertes du trader. Sur le réseau social Facebook, M. Adoboli aurait ce jour-là lancé un appel à ses amis : "Besoin d'un miracle". A-t-il alors paniqué à l'idée de dévoiler son erreur ? A-t-il cru qu'il pourrait "se refaire" ? Quelles qu'en soient les raisons le trader aurait dissimulé ses pertes.

Dans les salles de marchés, cette fraude présumée suscitait jeudi la sidération mais aussi la colère. Envers M. Adoboli et envers sa banque. "C'est de la démence !, s'emporte ainsi un trader. "Comment cela peut-il être encore possible après Kerviel ?", lâche-t-il. " Personnellement, s'il s'est mal comporté, il faut qu'il aille en prison", ajoute un autre cité par le site Here is The City.

La profession n'avait, de fait, pas vraiment besoin d'une nouvelle affaire de ce type, UBS encore moins. En 2008, la banque suisse avait essuyé d'énormes pertes dans les subprimes obligeant la BNS à voler à son secours. Puis avait éclaté un scandale aux Etats-Unis. Pour avoir aidé des contribuables américains à frauder le fisc, UBS a frôlé le retrait de licence, s'acquittant finalement d'une amende de 780 millions de dollars.

L'affaire, en tout cas, démontre que les mesures pour discipliner les banques etéviter les prises de risques sont inefficaces. En Suisse, elle a ainsi relancé les débats sur la manière de séparer les banques de dépôts et d'investissement.

Interrogé à la radio, l'économiste en chef du Parti socialiste, le sénateur Alain Berset s'est dit "très fâché contre Oswald Grübel (directeur général d'UBS) qui s'était engagé à surveiller les positions les plus risquées et à réduire la taille de la banque d'investissement".

Jeudi, Kaspar Villiger, le président du groupe UBS, a de son côté exprimé à la Télévision suisse romande sa "profonde déception" face à "un cas isolé et réalisé de façon très professionnelle".

La banque UBS a annoncé l'existence de la fraude jeudi, tout en assurant qu'elle pourrait être absorbée financièrement. Des propos qui n'ont pas convaincu les agences de notation Standard & Poor's, Fitch et Moody's, qui ont placé la note de crédit long terme de la banque suisse sous surveillance avec implications négatives. "La perte est gérable d'un point de vue financier, si elle est confirmée, mais elle représente un revers dans les efforts de la banque pour rétablir sa réputation et réaffirmer sa gestion du risque après ses faibles performances entre 2007 et 2009", souligne notamment Standard & Poor's.

RESTRUCTURATION ET LICENCIEMENTS

Selon les analystes, cette perte subie par la première banque helvétique vaprécipiter la restructuration de son unité banque d'affaires. Cette unité avait déjà provoqué des pertes massives pour la banque lors de la crise des "subprimes". UBS va donc "massivement" réduire la taille de cette branche et procéder à d'importants licenciements, croit savoir le quotidien suisse Tages-Anzeiger.

Selon le journal, cette coupe claire, souvent évoquée par les analystes, devrait êtreannoncée officiellement samedi lors de la journée des investisseurs d'UBS. Il s'agira d'abandonner des "milliers" de postes dans la division, a poursuivi le quotidien, qui s'attend également à ce que le directeur général, Oswald Grübel, et le patron de la banque d'affaires, Carsten Kengeter, présentent bientôt leur démission. UBS n'a pas commenté ces informations.

Dans les faits, la banque d'affaires va mal. Sur l'année 2008, elle perdait 28,4 milliards d'euros avant impôt. Au troisième trimestre 2010, elle en perdait encore 406 millions. Depuis, elle était redevenue profitable. Cette fraude va faire replongerle groupe, qui devait dégager au troisième trimestre, selon les analystes, un bénéfice compris entre 750 et 900 millions d'euros. Elle pourrait maintenant subirune perte de 400 millions, ont-ils précisé, d'où le besoin urgent de revoir cette activité.

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jeudi, septembre 08, 2011

Les éditeurs français arrêtent de poursuivre Google

Gallimard, Flammarion et Albin Michel cessent leurs poursuites contre Google

La procédure pour contrefaçon entamée en mai contre Google par trois éditeurs français, Gallimard, Flammarion et Albin Michel, ne connaîtra pas de suite pour le moment, a révélé jeudi le magazine Livres Hebdo.

Un modèle de livre numérique au Salon du livre de Paris, en mars 2009.Les trois éditeurs ont laissé passer le délai de placement en justice de leur assignation, qui arrivait à échéance le 6 septembre. En théorie, la procédure pourrait être réactivée par une nouvelle assignation, a précisé l'une des avocates de Google France. "Je pense que les négociations vont maintenant reprendre au stade où Google les avait suspendues quand nous l'avions assigné pour contrefaçon", a indiqué à l'AFP Brice Amor, directeur juridique de Gallimard.

"C'est une excellente nouvelle", a déclaré Philippe Colombet, directeur de Google livres France dans un communiqué. "Nous avons toujours exprimé notre volonté de dialoguer de façon constructive et de collaborer avec les éditeurs du monde entier pour préserver et diffuser le patrimoine culturel et identifier de nouvelles opportunités commerciales pour les auteurs et les éditeurs", a-t-il ajouté.

NOUVELLES NÉGOCIATIONS

Cette procédure apparaissait comme un obstacle aux négociations entamées au printemps dernier entre Google et le Syndicat national de l'édition (SNE), pourtrouver un accord sur la base de celui qu'Hachette Livre avait conclu avec le moteur de recherche. Le 25 août, Google et La Martinière, premier éditeur à avoirpoursuivi le géant américain en France, avaient également fait la paix en signant un accord de numérisation des oeuvres indisponibles et toujours sous droits. Cet accord avait mis définitivement fin aux actions juridiques entamées par La Martinière en 2006.

Par ailleurs, le ministère de la Culture souhaitait la reprise des négociations poursortir de ce dossier, Google ayant enfin accepté de demander leur autorisation aux ayants droit, avant de numériser leurs ouvrages pour les inclure dans sa baseGoogle Livres, ajoute le magazine.

La position des trois éditeurs devenait difficilement tenable, souligne Livres Hebdo, d'autant que l'un d'entre eux, Antoine Gallimard, est à la fois PDG d'une maison engagée dans une procédure contre le moteur de recherche, et président du SNE conduisant une négociation bloquée par Google en raison de cette même procédure. Les trois éditeurs demandaient près de 9,8 millions de dommages intérêts, en compensation de la numérisation sans autorisation de 9 797 titres dont ils avaient constaté la présence dans la base Google Livres.

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samedi, août 20, 2011

Le CERN trouvera-t-il le boson de Higgs?

Le CERN et la physique des particules pour les nuls

Michel Spiro: «le CERN contribue à essayer de répondre à des questions que l’humanité s’est posée depuis toujours».
Michel Spiro: «le CERN contribue à essayer de répondre à des questions que l’humanité s’est posée depuis toujours». (© CNRS Photothèque / Christophe LEBEDINSKY)

Par Marc-Andre Miserez, Grenoble, swissinfo.ch


«S’ils trouvent leur boson de Higgs, ça changera quoi dans ma vie ?» La question pourrait-elle tempérer l’enthousiasme des physiciens excités par les performances du LHC, leur nouveau super-joujou ? En coulisses de la conférence Europhysics de Grenoble à fin juillet, l’un d’eux a répondu à Candide.


A 100 mètres sous terre aux portes de Genève, des faisceaux de protons se ruent dans un tube de 27 kilomètres de circonférence à une vitesse proche de celle de la lumière. Lorsqu’ils entrent en collision l’énergie est telle que la température fait de leur minuscule point de rencontre l’endroit le plus chaud de l’univers. Pourtant, les aimants géants qui rendent ces collisions possibles en accélérant les particules sont maintenus en permanence à une température proche du zéro absolu. Le LHC est ainsi à la fois le four le plus puissant et le plus vaste congélateur du monde.

Des excentricités de ce genre, le plus grand accélérateur de particules sur Terre en recèle suffisamment pour alimenter longtemps la rubrique «le saviez-vous ?» de n’importe quelle revue de vulgarisation. Mais tout cela pour quoi ? Les réponses du physicien Michel Spiro, président du conseil du CERN.


swissinfo.ch: La communauté des physiciens se réjouit des premiers résultats du LHC. Mais en-dehors d’elle, il semble que personne ne soit simplement capable de les comprendre, ou de se représenter par exemple ce que peut bien être le boson de Higgs. Finalement, la physique des particules, ça sert à quoi ?

Michel Spiro: Ça contribue à essayer de répondre à des questions que l’humanité s’est posée depuis toujours. Le questionnement fondamental de l’humain, c’est d’essayer de comprendre, de se représenter, de penser le monde dans lequel il vit.

De quoi sommes-nous faits ? De ces fameuses particules justement. D’où venons-nous ? Les collisions que nous réalisons dans les accélérateurs reproduisent les conditions de l’univers tel qu’il était il y a des milliards d’années. Les lois de la physique et l’étude des résultats nous ont permis de retracer l’histoire de notre univers, qui a été une fois si chaud et si dense que l’on pense que nous sommes issus d’une espèce d’explosion qu’on appelle le big bang.

Il y a aussi la question du devenir. Où allons-nous ? Et là, il semble que l’espace-temps, le vide dans lequel nous sommes insérés se dilate et que l’univers ait tendance à se refroidir…


swissinfo.ch: Des questions, des hypothèses, et encore des questions…

M.S.: En effet, il reste beaucoup d’énigmes auxquelles nous avons à faire face. Pourquoi les particules ont une masse ? C’est loin d’être purement académique, c’est ce qui fait que l’univers, et par conséquent nous-mêmes pouvons exister sous la forme que nous connaissons. En théorie, l’origine de la masse des particules, c’est ce fameux boson de Higgs. C’est lui qui confère à l’espace-temps une certaine viscosité, qui donne cette masse à la matière. Il a existé dans les premières fractions de secondes de l’univers, et les effets s’en feront sentir jusqu’à la fin des temps.

Il y a aussi cette matière noire, dont on ne sait pas de quoi elle est faite et qui remplit l’univers. Et aussi une forme d’énergie noire, qui semble accélérer son expansion. Et encore, dernière énigme, le fait que normalement, les lois de la physique sont symétriques entre matière et antimatière. Or, Dieu merci, on ne voit autour de nous que de la matière et pas d’antimatière. S’il y avait autant d’antimatière que de matière, tout s’annihilerait et on en serait pas là pour en parler.


swissinfo.ch: Et Dieu dans tout ça ?

M.S.: La physique nous permet de remonter dans l’histoire de l’univers. Mais il ne faut pas se faire d’illusions, on n’arrivera pas à la compréhension ultime de l’origine. Avec la science, on a un horizon limité. Il y aura là toujours un mystère, et dans les mystères se cache le foi, ou ce qu’on veut penser.


swissinfo.ch: Pour en revenir à des réalités beaucoup plus terre-à-terre, en quoi l’homme de la rue, le citoyen lambda est-il concerné par vos recherches ?

M.S.: Il l’est doublement. D’une part par ce qu’on cherche, qui correspond à des attentes de l’humanité, comme je le disais plus haut, mais aussi par les retombées économiques et technologiques.

Le CERN fonctionne sur une collaboration mondiale, et c’est à cause d’elle qu’on a développé le web, qui est maintenant partie du quotidien de tout le monde. Avec le LHC, on a la grille, qui met en réseau des calculateurs du monde entier. On ne peut pas dire aujourd’hui si elle va être utilisée massivement, mais c’est déjà un outil collaboratif mondial. D’ailleurs au début du web, on ne savait pas qu’il aurait une telle répercussion.

Le CERN développe également des logiciels libres, ainsi qu’une électronique de pointe, dont tous les éléments sont ouverts à tous. De tout cela, il peut sortir des avancées dans pas mal de domaines, même loin de la physique des particules.


swissinfo.ch: Le CERN semble se moquer des drapeaux et vos chercheurs n’ont pas à se soucier de combler des actionnaires. Seriez-vous les derniers des idéalistes à faire de la science pour le seul amour de la connaissance ?

M.S.: Nous sommes en plein dans le mouvement de la mondialisation. Mais chez nous, elle n’est pas basée sur la compétition entre entreprises. C’est une mondialisation collaborative. Au CERN, vous allez trouver sur la même expérience des pays que tout oppose a priori. Comme l’Inde et le Pakistan, ou comme Israël et l’Iran, et on espère bien voir des Palestiniens aussi un jour. D’ailleurs, ils viennent dans nos écoles d’été.

Donc, effectivement, on se joue des frontières, des différences culturelles, pour essayer tous ensemble de faire progresser l’humanité. Et qui sait ? Peut-être un jour, on sera considérés comme un modèle pour faire avancer le monde.


swissinfo.ch: Le ciel vous entende… Mais pour l’heure, la tendance est plutôt aux replis nationalistes et aux restrictions budgétaires. Une menace pour le CERN ?

M.S.: La complexité même de ce que nous faisons et le fait que notre quête est universelle imposent la mondialisation. Et nous savons déjà que la machine qui viendra après le LHC sera encore plus mondiale. Sinon, elle ne pourra pas exister.

Mais ce qui peut nous bloquer effectivement, ce sont les ressources. Est-ce que les pays considéreront que ces avancées scientifiques correspondent à un souhait de l’humanité et qu’elles génèrent suffisamment de retombées ? Ce sera un défi pour nous de mobiliser toujours des ressources. On ne demande pas que les contributions des pays augmentent sans cesse. Mais au moins qu’elles restent constantes, si on veut, le jour venu, faire une machine au-delà du LHC.

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