Fraude électorale ou coup d'Etat?
Iran: comment la crise s'est aggravée depuis 24 heures
Ali Khamenei exclut toute «fraude» dans le scrutin, déclarant que «le peuple a choisi celui qu'il voulait» comme président. Il exige la fin des manifestations, avertit qu'il «ne cèdera pas à la rue» et met en garde l'opposition contre les violences que son «extrémisme» pourrait entraîner. Il dénonce violemment l'attitude des Occidentaux par rapport à la présidentielle.Avec son sens inné de la nuance, Mahmoud Ahmadinejad, président «officiellement» réélu, a renvoyé les protestataires dans leurs buts en les comparant à «des supporters de football dont l'équipe a perdu». Pour continuer dans la métaphore, le président iranien a oublié que ces «supporters» affirment que l'arbitre n'en était pas un, que ceux d'en face jouaient à 12, et que tous les buts marqués par leur équipe ont été annulés. De quoi crier «A mort l'arbitre!» en sortant du stade...Si des foules se sont déchaînées, et pas seulement à Téhéran comme on a pu le croire au début, c'est que le sentiment de fraude est partagé par des millions d'Iraniens. Quand le président sortant explique sa réélection par la «confiance du peuple», ceux qui défilent ont l'impression qu'il leur crache au visage. Si ce que les services de renseignement et des diplomates étrangers, notamment Français, ont recueilli est avéré, ce qui s'est passé en Iran vendredi 12 Juin n'est pas une fraude mais bien un coup d'Etat. Plusieurs sources affirment que le clan Moussavi avait été informé par les services du Guide suprême dès les premières heures du dépouillement qu'il était en tête et que leur champion affronterait... Mehdi Karoubi, autre candidat réformateur, au deuxième tour. A cette heure-là, Mahmoud Ahmadinejad était purement et simplement passé à la trappe. Mieux, Marjane Satrapi, réalisatrice du film Persepolis, invitée au Parlement européen, a brandi la photocopie de ce qu'elle a présenté comme le certificat du résultat par la commission électorale iranienne. Selon ce document,Pour ce dernier, le score serait donc passé de 12% à près de 63%. «L'ampleur de la fraude est proportionnelle à la violence de la réaction», a commenté Nicolas Sarkozy. Effectivement, 50 points d'écart, cela fait beaucoup.
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Les autorités iraniennes mettent une nouvelle fois en garde l ...
le Guide suprême adresse une fin de non-recevoir à la rue
AFP - Le Figaro
Libellés : coup d'Etat, dernières nouvelles en continu, Fraude électorale, Iran, Téhéran
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