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mercredi, septembre 21, 2011

Google lance le "Wallet", une solution de paiement sur mobile!

Google Wallet disponible pour le grand public aux États-Unis

Annoncé au mois de mai, le service de paiement électronique Google Wallet ("portefeuille") vient d'être officiellement lancé, lundi 19 septembre, aux Etats-Unis. Il permet de cumuler des coupons de réduction et de payer directement avec son téléphone en utilisant la technologie de communication sans-fil à courte portée et haute fréquence (NFC).

Voici la présentation de Google Wallet :


* Near Field Communication: communication en champ proche

Le Nexus S 4G est pour le moment le seul téléphone compatible.

Grâce à l'application Wallet, plus besoin d'insérer sa carte bancaire à chaque paiement, de faire son code et d'attendre la confirmation de la transaction. Un simple contact entre le smartphone et une borne compatible (quelques centaines aux Etats-Unis chez les commerçants, les restaurateurs, les taxis, etc.) suffit pour réaliser toute la procédure de paiement. Pour le moment, seuls les possesseurs d'un mobile Nexus S 4G vont pouvoir en profiter, via une mise à jour et le téléchargement de l'application Wallet. D'autres téléphones compatibles suivront dans le futur.


Google Wallet permet pour l'instant de payer avec sa Citi MasterCard ou bien sa carte Google prépayée (depuis n'importe quelle carte bancaire). Un crédit de 10$ sera offert aux premiers utilisateurs, d'ici la fin de l'année. Visa et American Express devraient très rapidement être à leur tour intégrés à ce portefeuille.

En parallèle, Orange annonce la commercialisation en France, à partir du mois d'octobre, d'une version sans contact du Samsung Galaxy S2 pour ses clients Cityzi.


Ces accords confirment l'essor du paiement par NFC. Le nombre de mobinautes utilisant leur téléphone comme moyen de paiement pourrait d'ailleurs passer de 1,8 milliards en 2011 à 2,5 milliards en 2015, soit une évolution de 40%, selon le cabinet spécialiste de la mobilité Juniper Research.

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Est-ce que le Franc Suisse est surévalué?

Le plan contre le franc fort passe le cap du Parlement


Après la Chambre haute, la Chambre basse a accepté mercredi au plan du gouvernement pour lutter contre les effets du franc fort. Comme les sénateurs, les députés ont donné leur accord à ce plan de 870 millions de francs sans lui apporter de retouches.


Seuls l'Union démocratique du centre (droite conservatrice) et les Verts libéraux se sont opposés au programme, qu'ils ont qualifié de cadeau électoral plutôt que de plan de soutien à l'économie. Après avoir été tentés par un enterrement lors des travaux en commission, les autres bourgeois se sont ralliés au projet défendu par le ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann et la ministre des Finances Eveline Widmer-Schlumpf.

Les mesures doivent encore passer le cap des votations finales, le 30 septembre. L'argent pourra être libéré dès le lendemain. L'assurance chômage va se tailler la part du lion, avec un crédit maximal de 500 millions. Cette somme, qui ne sera peut-être pas utilisée, doit permettre de faire face à une éventuelle augmentation du recours au chômage partiel.

Le secteur de la technologie et de la recherche obtiendra une enveloppe de 212,5 millions. La Chambre du peuple a aussi soutenu les 46,5 millions prévus pour le trafic régional de voyageurs et le
trafic de marchandises transalpin.

Les produits agricoles transformés recevront un coup de pouce de 10 millions pour promouvoir les exportations.


Pas de baisse de la TVA

Pour le tourisme, un prêt de 100 millions ira à la Société suisse de crédit hôtelier en vue de soutenir des projets novateurs. Dans ce cas aussi, une tentative de torpillage a été déjouée.

Comme les sénateurs, les députés ont écarté en revanche l'idée de réduire la TVA. Tant les propositions réclamant un taux usuel à 7,5% (au lieu de 8%) ou un taux réduit de 2,5% pour l'hôtellerie, la restauration ou les remontées mécaniques ont fait long feu.

L'UDC aurait préféré accorder ce cadeau impliquant des pertes de plus de deux milliards de francs plutôt que les autres mesures ciblées. La majorité a cependant refusé toutes les propositions tendant à modifier le plan gouvernemental.

L'idée socialiste de constituer un fonds alimenté par 1,2 milliard de francs pour venir en aide aux entreprises d'exportation a été balayée. Une nouvelle tentative d'interdire le versement de salaires en euros a aussi échoué.

Pas question non plus de combattre la cherté des prix en Suisse par un durcissement accéléré de la loi sur les cartels ou des pouvoirs accrus au Surveillant des prix.


Autres programmes

Malgré l'opposition du gouvernement et de la gauche, la majorité a adopté une motion exigeant un nouveau programme de relance basé sur des réductions d'impôts pour les entreprises. Des projets visant à alléger la charge fiscale sont en cours, mais il ne faut pas conditionner la politique fiscale à la situation monétaire actuelle, a estimé en vain Eveline Widmer-Schlumpf.

Le gouvernement entend présenter un deuxième paquet de mesures de soutien à l'économie d'ici décembre. Ce programme d'impulsion ciblant la recherche, la promotion des exportations, la promotion de l'image de la Suisse et le tourisme n'excédera pas un milliard.

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vendredi, septembre 16, 2011

Fraude à UBS: le trader londonien inculpé

Kweku Adoboli, le "Kerviel suisse", fragilise la banque UBS

A 31 ans, Kweku Adoboli, trader au sein de la banque suisse UBS à Londres, vient de faire son entrée dans l'Histoire. Celle des rogue traders, traduit en français "traders ripoux".

Le jeune homme serait à l'origine d'une malversation, une "paume" camouflée sur les marchés, qui coûtera à son employeur quelque 2 milliards de dollars, soit 1,5 milliard d'euros.

Une banque UBS du quartier de la City, à Londres, où le trader Kweku Adoboli opérait.Kweku Adoboli a été inculpé par la police britannique, vendredi 16 septembre. Il avait été interpellé par la police londonienne, jeudi, après qu'il eut lui-même averti la banque d'une situation devenue hors de contrôle. Officiellement poursuivi pour "abus de position et fraude comptable", il doit être présenté dans l'après-midi à un tribunal. Selon les enquêteurs britanniques, les premières fraudes dateraient de 2008.

"Besoins d'un miracle"

Pour l'heure, on sait peu de chose sur ce qui s'est déroulé au sein de la cellule Delta One d'UBS. Le jeune homme aurait initialement commis une énorme bourde. Censé élaborer un instrument pour couvrir la banque sur les évolutions d'un ETF lié au franc suisse, il se serait trompé de sens. Au lieu de compenser la hausse ou la baisse du franc face à l'euro, il ne faisait qu'accentuer ses mouvements.

L'intervention surprise de la Banque centrale suisse, le 6 septembre pour contrer la flambée de la monnaie helvétique face à l'euro aurait précipité les pertes du trader. Sur le réseau social Facebook, M. Adoboli aurait ce jour-là lancé un appel à ses amis : "Besoin d'un miracle". A-t-il alors paniqué à l'idée de dévoiler son erreur ? A-t-il cru qu'il pourrait "se refaire" ? Quelles qu'en soient les raisons le trader aurait dissimulé ses pertes.

Dans les salles de marchés, cette fraude présumée suscitait jeudi la sidération mais aussi la colère. Envers M. Adoboli et envers sa banque. "C'est de la démence !, s'emporte ainsi un trader. "Comment cela peut-il être encore possible après Kerviel ?", lâche-t-il. " Personnellement, s'il s'est mal comporté, il faut qu'il aille en prison", ajoute un autre cité par le site Here is The City.

La profession n'avait, de fait, pas vraiment besoin d'une nouvelle affaire de ce type, UBS encore moins. En 2008, la banque suisse avait essuyé d'énormes pertes dans les subprimes obligeant la BNS à voler à son secours. Puis avait éclaté un scandale aux Etats-Unis. Pour avoir aidé des contribuables américains à frauder le fisc, UBS a frôlé le retrait de licence, s'acquittant finalement d'une amende de 780 millions de dollars.

L'affaire, en tout cas, démontre que les mesures pour discipliner les banques etéviter les prises de risques sont inefficaces. En Suisse, elle a ainsi relancé les débats sur la manière de séparer les banques de dépôts et d'investissement.

Interrogé à la radio, l'économiste en chef du Parti socialiste, le sénateur Alain Berset s'est dit "très fâché contre Oswald Grübel (directeur général d'UBS) qui s'était engagé à surveiller les positions les plus risquées et à réduire la taille de la banque d'investissement".

Jeudi, Kaspar Villiger, le président du groupe UBS, a de son côté exprimé à la Télévision suisse romande sa "profonde déception" face à "un cas isolé et réalisé de façon très professionnelle".

La banque UBS a annoncé l'existence de la fraude jeudi, tout en assurant qu'elle pourrait être absorbée financièrement. Des propos qui n'ont pas convaincu les agences de notation Standard & Poor's, Fitch et Moody's, qui ont placé la note de crédit long terme de la banque suisse sous surveillance avec implications négatives. "La perte est gérable d'un point de vue financier, si elle est confirmée, mais elle représente un revers dans les efforts de la banque pour rétablir sa réputation et réaffirmer sa gestion du risque après ses faibles performances entre 2007 et 2009", souligne notamment Standard & Poor's.

RESTRUCTURATION ET LICENCIEMENTS

Selon les analystes, cette perte subie par la première banque helvétique vaprécipiter la restructuration de son unité banque d'affaires. Cette unité avait déjà provoqué des pertes massives pour la banque lors de la crise des "subprimes". UBS va donc "massivement" réduire la taille de cette branche et procéder à d'importants licenciements, croit savoir le quotidien suisse Tages-Anzeiger.

Selon le journal, cette coupe claire, souvent évoquée par les analystes, devrait êtreannoncée officiellement samedi lors de la journée des investisseurs d'UBS. Il s'agira d'abandonner des "milliers" de postes dans la division, a poursuivi le quotidien, qui s'attend également à ce que le directeur général, Oswald Grübel, et le patron de la banque d'affaires, Carsten Kengeter, présentent bientôt leur démission. UBS n'a pas commenté ces informations.

Dans les faits, la banque d'affaires va mal. Sur l'année 2008, elle perdait 28,4 milliards d'euros avant impôt. Au troisième trimestre 2010, elle en perdait encore 406 millions. Depuis, elle était redevenue profitable. Cette fraude va faire replongerle groupe, qui devait dégager au troisième trimestre, selon les analystes, un bénéfice compris entre 750 et 900 millions d'euros. Elle pourrait maintenant subirune perte de 400 millions, ont-ils précisé, d'où le besoin urgent de revoir cette activité.

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jeudi, septembre 08, 2011

Les éditeurs français arrêtent de poursuivre Google

Gallimard, Flammarion et Albin Michel cessent leurs poursuites contre Google

La procédure pour contrefaçon entamée en mai contre Google par trois éditeurs français, Gallimard, Flammarion et Albin Michel, ne connaîtra pas de suite pour le moment, a révélé jeudi le magazine Livres Hebdo.

Un modèle de livre numérique au Salon du livre de Paris, en mars 2009.Les trois éditeurs ont laissé passer le délai de placement en justice de leur assignation, qui arrivait à échéance le 6 septembre. En théorie, la procédure pourrait être réactivée par une nouvelle assignation, a précisé l'une des avocates de Google France. "Je pense que les négociations vont maintenant reprendre au stade où Google les avait suspendues quand nous l'avions assigné pour contrefaçon", a indiqué à l'AFP Brice Amor, directeur juridique de Gallimard.

"C'est une excellente nouvelle", a déclaré Philippe Colombet, directeur de Google livres France dans un communiqué. "Nous avons toujours exprimé notre volonté de dialoguer de façon constructive et de collaborer avec les éditeurs du monde entier pour préserver et diffuser le patrimoine culturel et identifier de nouvelles opportunités commerciales pour les auteurs et les éditeurs", a-t-il ajouté.

NOUVELLES NÉGOCIATIONS

Cette procédure apparaissait comme un obstacle aux négociations entamées au printemps dernier entre Google et le Syndicat national de l'édition (SNE), pourtrouver un accord sur la base de celui qu'Hachette Livre avait conclu avec le moteur de recherche. Le 25 août, Google et La Martinière, premier éditeur à avoirpoursuivi le géant américain en France, avaient également fait la paix en signant un accord de numérisation des oeuvres indisponibles et toujours sous droits. Cet accord avait mis définitivement fin aux actions juridiques entamées par La Martinière en 2006.

Par ailleurs, le ministère de la Culture souhaitait la reprise des négociations poursortir de ce dossier, Google ayant enfin accepté de demander leur autorisation aux ayants droit, avant de numériser leurs ouvrages pour les inclure dans sa baseGoogle Livres, ajoute le magazine.

La position des trois éditeurs devenait difficilement tenable, souligne Livres Hebdo, d'autant que l'un d'entre eux, Antoine Gallimard, est à la fois PDG d'une maison engagée dans une procédure contre le moteur de recherche, et président du SNE conduisant une négociation bloquée par Google en raison de cette même procédure. Les trois éditeurs demandaient près de 9,8 millions de dommages intérêts, en compensation de la numérisation sans autorisation de 9 797 titres dont ils avaient constaté la présence dans la base Google Livres.

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