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samedi, décembre 18, 2010

L'Europe à l'épreuve de la crise grecque

Fonds de soutien de la zone euro : les économistes s'impatientent - Le Point

L'Union européenne a décidé jeudi soir à Bruxelles de modifier le Traité de Lisbonne pour doter les pays de la zone euro d'un mécanisme d'entraide financière durable, afin de mieux résister aux crises. Cette décision intervient au terme d'une année 2010 tumultueuse, marquée déjà par le sauvetage de la Grèceet de l'Irlande. Vendredi, les dirigeants des 27 restaient cependant divisés sur le financement du dispositif, ce qui ne rassure pas totalement les marchés.

Ils craignent toujours une contagion de la crise à d'autres pays, comme l'Espagne, le Portugal et la Belgique

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sont convenus d'une modification limitée du traité de Lisbonne. Le texte commun indique qu'à l'avenir, «les Etats membres de la zone euro sont autorisés à créer un mécanisme de stabilité qui sera activé si cela s'avère indispensable pour garantir la stabilité de l'euro dans son ensemble».

Légalement, la modification effective du traité en 2011, devra ensuite être ratifiée par les 27 pays membres de l'UE, en principe par voie parlementaire. Ce nouveau dispositif permanent d'entraide prendra la relève du Fonds de secours provisoire, complété par le FMI et l'UE, dont la capacité de prêts est de 750 milliards d'euros.

Pas de chiffre annoncé pour le futur Fonds de secours permanent

Pour la première fois, les banques et fonds privés détenteurs de dette publique pourront contribuer au sauvetage d'un pays en faillite, au cas par cas. Les dirigeants européens se sont dits prêts aussi à «faire tout ce qui est nécessaire pour garantir la stabilité de la zone euro».

Mais ils ne se sont pas prononcés sur une éventuelle augmentation des ressources des Fonds de soutien actuel et à venir, se contentant de promettre un «soutien financier adéquat» au dispositif qui existe aujourd'hui, alors que les marchés attendent des chiffres. Le Fonds permanent aura des ressources «suffisantes», «convaincantes», a assuré la Chancelière allemande, .

Quant au débat controversé sur les euro-obligations (des emprunts lancés en commun par plusieurs pays), il a été renvoyé à plus tard : Berlin ne souhaitait pas mutualiser les risques.

Les économistes ne sont pas totalement convaincus

Les économistes restent toutefois sur leur faim, tandis que les marchés demeurent inquiets de la possible contagion de la crise à d'autres pays. «Les dirigeants européens apportent une réponse aux crises futures, mais pas à l'actuelle», a estimé vendredi Carsten Brzeski, économiste chez ING.

«C'est une nouvelle occasion ratée pour rassurer les marchés», a jugé également Frank Engels, économiste chez Barclays Capital. Pour Jean-Dominique Giuliani, qui dirige la Fondation Schuman, un centre de réflexion sur l'Europe, les dirigeants «doivent prendre des décisions plus rapides et faire preuve de plus de clarté, de courage, d'audace et de vision».

Jeudi, le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, avait fait pas de son inquiétude :«Le processus de prise de décision en Europe est long, bien plus lent que la vitesse des marchés (...). J'exhorte les Européens à apporter une solution globale».

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