Google prend une part de 5% dans AOL pour un milliard de dollars

Google aurait racheté 5% d'AOL pour conserver son partenariat publicitaire - Google est en négociations exclusives pour prendre une participation de 5% dans AOL au prix d'un milliard de dollars. L'annonce de l'opération, révélée par le Wall Street Journal, a fait monter le cours de Bourse de Google. Selon les termes de l'accord qui pourrait être conclu dans les prochains jours, Google continuera à fournir à AOL sa technologie de recherche payée par la publicité pendant cinq ans. AOL représente entre 2% et 4% de chiffre d'affaires et de Google. Cet accord signerait l'éviction de Microsoft, qui était en négociations pour qu'AOL utilise plutôt sa technique de recherche, ce qui aurait donné pratiquement immédiatement au géant du logiciel une présence très forte dans la recherche payée. Google, et dans une moindre mesure Yahoo, ont enregistré une forte croissance de leur activité de publicité accompagnant la recherche sur internet au cours de l'année écoulée. Les sociétés empochent une redevance chaque fois qu'un internaute clique sur le texte d'une publicité qui s'affiche à côté des résultats d'une recherche sur internet. La continuité de l' accord avec AOL permettrait à Google de se développer dans la publicité d'affichage en ligne, et de marcher ainsi sur les terres de Yahoo qui est présent dans les deux types de publicité, la recherche payée et l'affichage publicitaire. Les différents types de publicité constituent ensemble un marché évalué à quelque $12 milliards. A l'origine de leurs discussions, Microsoft et AOL avaient tenter de regrouper MSN, le réseau de Microsoft et le réseau d'AOL, mais cela s'est avéré très compliqué. Les discussions se sont ensuite réduit à l'idée d'une société commune qui aurait combiné les activités de publicité des deux groupes. La proposition ne prévoyait pas que Microsoft entre au capital d'AOL. Cette affaire intervient alors que l'homme d'affaires Carl Icahn a pris la tête d'un groupe d'actionnaires favorable au démantèlement de Time Warner, au motif que les différentes parties du groupe vaudraient davantage seules que l'ensemble. Carl Icahn détient avec ses associés 3,1% de Time Warner.

"Il me semble que, si le bon partenaire était autorisé à prendre le contrôle d'AOL, ce serait beaucoup mieux pour la valeur actionnariale que via une association timide qui pourrait n'avoir pour but que mettre la direction hors d'atteinte"

AOL a popularisé la recherche et le "chat" sur internet. Mais AOL a perdu des millions d'abonnés internet depuis la fusion entre Time Warner et America Online en 2001 et pèse sur le cours de Bourse du groupe. Le fournisseur d'accès s'est recentré depuis sur la fourniture de services gratuits pour augmenter son chiffre d'affaires dans la publicité en ligne. Time Warner a reconnu qu'il lui manquait un élément clé de dans sa stratégie internet, à savoir la recherche payée. Google se rapproche d'AOL - Google veut acheter 5% d'AOL pour un milliard de dollars - Silicon.fr - FirstInvest - Canoë - Boursier.com

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Les Etats-Unis ont accepté le dialogue sur le climat

Climat: un second souffle pour le Protocole de Kyoto - Les pays signataires du protocole de Kyoto ont adopté samedi une feuille de route sur l'extension au-delà de 2012 du pacte lors de la conférence de l'Onu à Montréal sur la lutte contre le réchauffement climatique. Les ministres de l'Environnement sont convenus d'élargir le dialogue sur les moyens de lutter contre l'effet de serre à des pays comme les Etats-Unis, la Chine et l'Inde, qui ne sont pas signataires de Kyoto.

"Ce fut l'une des conférences de l'Onu sur le changement climatique les plus productives. Ce plan fixe le cap d'une action future sur le changement climatique"

Des environnementalistes ont salué avec enthousiasme ce double accord qu'ils considèrent comme une étape historique dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ouverte le 28 novembre, la conférence de Montréal avait pour objectif de trouver une suite à la lutte engagée contre le réchauffement du climat en travaillant sur deux fronts: poursuivre Kyoto après l'échéance du protocole, prévue en 2012, et élargir le dialogue aux termes de la CCNUCC, adoptée en 1992. Les délégués ont adopté une feuille de route accordant sept ans, d'ici 2012, aux pays signataires du protocole pour négocier et ratifier de nouveaux accords. Une majorité de pays sont favorables à un objectif plus ambitieux de diminution des gaz à effet de serre. La Russie a longtemps fait de la résistance, estimant que le texte soumis à l'approbation des 189 délégations présentes à Montréal n'engageait pas suffisamment les pays en voie de développement. Kyoto n'inclut pas des pays comme la Chine ou l'Inde, qui figurent parmi les cinq principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre. Le protocole signé en 1997 engage la quarantaine de nations industrialisées qui l'ont ratifié à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en leur fixant des objectifs chiffrés. Les Etats-Unis s'en sont retirés en 2001, Bush expliquant que les réductions obligatoires d'émissions de combustibles fossiles ralentiraient la croissance et les créations d'emplois. Au cours de cette séance marathon, une avancée a été obtenue sur le second front des discussions. Le plan d'inspiration canadienne qui a été adopté propose un dialogue libre pour explorer et analyser les approches stratégiques d'une coopération à long terme pour faire face au changement climatique. Son objectif est d'intégrer les Etats-Unis, l'Inde et la Chine dans un dialogue non contraignant entre les 189 pays représentés à Montréal - et non pas les seuls 156 signataires de Kyoto. La délégation de Washington, qui avait jugé inacceptable une première mouture du texte, a obtenu que soit retiré de la proposition tout ce qui pouvait laisser entendre que ce dialogue serait un prélude à des objectifs chiffrés de réductions des émissions de gaz à effet de serre. Les délégués ont salué avec émotion ce double accord. Blocage russe à la conférence sur les changements climatiques - La lutte contre l'effet de serre continue - Actualités News Environnement - France 2 - 24 heures - All Africa

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Skype lance la visiophonie et s’associe à Creative et Logitech

Le nouveau Skype offre la vidéo - Skype a lancé la nouvelle version de son logiciel de téléphonie. La nouvelle version 2.0 beta du logiciel Skype permet aux utilisateurs de s'inscrire plus facilement et de simplifier l'usage du service de téléphonie. Skype permet de téléphoner gratuitement d'un PC à un autre PC. Seuls les appels à destination de téléphones traditionnels sont payants.

"L'heure de la vidéo-téléphonie est arrivée"

Logitech et Creative, qui vendent à eux deux les deux tiers des webcams distribuées chaque année dans le monde, ont signé avec Skype des contrats de partenariat. Afin d'obtenir des communications vidéo de bonne qualité, les utilisateurs devront disposer d'une connexion internet à haut débit. Sur le marché de la "vidéo-téléphonie", Skype va se retrouver en concurrence avec les services de messagerie instantanée - comme MSN de Microsoft ou AIM d'America Online - qui proposent déjà cette option. Skype lance la visiophonie dans un contexte hostile - Vive la visiophonie sur IP avec Skype - Libération - Le Figaro - Le Figaro - Libération

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