Bienvenu sur les dernières nouvelles en continu!

Les dernières nouvelles en continu vous permettent d'être tenu au courant en toutes circonstances et de se renseigner par ce blog sur les dernières nouvelles.

Ma photo
Nom :
Lieu : Switzerland

mardi, juin 30, 2009

Un A310 s'abîme en mer, des Français à bord

Un Airbus A 310 disparaît dans l'océan, au large des Comores

La plupart des passagers seraient des Comoriens et des Français qui rentraient de Paris. L'avion de la compagnie Yemenia Air a disparu des écrans radars. "Des vedettes et des navires des Comores et de Madagascar participent aux recherches", indique un responsable.

Image de synthèse d'un A3650 aux couleurs de la compagnie Yemenia Air (Sipa)

Image de synthèse d'un A3650 aux couleurs de la compagnie Yemenia Air (Sipa)

Un Airbus A310 de la compagnie nationale Yemenia Air à destination desComores s'est abîmé en mer, dans la nuit de lundi à mardi, au large de cet archipel de l'océan Indien, a annoncé mardi 30 juin un responsable aéroportuaire yéménite.
Il y avait 153 personnes à bord, dont une majorité de Français et de Comoriens: 142 passagers et 11 membres d'équipage.
"La plupart des passagers sont des ressortissants de France et des Comores", a précisé un responsable, indiquant que des vedettes avaient été dépêchées sur place à la recherche d'éventuels survivants.

Recherches


"Des vedettes et des navires des Comores et de Madagascar participent aux recherches" sur le lieu du drame, a déclaré un responsable yéménite, selon lequel l'accident "a eu lieu à 3 km des côtes".
"Des bâtiments de la force internationale opérant dans le secteur peuvent aussi apporter leur aide" aux opérations de recherche, a ajouté ce responsable qui a requis l'anonymat.
Aucune indication n'a été fournie sur la cause de l'accident.
Le ministre yéménite du Transport, Khaled al-Wazir, doit donner une conférence de presse en milieu de journée, selon les autorités.
Le commandant de bord de l'A310 s'appellerait Khaled Hajeb, selon l'un de ses collègues.

Départ de Roissy


Un A330-200 de Yemenia avait décollé lundi de l'aéroport parisien de Roissy, pour faire escale à Marseille (sud), puis à Sanaa au Yémen où les passagers ont changé d'appareil pour embarquer à bord d'un A310, a ajouté la même source.
L'A310 a décollé pour Djibouti, puis Moroni, aux Comores où il devait arriver à 1h, heure de Paris (23h GMT lundi).
Un PC de crise a été activé à Roissy peu après 5h du matin.
Un autre Airbus A330, de la compagnie Air France, s'était abîmé en mer entre le Brésil et la France, le 1er juin, avec 228 personnes à bord. (Nouvelobs.com avec AP)

Libellés : , , , , , ,

vendredi, juin 26, 2009

Michaël Jackson est mort

Michael Jackson, une célébrité entachée de scandales

Porté par un talent musical hors normes et une inventivité chorégraphique imitée par des millions de fans, Michael Jackson a atteint le statut de star mondiale dans les années 1980 avant de voir sa réputation et sa carrière être entachés d'accusation de pédophilie. /Photo prise le 27 mai 2006/REUTERS/Toru HanaiLe chanteur Michael Jackson est mort dans l’après-midi, à Los Angeles, en Californie. Il a succombé à un arrêt cardiaque dans son ranch de Neverland. Il n’a pas pu être réanimé. Il était âgé de 50 ans. C’est peu après son arrivée à l’hôpital que Michael Jackson a été déclaré mort. L’information a d’abord filtré dans la presse, d’abord sur son hospitalisation, puis sur son décès, entre 23 h 15 et minuit, heure française. La nouvelle a tout d’abord filtré sur un site d’information, puis dans le journal Los Angeles Times.

L’intitut médico-légal de Los Angeles a confirmé sa mort

L’intitut médico-légal de Los Angeles a confirmé l’information officiellement environ une heure et demie plus tard. Le “roi de la pop”, dont l’album Thriller reste le plus vendu de l’histoire de la musique, était âgé de 50 ans. C’est un appel au 911, le numéro des secours aux Etats-Unis, qui a provoqué une intervention dans son ranch de Neverland, une immense propriété en pleine ville. D’après les informations du Los Angeles Times, les pompiers auraient trouvé Michael Jackson inconscient. Il ne respirait déjà plus.

Les secouristes ont tenté une réanimation cardio-pulmonaire

Les secouristes ont tenté une réanimation cardio-pulmonaire, sans succès. Michael Jackson a alors été emmené en urgence à l'UCLA, le centre hospitalier de l’université de Los Angeles Californie, proche de sa propriété. Selon le médecin légiste de Los Angeles, Fred Corral, son décès a été constaté peu après.
"Michael Jackson a été transporté à l’hôpital. Il était inconscient lorsqu’il a été admis et son décès a été constaté à 14H26 cet après-midi”.
Il était alors dans un état d’arrêt cardiaque total.
Michael Jackson lègue une montagne de dettes L'Express
20minutes.fr - France Info - Libération - Le Parisien

Libellés : , , , , , , ,

samedi, juin 20, 2009

Fraude électorale ou coup d'Etat?

Iran: comment la crise s'est aggravée depuis 24 heures

Ali Khamenei exclut toute «fraude» dans le scrutin, déclarant que «le peuple a choisi celui qu'il voulait» comme président. Il exige la fin des manifestations, avertit qu'il «ne cèdera pas à la rue» et met en garde l'opposition contre les violences que son «extrémisme» pourrait entraîner. Il dénonce violemment l'attitude des Occidentaux par rapport à la présidentielle.
Avec son sens inné de la nuance, Mahmoud Ahmadinejad, président «officiellement» réélu, a renvoyé les protestataires dans leurs buts en les comparant à «des supporters de football dont l'équipe a perdu». Pour continuer dans la métaphore, le président iranien a oublié que ces «supporters» affirment que l'arbitre n'en était pas un, que ceux d'en face jouaient à 12, et que tous les buts marqués par leur équipe ont été annulés. De quoi crier «A mort l'arbitre!» en sortant du stade...
Si des foules se sont déchaînées, et pas seulement à Téhéran comme on a pu le croire au début, c'est que le sentiment de fraude est partagé par des millions d'Iraniens. Quand le président sortant explique sa réélection par la «confiance du peuple», ceux qui défilent ont l'impression qu'il leur crache au visage. Si ce que les services de renseignement et des diplomates étrangers, notamment Français, ont recueilli est avéré, ce qui s'est passé en Iran vendredi 12 Juin n'est pas une fraude mais bien un coup d'Etat. Plusieurs sources affirment que le clan Moussavi avait été informé par les services du Guide suprême dès les premières heures du dépouillement qu'il était en tête et que leur champion affronterait... Mehdi Karoubi, autre candidat réformateur, au deuxième tour. A cette heure-là, Mahmoud Ahmadinejad était purement et simplement passé à la trappe. Mieux, Marjane Satrapi, réalisatrice du film Persepolis, invitée au Parlement européen, a brandi la photocopie de ce qu'elle a présenté comme le certificat du résultat par la commission électorale iranienne. Selon ce document,Pour ce dernier, le score serait donc passé de 12% à près de 63%. «L'ampleur de la fraude est proportionnelle à la violence de la réaction», a commenté Nicolas Sarkozy. Effectivement, 50 points d'écart, cela fait beaucoup.
Témoignages d'Iran: "Nous n'avons plus d'espoir" Le Monde
Les autorités iraniennes mettent une nouvelle fois en garde l ...
le Guide suprême adresse une fin de non-recevoir à la rue
AFP - Le Figaro

Libellés : , , , ,

Etat de confusion en Iran

Témoignages d'Iran: "Nous n'avons plus d'espoir"

Alors que l'Iran s'enfonce dans une crise politique majeure, la voix de ses habitants peine à passer les frontières. Les tentatives des médias occidentaux de faire parler les acteurs de cette crise se heurtent à deux obstacles: le blocage des communications par le pouvoir, blocage intermittent mais réel, et la peur des opposants de s'exprimer.
La rédaction du Monde a joint six Iraniens et un Français habitant en Iran. Elle connait certains de ces interlocuteurs, d'autres non. Tous ont demandé que leurs propos soient anonymes. La rédaction livre leurs témoignages bruts, recueillis par courriel et par téléphone. Le Monde a recueilli les deux témoignages ci-dessus vendredi 19 et samedi 20 juin.

H. a 31 ans et habite Téhéran. Elle travaille dans le commerce.

"Personne n’a été surpris par le discours de Khamenei, vendredi. Le guide suprême disait qu’on ne peut plus rien faire, qu’on ne reviendrait plus sur les élections. L’écouter m’a fait peur. C’était comme si l’histoire se terminait ici et que chacun doit rentrer chez soi et reprendre une vie normale. Nous n’avons plus d’espoir, maintenant, de voir les élections annulées. Ce qui reste, c’est une grande tristesse de voir que le peuple a été à ce point insulté. Depuis une semaine qu’a commencé le mouvement, j’ai participé à plusieurs manifestations. Au début l’ambiance était différente. Les gens souriaient malgré leur haine. Ils étaient silencieux, mais pas tristes. Ils avaient peur, aussi: on ne voyait que des adultes, pas d’enfants ni de personnes âgées. Il y avait une sorte de solidarité, comme ce marchand qui distribuait ses jus de fruits aux manifestants. On se rappelait tous la révolution en 1979. Les slogans n’ont pas changé mais l’ambiance a petit à petit changé. Elle est devenue plus tendue. Pourtant, les gens participent de plus en plus, ils viennent avec leurs enfants et toute la famille. Ces deux derniers jours, les gens sont de plus en plus tristes. Ils brandissent des photos des manifestants qui ont été tués pendant la semaine. Ils sont en deuil et ils ont tous peur, parce qu’on dit que les hommes de sécurité sont infiltrés dans la foule. Ce qui fait particulièrement peur, c’est que les étudiants qui ont été arrêtés ne sont pas dans la grande prison Evin. Ils sont dans les sous-sols du ministère de l’intérieur et ont été torturés."

R. a 26 ans et habite Téhéran. Elle est ingénieur et travaille dans le secteur pétrolier.

"Je n'ai pas été surprise par la prise de position de Khamenei. Il y a quelques temps de cela, dans un discours, il avait dit à Ahmadinejad de se préparer à être président pendant huit ans. Les analyses que l'on entend en Iran à ce sujet c'est que Khamenei fait tout ça pour renforcer son pouvoir personnel: éliminer les personnes plus éduquées que lui et celles qui étaient plus proches de Khomeiny. Ce discours faisait peur, aussi. Il sonnait comme une déclaration de guerre! Probablement la guerre du peuple contre le peuple…
J'ai participé à toutes les manifestations depuis lundi. Je n'ai personnellement pas vu de violences, seulement entendu des coups de feu. Mais je crains que ça ne change à partir de maintenant. Khamenei a donné le coup d'envoi de la répression. Dans les autres villes, je crains que le mouvement s'essouffle. En province, la répression est plus brutale, et puis les gens sont plus facilement identifiables dans une petite ville. Nous avons encore de l'espoir. Combien? Je n'en suis plus sûre…"
Les témoignages suivants ont été recueillis en milieu de semaine.

A, joint par téléphone, habite à Téhéran et a une trentaine d'années. Il est étudiant.

"J'habite chez mes parents dans le nord de Téhéran. J'ai participé à trois manifestations. Comme la plupart des gens que j'ai croisés, c'était une décision spontanée, le besoin d'être ensemble pour dénoncer ce retour en arrière que nous impose Ahmadinejad. Le mélange de peur et d'espoir qui anime les manifestants est très frappant. Les gens ont conscience d'être à un tournant, que des choses peuvent changer. Mais ils sont aussi terriblement inquiets pour leur sécurité. La mainmise du régime est énorme: les portables sont coupés, Internet fonctionne au ralenti, les SMS ne passent pas, les chaînes satellite sont brouillées. C'est donc difficile de s'informer, mais aussi de s'organiser. De nombreux sites se sont créés pour permettre aux gens de communiquer. Mais même là, même sur Internet, ça grouille d'espions. Des gens vous demandent parfois des renseignements personnels, or on ne sait pas qui ils sont. On ne peut faire confiance à personne, c'est extrêmement pesant dans cette période où l'on ressent par ailleurs de l'espoir. J'ai entendu beaucoup de cas de personnes arrêtées; une dizaine, autour de moi. Ils sont gardés dans des lieux secrets. Je pense que leur sort dépendra de la suite des événements. Théoriquement, la situation est grave pour eux: le point de vue officiel du régime est que les manifestations sont guidées de l'étranger par les ennemis de l'Iran. Les activistes arrêtés peuvent donc être considérés comme des espions. Ils risquent la mort."

M., joint par téléphone, habite à Téhéran et a une trentaine d'années. Il est ingénieur et travaille pour le gouvernement.

"Les événements que nous vivons aujourd'hui ont commencé avant les élections. La campagne a ouvert une période de liberté, de débat. Alors, quand les résultats ont été annoncés, le choc a été énorme, avec l'impression d'un brutal retour en arrière. Presque tout le monde ici, à Téhéran, est convaincu qu'il y a eu fraude. Les gens sont descendus dans les rues spontanément. Sous l'effet de ce choc et parce qu'ils avaient pris l'habitude de s'exprimer pendant la campagne. Dès le premier jour, les gens ont voulu se retrouver et partager ensemble les déflagrations de ce choc; les rues étaient remplies de monde jour et nuit. Je ne sais pas si des groupes spécifiques, des organisations partisanes, ont contribué à lancer les événements, mais la plupart des gens sont descendus spontanément dans les rues. Surtout des jeunes, entre 20 et 40 ans; beaucoup de femmes, peut-être la moitié des protestataires; des gens des classes moyennes et supérieures, mais qui n'ont pas peur de perdre ce qu'ils ont pour pouvoir dire ce qu'ils ont à dire. Tout le monde, dans cette foule très soudée, n'a évidemment pas les mêmes attentes. Je dirais que 80 % des manifestants sont juste choqués par les fraudes, ils veulent que leur voix soit prise en compte, "Where is my vote?", leur principal slogan. Les 20% restants sont plus radicaux, ils en veulent au système dans son ensemble. Mais tout le monde est fatigué du régime, de ses échecs, de son extrémisme sur la scène internationale. J'ai assisté à de très dures scènes de violence. Samedi soir, par exemple, dans la rue Mirdamaad, des manifestants ont attaqué deux banques et un bus. Des policiers en moto sont arrivés et ont frappé la foule avec une violence extrême, sans faire de distinction entre les casseurs et les autres. Ils ont cassé toutes les vitres des bâtiments autour, pour créer une panique. Les riverains ont ouvert leurs portes pour nous permettre de nous réfugier, mais les policiers ont investi certaines maisons et ont continué à casser et frapper. Malgré cette violence, je ne sens pas le pays sombrer dans une haine entre les deux camps. Il n'y a pas de réel dialogue entre les partisans de Moussavi et ceux d'Ahmadinejad, mais chacun comprend l'autre et ses motivations. Dans la rue, j'ai vu passer une voiture: les parents brandissaient des portraits d'Ahmadinejad; les enfants des portraits de Moussavi."

S., interrogée par courriel, habite à Téhéran et a 47 ans. Elle travaille dans un commerce et n'a pas touché de salaire depuis janvier.

"Les manifestations ont commencé place Vanak, samedi après-midi. Le matin, tout le monde était sous le choc et cherchait à comprendre ce qui se passait. Je travaille avenue Vali Asr (Vanak est une grande place et Vali Asr la traverse), j'ai rencontré les manifestants en sortant du travail à 16 heures. J'ai rencontré des gens de la classe moyenne, des employés, des commerçants du quartier, des jeunes (femmes et hommes), beaucoup de femmes (jeunes et plus âgées). On dit que les gens des quartiers pauvres du sud de Téhéran ne participent pas au mouvement, mais à Islam Shahr il y a des protestations. Dans mon quartier, les gens s'installent sur les toits et crient "Allah o akbar", "A bas le dictateur", "A bas le dictateur nain", les Iraniens ne peuvent pas s'empêcher d'être comiques et même "A bas Khamenei", "Rendez-nous nos votes", "Avec l'aide de Dieu la victoire est proche" qui était un slogan de la révolution de 1979 contre le shah. Les quartiers de l'ouest de Téhéran sont aussi en crise : Saadat Abad, Shahrak Gharb, Gueisha, Shahr Ara, avenue Shariati, avenue Pasdaran, Park Way sur Vali Asr et tout près du siège de la radio et de la télé, Niavaran, Tadjrish... Youssef Abad,Vanak... beaucoup de quartiers du centre et du nord de la ville. Ce que les manifestants veulent? Crier leur colère et obtenir le départ d'Ahmadinejad. Ils demandent à éclaircir les résultats du scrutin, ils ont l'impression d'avoir été trahis. Beaucoup de gens autour de moi ont voté pour la première fois. Autant des ouvriers que des employés ou des personnes contre le régime. Tout le monde a senti un vent de liberté pendant la campagne électorale, surtout après les débats télévisés. Beaucoup en avaient assez des politiques désastreuses d'Ahmadinejad: isolement de l'Iran dans le monde, problèmes économiques et inflation, manque de liberté et censure, cette propagande insupportable qui dit que l'Iran est en marche vers la prospérité et la gloire... Nous pensons que nous assistons à un coup d'Etat.

La police est présente dans la rue mais pas beaucoup plus que d'habitude. Ceux qui attaquent les manifestants sont les gardes spéciaux, les agents Ettelaatis (l'équivalent des renseignements généraux), les bassidjis (des milices de volontaires) et des milices qui n'ont pas d'uniforme. Samedi, ils tapaient sur les gens, et défilaient glorieusement en moto sur l'avenue Vali Asr. Ils attaquaient par vague la manif, à pied ou à moto, tiraient des balles en l'air, tapaient avec des bâtons et utilisaient des gaz lacrymogènes. Dimanche, la petite place près de chez moi était noire de bassidjis armés jusqu'aux dents, qui écoutaient le discours victorieux d'Ahmadinejad et attendaient les protestations du soir. C'était effrayant. Comme ils n'avaient pas l'air méchant, j'ai osé demander: qu'est-ce qui se passe? Notre président a dit que l'Iran est le pays le plus calme du monde! Que faites-vous là? Ils ont répondu: C'est pour votre sécurité, madame!"

Z., interrogé par courriel, habite à Téhéran.

"Téhéran est en feu. Il y a des manifestations partout. Les bassidjis sont armés de chaînes, de couteaux et aussi d'armes à feu. Ils sont habillés en civil et sont difficiles à identifier. Ce sont eux qui vandalisent les biens publics mais la télévision d'Etat accuse les partisans de Moussavi, alors que ceux-ci sont pacifiques et cherchent à éviter les affrontements. Les bassidjis ont attaqué l'université de Téhéran et tué huit personnes, deux garçons et six filles. Ils stationnent devant les hôpitaux de la ville pour arrêter les gens blessés qui viennent se faire soigner. Plusieurs personnes ont été kidnappées et on n'a aucune nouvelle d'eux depuis."

A., interrogé par courriel, habite à Chiraz, dans le sud du pays.

"J'ai été prévenu hier que je ne devais avoir aucun contact avec les médias étrangers, sous peine de quoi je serais arrêté. Les SMS, Facebook, rien ne marche. Dans ma ville de Chiraz, sept ou huit personnes ont été tuées. Ceux qui sont blessés n'osent pas aller à l'hôpital par peur des bassidjis. Ceux-ci remplissent des tuyaux en PVC avec du ciment pour en faire des matraques. D'après ce que j'entends dire, la répression est plus terrible dans les provinces qu'à Téhéran."

E., joint par téléphone, est français. Depuis quatre ans, pour son travail, il passe régulièrement plusieurs mois en Iran. Il habite une petite ville du sud du pays.

"Dans la petite ville où j'habite, le mouvement de protestation arrive tout juste. Comme à Téhéran, les gens commencent à investir les toits pour crier leurs slogans. Mes collègues continuent à venir au bureau, mais ils ne travaillent pas vraiment: ils cherchent des informations. Ce qui est difficile, les mails et les téléphones étant la plupart du temps coupés. La surprise et le choc provoqués par l'annonce des résultats peut se comparer, pour moi, avec la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle, en 2002. Ce résultat semble incompréhensible. Depuis quatre ans, presque tous les gens que je rencontre m'expliquent qu'ils en ont marre du régime. Et pas seulement des managers ou des cadres, des chauffeurs de taxi, aussi. Depuis les élections, il m'arrive d'avoir des discussions politiques qui réunissent trois ou quatre personnes. Les langues se délient. C'était inenvisageable avant: entre eux, les Iraniens ne parlent pas de politique, il y a une chape de plomb. A moi, ils me parlent parce que je suis étranger."
La communauté internationale inquiète Le Point
Le Parisien - Europe1 - nouvelobs.com - Radio-Canada

Libellés : , , , , ,

mardi, juin 16, 2009

Les manifestations en Iran, heure par heure

Les principaux événement, heure par heure, depuis les élections présidentielles en Iran.

MARDI 16 JUIN
15h10 Paris
François Fillon a affirmé à l'Assemblée nationale que la France était "extrêmement préoccupée par la dégradation de la situation en Iran", lançant "un appel aux autorités iraniennes pour qu'elles fassent le choix du dialogue" et évitent "l'impasse d'un durcissement".
15h Bruxelles
Les artistes iraniens Marjane Satrapi et Mohsen Makhmalbaf
appellent à "ne pas reconnaître la légitimité de Mr Ahmadinejad. Ce qui s'est passé en Iran n'est même pas une fraude, c'est un coup d'Etat!"
15h La Haye Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Maxime Verhagen a "convoqué le chargé d'affaires d'Iran pour lui faire part des grandes inquiétudes des Pays-Bas sur le déroulement des élections et la violence excessive utilisée contre les manifestants".
14h15 Téhéran
Contacté par l'AFP, Abolfazl Fateh, le conseiller de Mir Hossein Moussavi, renouvele l'appel à ne participer à aucune manifestation pour ne pas tomber dans "le piège des confrontations planifiées".
14h Madrid
Le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos va demander, lors d'un entretien avec l'ambassadeur d'Iran en Espagne, des "informations" sur la situation troublée du pays et de transmettre aux autorités iraniennes le besoin "d'éclaicir" et de "revoir" le résultat de l'élection.
13h55 Téhéran Le président du parlement iranien, Ari Larijani, dénonce les prises de position de l'Occident : "Les Etats-Unis n'ont aucune raison de s'inquiéter pour l'Iran et ses élections. Washington devrait plutôt se préoccuper de résoudre ses erreurs politiques et stratégiques dans la région".
13h15 Rome
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini juge "les violences dans les rues et les morts de civils inacceptables". Il s'est déclaré "fortement préoccupé" par la situation et a renouvelé l'invitation de l'Italie à l'Iran pour une participation au G8 de la semaine prochaine.
12h50 Bruxelles
La Commission européenne, "très préoccupée" par la situation en Iran, souligne "le droit à manifester de façon pacifique" doit être respecté par les forces de l'ordre du pays.
12h45 Téhéran
Mir Hossein Moussavi rejette l'idée d'un nouveau décompte et demande à ce que de nouvelles élections soient organisées.
12h30 Téhéran
Mir Hossein Moussavi appelle ses partisans à ne pas participer à la manifestation d'aujourd'hui afin de ne pas tomber dans des "confrontations planifiées" et ne pas risquer leur vie.
12h15 Téhéran
Les autorités iraniennes interdisent à la presse étrangère de couvrir les manifestations illégales, dont celle des partisans de Mir Hossein Moussavi, a annoncé le ministère de la Culture. Il est interdit à la presse étrangère de "participer ou de couvrir les rassemblements qui se tiennent sans autorisation du ministère de l'Intérieur".
10h35 Téhéran
Des médias affirment que plusieurs villes province en Iran, notamment Machhad, Ispahan, Shiraz, sont touchées par le mouvement de protestation contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. La protestation prend généralement une forme pacifique.
10h25 Téhéran Le Conseil de coordination de la propagande islamique, un organe officiel de la République islamique dépendant du guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, demande "à toutes les couches de la société de participer" à une contre-manifestation mardi à 16h (11h30 GMT) à Téhéran, à laquelle le pouvoir iranien a appelé. Le Conseil appelle les Téhéranais à "manifester pour mettre un terme au complot et l'insécurité" et déjouer "les plans des ennemis".
"Les ennemis jurés de la révolution islamique (...), ont profité des rassemblements des partisans de certains candidats pour mener des actions destructrices (...) et armées".
10h15 Téhéran Abbas Ali Kadkhodaï, porte-parole du Conseil des gardiens iranien, annonce que le Conseil saisi de plaintes de candidats à la présidentielle pour en annuler les résultats, est prêt à recompter les voix des urnes "sujettes à objections". "S'il s'avère que des irrégularités comme l'achat de voix ou l'utilisation de fausses cartes d'électeurs ont été commises, le Conseil des gardiens de la Constitution ordonnera un nouveau décompte des voix".
9h50 Téhéran Le grand ayatollah iranien dissident Hossein Ali Montazeri appelle la jeunesse iranienne à poursuivre ses manifestations pour "réclamer ses droits" pacifiquement et avec retenue. Il déplore également que "sous les yeux du monde et des caméras étrangères et iraniennes, on a battu, agressé, réprimé et arrêté des hommes, femmes et étudiants sans défense".
9h25 Ekaterinbourg Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad,déclare lors du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) que l'ère de l'impérialisme est "terminée" en allusion aux Etats-Unis.
8h55 Téhéran Issa Saharkhiz, membre de la campagne électorale du réformateur Mehdi Karoubi, annonce l'arrestation de deux importants responsables réformateurs, Saïd Hajarian et Mohammad Ali Abtahi, tous deux proches de l'ancien président Mohammad Khatami, dans la nuit de lundi à mardi (à 3h30 locales, 23h GMT).
8h20 Téhéran L'agence officielle Irna annonce une que les partisans du président Mahmoud Ahmadinejad prévoient une manifestation mardi à Téhéran, au même endroit que celle des pro-Moussavi, mais deux heures plus tôt.
8h10 Téhéran Moussavi appelle sur son site internet à une manifestation "calme et pacifique" ce mardi.
8h00 Téhéran Le président du parlement iranien, Ali Larijani, affirme que le ministère de l'Intérieur "est responsable et doit répondre" des violentes attaques contre des étudiants et des habitants d'une grande cité du nord Téhéran, selon l'agence Ilna.
7h50 Ekaterinbourg Le scrutin présidentiel iranien "est une affaire intérieure du peuple iranien", déclare un haut responsable russe.
7h50 Tokyo Le ministre des Affaires étrangères japonais, Hirofumi Nakasone, se dit "extrêmement inquiet" face à la situation en Iran.
7h30 Jérusalem Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman affirme que son pays n'a pas l'intention de prendre partie dans le conflit politique en Iran.
6h25 Téhéran Selon une radio officielle, les incidents en marge de la manifestation pro-Moussavi ont fait 7 morts lundi.
5h50 Ekaterinbourg Mahmoud Ahmadinejad est arrivé dans la ville russe d'Ekaterinbourg (Oural) pour assister au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
0h20 Washington C'est aux Iraniens de décider de leur président, affirme Barack Obama, qui ajoute que les Etats-Unis respecteront la souveraineté de ce pays.
0h15 Washington Le président américain Barack Obama se dit "profondément troublé" par la situation en Iran.

LUNDI 15 JUIN
23h55 Washington Le fils du dernier shah d'Iran, Reza Pahlavi, dresse un parallèle entre les violences et les quelques mois qui ont précédé la révolution de 1978-79 qui a provoqué le départ de son père en exil.
23h25 Ottawa
Le Canada juge "inacceptables" les brutalités et indique avoir convoqué un diplomate iranien pour lui demander d'expliquer la brève détention d'un journaliste canadien.
23h15 San Francisco Les manifestants iraniens contestant le résultat du scrutin présidentiel utilisent le site Twitter pour appeler à la résistance et diffuser des informations sur les affrontements avec la police et les partisans de Mahmoud Ahmadinejad.
21h50 Jérusalem Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman appelle le secrétaire général de l'OTAN Jaap de Hoop Scheffer à prendre des mesures pour "neutraliser" le programme nucléaire de l'Iran.
21h22 Paris Les autorités françaises demandent à l'Iran, via son ambassadeur convoqué à Paris, de protéger son ambassade à Téhéran, "objet d'une manifestation hostile" dimanche.
20h45 Téhéran Le chef du Conseil des gardiens de la constitution iranien, l'ayatollah Ahmad Jannati, déclare à la télévision que son organisme se prononcera bientôt sur la demande d'annulation du scrutin présidentiel du candidat Mir Hossein Moussavi.
19h45 Berlin L'Allemagne exprime sa "vive inquiétude" concernant les violences post-électorales en Iran auprès de l'ambassadeur d'Iran à Berlin, convoqué.
19h15 Paris Nicolas Sarkozy se dit "profondément préoccupé" par la situation politique en Iran, condamnant les "violences contre les manifestants" et appelant à faire "toute la lumière" sur les résultats de la présidentielle.
18h35 Téhéran
Des affrontements ont lieu à la fin de la manifestation de l'opposition.
18h35 Téhéran
Il y a un mort, selon un photographe d'Associated Press.
18h20 Téhéran
Des coups de feu retentissent à la fin de la manifestation des partisans de Mir Hossein Moussavi.
17h55 Washington
La Maison Blanche se déclare "inquiète" devant les résultats de l'élection.
17h25 Téhéran Des parlementaires iraniens ont demandé l'arrestation des responsables d'une attaque dimanche contre les dortoirs de l'université de Téhéran,rapporte l'agence Isna.
16h55 New York
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, déclare à la presse que "la volonté véritable du peuple doit être pleinement respectée".
16h50 Londres
L'Iran doit répondre aux "questions sérieuses" soulevées par la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, déclare le Premier ministre britannique Gordon Brown.
16h40 Téhéran La manifestation de soutien au candidat à la présidentielle Mir Hossein Moussavi attire une foule monstre de plusieurs centaines de milliers de personnes.
16h30 Téhéran Ils iront "jusqu'au bout", déclare l'épouse de Moussavi.
16h15 Paris
Le PS affirme que les "graves irrégularités" qui ont entaché le scrutin présidentiel en Iran enlèvent "toute légitimité" au candidat proclamé vainqueur, Mahmoud Ahmadinejad, et réclame la libération "immédiate" des personnalités arrêtées.
15h15 Téhéran
Moussavi se dit "prêt à participer à une nouvelle élection présidentielle".
14h40 Téhéran
L'ex-président réformateur iranien Mohammad Khatami va se joindre à la manifestation de soutien à Moussavi, a déclaré son frère Mohammad Reza Khatami.
14h30 Berlin
La chancelière allemande Angela Merkel condamne les arrestations de manifestants en Iran à l'issue d'une élection présidentielle contestée par l'opposition.
14h30 Téhéran
Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi participent à la manifestation à Téhéran dans une voiture.
14h25 Séoul La Corée du Nord a transmis ses félicitations au président iranien Mahmoud Ahmadinejad pour sa réélection, estimant que cela réflétait le soutien et la confiance du peuple iranien.
13h55 Paris
La victoire de Mahmoud Ahmadinejad à l'élection présidentielle en Iran est une "mauvaise nouvelle", affirme le ministre israélien de la Défense Ehud Barak.
13h45 Téhéran Des partisans de Mir Hossein Moussavi se sont heurtés à des fidèles du président Mahmoud Ahmadinejad, à moto et munis de bâtons.
13h45 Luxembourg
Les ministres des Affaires étrangères de l'UE demandent à l'Iran d'enquêter sur la conduite de l'élection présidentielle en Iran et déplorent "l'utilisation de la force contre des manifestants pacifiques".
13h30 Paris L'ambassadeur d'Iran en France, Seyed Mehdi Miraboutalebi, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères pour apporter "des explications au sujet des événements en Iran" et répondre "aux doutes exprimés sur la régularité du scrutin" présidentiel.
12h45 Téhéran
Près de 1.000 partisans de Moussavi sont réunis sur la place Enqelab à Téhéran pour protester contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, en dépit d'une interdiction de la police.
12h25 Dubaï Plus de deux cents Iraniens ont manifesté devant le consulat de leur pays à Dubaï pour protester contre la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad.
12h25 Luxembourg L'UE a demandé aux autorités iraniennes d'enquêter sur les accusations de fraude à l'élection présidentielle et de se garder de toute violence contre les manifestants, tout en se disant prête à reprendre le dialogue avec Téhéran sur la question nucléaire.
11h15 Téhéran Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, deux candidats contestant la légalité de la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, participeront à une manifestation interdite lundi après-midi pour appeler au calme, selon le site de campagne d'Hossein Moussavi.
11h10 Téhéran Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, repousse à mardi une visite prévue lundi à Ekaterinbourg (Oural) pour un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
10h55 Téhéran Le guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei invite Mir Hossein Moussavi a poursuivre sa contestation des résultats de l'élection présidentielle par la voie légale.
10h45 Téhéran La police iranienne a convaincu les 200 familles de se disperser.
9h00 Téhéran Environ 200 membres de familles de manifestants détenus dans le cadre des émeutes ayant suivi samedi la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad exigent leur libération lundi matin devant le tribunal révolutionnaire.
8h45 Téhéran
Le gouvernement iranien a sommé une équipe de journalistes de la télévision publique espagnole (TVE) de quitter le pays après sa couverture des manifestations, annonce lundi une de ses journalistes.
8h40 Téhéran Le journal du candidat à la présidentielle iranienne Mir Hossein Moussavi, Kalameh Sabz, a été suspendu, rapporte le quotidien Sarmayeh.
7h05 Téhéran Le ministère de l'Intérieur rejette la demande du candidat à la présidentielle Mir Hossein Moussavi de tenir lundi une marche de protestation contre les résultats de l'élection.
3h30 Paris La presse française a peu de doute sur l'irrégularité de la présidentielle iranienne et en évoquant une éventuelle "fraude massive", les éditorialistes pensent que le résultat est une "mauvaise nouvelle", non seulement pour les Iraniens mais aussi pour l'Occident.
3h10 Téhéran Les manifestants du "mouvement vert" sont montés sur les toits pour crier leur mécontentement, mais Mahmoud Ahmadinejad a comparé l'incident à "la passion (qui s'exprime) après un match de football".

DIMANCHE 14 JUIN
23h30 Téhéran Plusieurs médias étrangers accusent les autorités iraniennes d'avoir empêché leurs journalistes de couvrir les manifestations de protestation contre la réelection du président Mahmoud Ahmadinejad.
22h45 Paris La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade appelle les autorités iraniennes "à faire preuve de mesure et de prudence" face à ceux qui contestent la réélection annoncée vendredi du président Ahmadinejad.
21h20 Londres Amnesty International appelle les autorités iraniennes à ouvrir immédiatement une enquête sur la répression, menée par les forces de sécurité, contre les manifestants.
20h15 Israël Un Iran doté de l'arme nucléaire constituerait la plus grande menace pour Israël et le monde, affirme le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
20h10 Prague L'ancien président tchèque Vaclav Havel, artisan de la chute du communisme dans son pays en 1989, dénonce des déclarations "dangereuses" du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
19h50 La Haye
Il "semble certain" que l'élection présidentielle en Iran a été "influencée", affirme le ministre néerlandais des Affaires étrangères, alors qu'environ 200 manifestants ont protesté à La Haye contre les résultats du scrutin.
19h25 Berlin Les autorités iraniennes ont empêché les journalistes des chaînes de télévision publiques allemandes de rendre compte des manifestations, déplorent leurs rédacteurs en chef dans une lettre à l'ambassadeur d'Iran.
19h15 Paris Le représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan, Pierre Lellouche, redoute que la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad "donne une bonne excuse" aux partisans en Israël d'une attaque contre ce pays.
18h35 Rome L'Italie suit "avec attention et inquiétude" la situation en Iran, selon un communiqué du ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini.
18h25 Bagdad Le président irakien, Jalal Talabani, félicite son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, pour avoir obtenu "la confiance et l'appui de (son) peuple".
18h00 Moscou Le président russe Dmitri Medvedev rencontrera cette semaine son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad, indique un haut responsable du Kremlin.
17h50 Bruxelles Environ 200 personnes, pour la plupart des Iraniens résidant en Belgique, ont manifesté devant l'ambassade d'Iran à Bruxelles.
17h45 Londres Environ 200 personnes ont manifesté dimanche après-midi devant l'ambassade d'Iran à Londres, pour réclamer un changement dans le pays et protester contre le résultat de l'élection présidentielle.
16h50- Paris Quelque 80 Iraniens sont rassemblés place du Trocadéro à Paris pour protester contre le résultat de la présidentielle en Iran et réclamer des élections "libres et démocratiques".
16h30- Londres
Le groupe public de radio-télévision britannique BBC indique que les satellites diffusant ses programmes au Proche-Orient et en Europe étaient la cible d'un brouillage important "en provenance d'Iran".
16h05- Téhéran
Hossein Moussavi, déclare avoir soumis au Conseil des gardiens de la Constitution une demande d'annulation du résultat du scrutin pour irrégularités.
15h40- Washington
Le vice-président américain Joe Biden estime qu'il existe "de vrais doutes" sur la victoire de Mahmoud Ahmadinejad.
15h05- Téhéran
Le candidat battu à la présidentielle iranienne, Mir Hossein Moussavi, appelle ses partisans à maintenir "pacifiquement" leur "opposition" aux résultats du scrutin.
13h55- Téhéran
Mahmoud Ahmadinejad,déclare que "les plus de 84% de participation (...)" constituent "un camouflet majeur (...) pour le système oppressif qui dirige le monde".
13h50- Téhéran
Des policiers iraniens tirent au moins quatre ou cinq coups de pistolet en l'air pour forcer les manifestants à reculer sur une avenue de Téhéran.
13h45- Téhéran
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad répète que le dossier du nucléaire iranien appartenait "au passé", lors de sa première conférence de presse depuis sa réélection proclamée samedi. Il ajoute que son pays est prêt à lancer "une étude globale pour le désarmement nucléaire dans le monde".
13h40- Téhéran
Mahmoud Ahmadinejad déclare que le taux de participation et le résultat du scrutin constituaient un camouflet pour "le système oppresseur" qui dirige le monde.
13h35- Téhéran Mahmoud Ahmadinejad répète lors d'une conférence de presse que le dossier nucléaire iranien appartient "au passé".
12h55- Paris
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner estime qu'il n'y aura "pas de solution dans la brutalité et dans le développement d'activités militaires sans fin" en Iran.
12h50- Paris
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin appelle à "offrir un choix" à l'Iran, la "reconnaissance" internationale ou "de nouvelles sanctions" s'il ne lève pas les ambiguïtés sur son programme nucléaire, soupçonné de finalités militaires.
12h35- Paris
Henri Guaino, conseiller spécial de l'Elysée, assure sur Europe 1 que "ce qui se passe en Iran n'est une bonne nouvelle pour personne".
12h25- Dubai
Al-Arabiya, la chaîne de télévision d'information en continu à capitaux saoudiens, annonce que son bureau à Téhéran avait été fermé "pour une semaine", sans avancer de raisons.
12h18- Téhéran
Le chef-adjoint de la police, Ahmed Reza Radan, déclare qu'au moins 60 "organisateurs" des émeutes survenues samedi à Téhéran, après l'annonce de la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, ont été arrêtés.
11h30- Kaboul
Le président afghan Hamid Karzaï félicite son homologue iranien. "L'élection du Dr. Ahmadinejad avec une nette majorité des suffrages exprimés par le peuple iranien est un choix opportun permettant la poursuite du progrès et l'amélioration du bien-être de la nation iranienne".
11h25- Téhéran
De nouveaux heurts éclatent entre quelque 200 partisans de Mir Hossein Moussavi et la police, qui a fait usage de gaz lacrymogène.
10h25- Paris
Henri Guaino, conseiller spécial de l'Elysée, juge que la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'est"une bonne nouvelle pour personne, ni pour les Iraniens, ni pour la stabilité et la paix du monde".
06h50 - Téhéran
Plusieurs responsables réformateurs, partisans de Mir Hossein Moussavi, ont été arrêté, déclare un responsable du Front de la participation, Rajab-Ali Mazrouie.

SAMEDI 13 JUIN

23h20 - Bruxelles
La présidence tchèque de l'Union européenne se dit "préoccupée" par les "irrégularités présumées" au cours de l'élection présidentielle en Iran, et les "violences" qui ont suivi.
22h15- Téhéran
Mir Hossein Moussavi, a appelé ses partisans à rester calmes et à ne pas recourir à la violence. "Les irrégularités dans le scrutin présidentiel sont très graves et vous avez raison de vous sentir lésés", a-t-il déclaré à ses partisans.
"Dans le même temps, je vous demande fermement de n'agresser aucun individu et groupe, de ne pas perdre votre sang-froid et de vous abstenir de toute action violente", a-t-il affirmé.
22h- Téhéran
L'association de l'ancien président réformateur iranien Mohammad Khatami appelle à l'annulation de l'élection présidentielle et à l'organisation d'un nouveau scrutin.
L'Association du clergé combattant, dont Mohammed Khatami est l'un des fondateurs, se déclare préoccupée par "un trucage massif des voix".
21h40- Paris
La France "prend note" de la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad annoncée à Téhéran mais aussi de la "contestation" des résultats par deux de ses adversaires, déclare samedi le ministère des Affaires étrangères.
21h- Rome
"Je crois que l'Iran doit participer au sommet des ministres des Affaires étrangères du G8 à Trieste. C'est un interlocuteur important pour le Pakistan et l'Afghanistan, même si, comme vous le savez, l'Italie suit la ligne de la communauté internationale: non à la bombe atomique iranienne", déclare dans une interview à la RAI Franco Frattini, le chef de la diplomatie italienne.
20h20- Londres
La Grande-Bretagne a suivi "avec attention" l'élection présidentielle en Iran, mais ses résultats sont du ressort des autorités iraniennes, déclare le chef de la diplomatie britannique David Miliband.
20h10- Téhéran
Le premier réseau de téléphonie portable, qui est contrôlé par l'Etat, a été coupé à Téhéran. Depuis 22h (17h30 GMT), il n'y a plus de réseau portable et les téléphones ne fonctionnent plus.
19h50- Téhéran
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qualifie sa réélection de "grande victoire", ajoutant que le scrutin de vendredi avait été "totalement libre". Avec ce scrutin, "le peuple iranien a inspiré de l'espoir aux nations et déçu ceux qui lui souhaitent du mal", a-t-il dit dans une adresse télévisée à la nation.
19h45- Jérusalem
Israël a appelé la communauté internationale à agir "sans concession" contre l'Iran et notamment son programme nucléaire après la victoire du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle iranienne. " et l'aide apportée par ce pays à des organisations terroristes impliquées dans des tentatives de déstabilisation dans la région", a affirmé le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman.
19h40- Niagara Falls
Le Canada se dit "profondément préoccupé" par les informations faisant état d'"irrégularités" et d'actes "d'intimidation".
19h30- Paris
Le Parti communiste français s'inquiète du succès en Iran du président sortant Mahmoud Ahmadinejad, jugeant que "la réélection du plus dur n'est pas de bon augure".
19h25- Washington
La Maison Blanche dit suivre de près l'évolution de la situation en Iran au lendemain de la présidentielle, et se pencher en particulier sur les accusations d'irrégularités portées contre la victoire annoncée du président sortant Mahmoud Ahmadinejad. "Comme le reste du monde, nous sommes impressionnés par le débat vigoureux et par l'enthousiasme que cette élection a générés, en particulier chez les jeunes Iraniens", a dit le porte-parole du président Barack Obama, Robert Gibbs. "Nous continuons à suivre de près la situation dans son intégralité, y compris les informations faisant état d'irrégularités", a-t-il dit.
19h15- Ottawa
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton exprime l'espoir que le résultat de l'élection présidentielle en Iran reflète "la véritable volonté et le désir de la population".
19h-Téhéran
"Dictature, dictature"! Des milliers de partisans en colère de Mir Hossein Moussavi, battu à la présidentielle, ont provoqué des émeutes samedi dans le centre de Téhéran, lançant des pierres contre des policiers qui répliquaient à coup de gaz lacrymogène.
La capitale n'avait pas connu de telles violences depuis les émeutes estudiantines de juillet 1999.
18h15- Moscou
Le chef de la Commission des Affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe), Konstantin Kossatchev, espère que le président Mahmoud Ahmadinejad, réélu, ferait preuve de "davantage de compréhension et de sagesse à l'égard de la communauté internationale".
18h10- Paris
L'association Reporters sans frontières (RSF) dénonce la "censure massive" par l'Etat, en Iran, de la presse et notamment des sites internet dans le but de les "empêcher de rendre compte des fraudes qui ont entaché le premier tour des élections présidentielles".
18h05- Paris
Quelques dizaines de jeunes Iraniens, "choqués" par le résultat de la présidentielle en Iran et par les violences à Téhéran, se rassemblent "contre la fraude et la répression" devant la maison de la Radio à Paris.
18h- Madrid Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, estime que "quel que soit le vainqueur, je sais qu'il devra répondre à la volonté de dialogue, cette volonté de paix et de stabilité dans la région".
17h50 - Gaza
Le mouvement islamiste palestinien Hamas se félicite du résultat de l'élection présidentielle en Iran, qui constitue selon lui "la preuve du succès" du régime de Téhéran et "une victoire de la démocratie iranienne".
17h45 - Téhéran
Mir Hossein Moussavi met en cause le haut clergé chiite pour son "silence" face à ce qu'il a qualifié de "fraude" électorale.
16h30 - Ramallah
Jimmy Carter, ancien président des Etats-Unis affirme que la position de Washington vis à vis de l'Iran reste inchangée après cette élection.
16h25 - Caracas
Le président vénézuélien Hugo Chavez téléphone à Mahmoud Ahmadinejad pour le féliciter de sa réélection.
15h - Damas
Le président syrien Bachar al-Assad félicite Mahmoud Ahmadinejed pour sa réélection à la tête de la présidence iranienne.
14h30 - Téhéran Le réformateur iranien Mehdi Karoubi, arrivé quatrième à la présidentielle iranienne, a jugé les résultats annoncés par le ministère de l'Intérieur "illégitimes" et "inacceptables".
13h50- Téhéran
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qualifie la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad de "vraie fête" et le scrutin de "succès massif", selon la télévision d'Etat.
13h40- Téhéran
Le président iranien sortant Mahmoud Ahmadinejad a remporté l'élection présidentielle au premier tour avec 62,63% des voix, annonce le ministre de l'Intérieur Sadegh Mahsouli.
13h30- Téhéran
Le réformateur iranien Mehdi Karoubi, arrivé quatrième à la présidentielle, juge que les résultats annoncés par le ministère de l'Intérieur étaient "illégitimes" et "inacceptables", selon un communiqué.
13h15- Téhéran
Plusieurs milliers de partisans de Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux à l'élection présidentielle iranienne sont rassemblés place Vanak, au centre de Téhéran, lançant des slogans hostiles au gouvernement.
13h- Téhéran
La reconduction de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence iranienne va entraîner une "montée de la répression des opposants" et un "redoublement d'efforts pour se doter de la bombe atomique", dénonce le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, opposition). Le principal mouvement d'opposition iranienne a également accusé le pouvoir d'avoir gonflé les chiffres de participation "de 4 à 5 fois", et a affirmé que "plus de 85% des Iraniens ont boycotté le show électoral des mollahs".
12h20- Téhéran
Des jeunes partisans de Mir Hossein Moussavi affrontent la police dans plusieurs endroits de Téhéran. Avenue Africa et Place Vanak, une centaine de jeunes ont scandé des slogans en faveur de Mir Hossein Moussavi et crié "Mort au dictateur".
La police les a chargés à la matraque sans pour autant pouvoir les disperser totalement.
12h10- Téhéran
Le candidat à la présidentielle iranienne Mir Hossein Moussavi, donné perdant face au président sortant Mahmoud Ahmadinejad, proteste "vigoureusement contre les irrégularités visibles et nombreuses" du scrutin de vendredi. Il avertit qu'il ne "pliera pas à cette mise en scène dangereuse créée", dans un communiqué.
11h40- Jérusalem La victoire revendiquée du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle démontre la gravité de "la menace iranienne", indique le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon. "S'il y avait encore un espoir d'un changement en Iran, la réélection d'Ahmadinejad montre que la menace iranienne est d'autant plus grave ", affirme-t-il.
11h30- Téhéran
Le président sortant Mahmoud Ahmadinejad obtient 63,3% des votes sur la quasi-totalité des districts administratifs de l'Iran, selon des résultats partiels annoncés par le président de la commission électorale au ministère de l'Intérieur, Kamran Daneshjoo. Les résultats portent sur 346 des 366 districts. Mir Hossein Moussavi, un conservateur modéré, obtient 34,07% des voix.
08h45- Téhéran
Des heurts opposent la police à des partisans de Mir Hossein Moussavi, candidat à la présidentielle, après l'annonce des premiers résultats donnant une confortable avance à son rival Mahmoud Ahmadinejad. Ils sont rassemblés devant le QG de campagne de leur candidat. La police tente de les disperser à coups de bâton et de coups de pieds.
08h10- Téhéran Un conseiller du président iranien Mahmoud Ahmadinejad juge sa position renforcée après le scrutin et espère que cette "nouvelle situation" permettra une lutte sérieuse et immédiate contre la corruption de certains au sein des institutions, a-t-il dit à l'AFP.
03h30- Téhéran Les votes recueillis par le président iranien sortant Mahmoud Ahmadinejad enlèvent "tout doute" sur sa victoire, déclare le responsable de sa campagne électorale Mojtaba Samareh Hachemi, cité par l'agence Fars.
00h25- Los Angeles Par petits groupes, des exilés iraniens viennent voter dans un hôtel de Los Angeles, à l'extérieur duquel des opposants au régime de Téhéran dénonçaient une opération de légitimation voire une "mascarade". Comme dans une quarantaine de villes américaines, et malgré l'absence de relations diplomatiques entre Téhéran et Washington, un bureau de vote a été installé dans un grand hôtel à quelques centaines de mètres de l'aéroport international de Los Angeles.

VENDREDI 12 JUIN

22h40- Téhéran
Le candidat ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad va être réélu dès le premier tour de la présidentielle en Iran avec un peu plus de 50% des voix, indique un ancien haut responsable toujours proche du pouvoir.
22h10- Téhéran Le président sortant Mahmoud Ahmadinejad est en tête du scrutin présidentiel avec 69% des voix sur 19% des urnes ouvertes, annonce le président de la commission électorale au ministère de l'Intérieur, Karman Daneshjou.
21h30- Téhéran Le président sortant, l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, a remporté la présidentielle, annonce l'agence officielle Irna.
20h50- Téhéran Le candidat conservateur modéré Mir Hossein Moussavi revendique lui-même la victoire aux dépens du sortant Mahmoud Ahmadinejad, à l'occasion d'une conférence de presse vendredi soir à Téhéran.
20h30- Washington L'administration Obama déclare que son refus de voir l'Iran se doter de l'arme nucléaire était indépendant de l'issue de la présidentielle iranienne qui avait lieu le même jour.
20h- Téhéran L'affluence dans les bureaux de vote ne faiblit pas. L'heure de clôture du scrutin, ouvert à 08h (03h30 GMT), ne cesse d'être repoussée. De 18h, elle est passée à 20h puis 21h. Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur annonce la fermeture des bureaux à 22h (17h30 GMT).
18h10- Washington
Le président américain Barack Obama déclare qu'un changement était "possible" dans les relations entre les Etats-Unis et l'Iran après la présidentielle iranienne, quel qu'en soit le vainqueur.
16h30- Bagdad
Des milliers d'Iraniens vivant en Irak ou s'y trouvant en pèlerinage participent au scrutin présidentiel iranien, encadrés par un stricte dispositif de sécurité.
Des provinces kurdes irakiennes frontalières de l'Iran à Bassorah, la grande cité méridionale, en passant par Bagdad et les villes saintes chiites de Kerbala et Najaf, sont concernées
16h20- Téhéran
La participation à l'élection présidentielle iranienne sera d'"au moins 70%", déclare Mohsen Esmaïli, un membre du Conseil des gardiens de la constitution chargé de superviser les élections.
11h40– Téhéran
Les Iraniens se déplacent en masse. "La participation des électeurs est sans précédent", a dit Kamran Daneshjou, responsable de l'élection au ministère de l'Intérieur, cité par la chaîne de télévision Press-TV.
09h30- Bagdad Les Iraniens ont commencé à voter en masse vendredi pour élire leur président en choisissant entre l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad qui brigue un nouveau mandat et l'ex-Premier ministre Mir Hossein Moussavi
France Info - L'Express - France 2 - AFP

Libellés : , , , , , ,

lundi, juin 15, 2009

Coups de feu au rassemblement pro-Moussavi à Téhéran, un mortA Téhéran, l'opposition maintient la pression

Coups de feu au rassemblement pro-Moussavi à Téhéran, un mort

Dans les rues de Téhéran, lundi 15 juin, plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé. Nouvelle journée de manifestations monstres en Iran.
Dans les rues de Téhéran, lundi 15 juin, plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé.
AFP/BEHROUZ MEHRI
Dans les rues de Téhéran, lundi 15 juin, plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé.
Nouvelle journée de manifestations monstres en Iran. Après les rassemblements de ce week-end (Lire aussi "A Téhéran, confusion et explosion de colère"), plusieurs centaines de milliers de partisans de Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux à la présidentielle, ont envahi les rues de la capitale iranienne, lundi 15 juin, pour contester la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

Un mort

Selon des journalistes et des témoins sur place, cette manifestation monstre a dégénéré en affrontements qui auraient fait au moins un mort et plusieurs blessés. Un photographe iranien dit avoir vu le corps d'un homme tué d'une balle dans le front, dont il a pris une photo. La scène se passe devant une base de la milice islamique du bassidj. Les photos montrent aussi un groupe de manifestants s'en prenant à une base du bassidj, qui est en feu. Sur le toit d'un de ces bâtiments, des hommes en chemise blanche, portant des casques, auraient fait feu en direction des manifestants, dont plusieurs ont été blessés, raconte-t-il.

"Mort au dictateur"

Malgré l'interdiction de la manifestation par le ministère de l'intérieur, entre un million et demi et deux millions de personnes, selon des policiers, ont occupé l'avenue Azadi, aux cris de "mort au dictateur", "les Iraniens préfèrent la mort à l'humiliation" ou "Moussavi nous te soutenons". Nombre d'entre eux arboraient des bouts d'étoffe verte, la couleur de la campagne électorale du candidat malheureux, sur laquelle on pouvait lire : "Où est mon vote?" (voir aussi le porte-folio). Des affrontements ont éclaté avec les policiers aux abords de la place. Selon des témoins, des hommes en civil auraient également tiré, blessant plusieurs manifestants. Face à la tournure des événements, le président Ahmadinejad a repoussé à mardi une visite prévue lundi en Russie.

Fraudes

Mir Hossein Moussavi, qui conteste la victoire d'Ahmadinejad (élu officiellement avec 63% des voix), a participé à la manifestation. Juché sur le toit d'une voiture, il s'est dit "prêt à participer de nouveau à une élection présidentielle". L'ancien premier ministre continue d'affirmer que le scrutin était truqué et a déposé un recours devant le Conseil des gardiens de la Constitution dimanche pour obtenir l'annulation des résultats (Lire aussi : "Sur quoi se fondent les accusations de fraude en Iran"). Le Conseil doit le rencontrer mardi et devrait rendre sa décision le jour même.

Condamnations internationales

A Washington, le département d'Etat s'est dit "profondément préoccupé" par les violences post-électorales en Iran (Lire aussi : "Un revers pour la politique d'ouverture d'Obama"). Paris et Berlin ont convoqué l'ambassadeur d'Iran. Le président français a condamné les "violences contre les manifestants", appelant à faire "toute la lumière" sur les résultats de la présidentielle. Angela Merkel a condamné les arrestations de ce week-end et évoqué les "irrégularités" du scrutin.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné que la volonté du peuple devait être respectée alors que l'Union européenne a demandé à l'Iran d'enquêter sur l'élection.

Corée du Nord. Seule fausse note dans ce concert de condamnations, la Corée du Nord a transmis ses félicitations au président iranien pour sa réélection. Dans un message adressé dimanche, Kim Yong-Nam, le président du présidium de l'Assemblée populaire suprême exerçant à ce titre les fonctions de chef d'Etat, a souhaité à M. Ahmadinejad "de réussir dans son oeuvre responsable visant à faire échec aux pressions et interférences étrangères".

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
La Croix - Le Figaro - nouvelobs.com - AFP

Libellés : , , , ,

dimanche, juin 07, 2009

Deux corps provenant du vol AF 447 retrouvés dans l'Atlantique

Les équipes de secours brésiliennes ont retrouvé samedi deux corps masculins

Les équipes de secours brésiliennes ont retrouvé samedi deux corps masculins provenant de l'Airbus d'Air France qui s'est abîmé dans l'Atlantique, et les enquêteurs ont indiqué que des dysfonctionnements avaient été décelés avant la catastrophe sur les détecteurs de vitesse de certains autres Airbus A330.
Récupération de débris provenant du vol AF 447 par un hélicoptère de l'armée de l'air brésilienne. Les équipes de secours brésiliennes ont retrouvé samedi deux corps masculins provenant de l'Airbus d'Air France qui s'est abîmé dans l'Atlantique, ainsi que différents débris et les enquêteurs ont indiqué que des dysfonctionnements avaient été décelés avant la catastrophe sur les détecteurs de vitesse de certains autres Airbus A330. (Reuters/Armée de l'air brésilienne)

Récupération de débris provenant du vol AF 447 par un hélicoptère de l'armée de l'air brésilienne. Les équipes de secours brésiliennes ont retrouvé samedi deux corps masculins provenant de l'Airbus d'Air France qui s'est abîmé dans l'Atlantique, ainsi que différents débris et les enquêteurs ont indiqué que des dysfonctionnements avaient été décelés avant la catastrophe sur les détecteurs de vitesse de certains autres Airbus A330. (Reuters/Armée de l'air brésilienne)

Outre les corps, la marine et l'armée de l'air brésiliennes ont récupéré des débris, dont un fauteuil bleu avec un numéro de série correspondant au vol AF 447, un sac à dos contenant une carte de vaccination et une mallette avec un billet Air France à l'intérieur.

"Ce matin à 08h14, nous avons eu la confirmation du repêchage de débris et de corps appartenant au vol d'Air France"
Des avions et des bâtiments brésiliens sillonnent une zone de l'Atlantique à 1.100 km au nord-est des côtes brésiliennes, depuis la disparition, avec 228 personnes à bord, de l'Airbus A330-200 qui assurait la liaison entre Rio de Janeiro et Paris.
Jusqu'à présent, les équipes de recherche avaient récupéré des débris dans l'océan mais il s'est avéré qu'ils n'avaient rien à voir avec l'Airbus accidenté.
L'accident de cet Airbus est la catastrophe aérienne la plus meurtrière au monde depuis 2001 et la pire en 75 ans d'histoire de la compagnie Air France.

Une succession rapide d'incidents techniques

L'A330-200 semble avoir rencontré une succession rapide d'incidents techniques après être entré dans une zone de fortes turbulences au-dessus de l'Atlantique.
Le BEA ou Bureau d'enquêtes et d'analyses, chargé de l'enquête, a établi que l'appareil avait envoyé 24 messages de panne automatiques entre 02h10 et 02h14 GMT lundi, avant de disparaître. L'un d'eux montrait des indications incohérentes des capteurs de vitesse.
Le BEA a révélé samedi qu'Airbus avait décelé des dysfonctionnements sur les détecteurs de vitesse de ses avions A330 avant la catastrophe et invité ses clients à les changer.

Air France changera toutes les sondes de mesure de la vitesse aérodynamique

Air France a révélé samedi sa décision de changer toutes les sondes permettant de mesurer la vitesse aérodynamique d'un avion sur sa flotte d'Airbus A330/340 plus d'un mois avant la catastrophe du vol AF 447.

"Le programme a été lancé le 27 avril 2009. Sans préjuger d'un lien avec les causes de l'accident, Air France a accéléré ce programme et rappelle les consignes en vigueur émises par le constructeur pour faire face à la perte d'information anémométrique"
Dans son communiqué, Air France explique que des défauts de fonctionnement des sondes Pitot, le nom de ces capteurs, sur des Airbus A320 avaient amené le constructeur à édicter en septembre 2007 une recommandation de changer les sondes.
"Cette recommandation a été appliquée par Air France sur les A320 où de tels incidents par ingestion d'eau avaient été observés. Elle n'a pas été appliquée sur ses A340/330 en l'absence d'incidents constatés. A partir de mai 2008, Air France observe des incidents de pertes d'information anémométrique en vol en croisière sur A340 et A330. Ces événements sont analysés avec Airbus comme découlant d'un givrage des sondes, la panne disparaissant au bout de quelques minutes."

La recherche des boîtes noires

Les enquêteurs espèrent récupérer les "boîtes noires" de l'avion pour obtenir davantage d'informations mais craignent de ne jamais les retrouver. "Voici ce que nous cherchons au milieu de l'océan Atlantique," a déclaré le patron du BEA en tenant la petite balise, de forme cylindrique, qui est attachée aux enregistreurs de vol et conçue pour émettre des signaux pendant 30 jours.
"Nous n'avons absolument pas aujourd'hui la garantie que la balise des boîtes noires soit toujours attachée aux enregistreurs."
Pour localiser les "boîtes noires", qui peuvent reposer à une profondeur comprise entre 864 et 4.000 mètres, la France va envoyer sur zone un sous-marin à propulsion nucléaire doté d'équipements sonar ultraperfectionnés.

L'avion avait traversé une zone orageuse

Lors du point de presse, Météo France a confirmé que l'avion avait traversé une zone orageuse mais sans que ces conditions aient un caractère exceptionnel.

Libellés : , , , ,

mercredi, juin 03, 2009

Vol AF447 - Plusieurs navires sur la zone présumée du crash

Vol Rio-Paris
Vol AF447
Vol AF447
Vol AF447
Carte interactive : les opérations de recherche
Des familles déjà soumises à des tests ADN
Des familles fatiguées, tristes mais dignes
Crashs : comment rescapés et familles gèrent l'après
famille proche disparus Français Airbus vol AF447
Infographie - Découvrez le tracé du vol tragique entre Rio et Paris, et suivez les opérations de recherches sur notre carte interactive.
Les familles des disparus de l’A330 ont été regroupées dans un hôtel à Roissy. Des psychologues sont à leurs côtés.
Le procureur de la République de Bobigny a rencontré mardi à Roissy des proches des 73 passagers français de l'A330 reliant Rio à Paris.
Chaque catastrophe aérienne fait revivre des moments douloureux aux rescapés ou aux familles des victimes.
Vol AF 447
Vol AF447
Vol AF447
Vol AF 447
Borloo : 29 jours pour retrouver les boîtes noires
Les images des recherches
Retrouver les boîtes noires : une mission impossible ?
Après le drame, le premier vol Paris-Rio sous tension
Jean-Louis Borloo a confirmé mardi à l'assemblée nationale que la France était dans une course contre la montre pour repérer et récupérer les boîtes noires de l'avion Air France.
D'importants moyens militaires sont mobilisés pour tenter de retrouver l'avion d'Air France. La piste d'une lueur aperçue par une pilote a été prise en compte.
L'urgence est maintenant de récupérer les boîtes noires de l'A330 disparu. La tâche s'annonce très difficile du fait de la profondeur des fonds marins.
Le drame n'a pas empêché les vols de reprendre dès lundi soir. Une équipe de TF1 a embarqué dans le premier vol après la catastrophe.
Trois navires marchands naviguent mercredi matin dans la zone présumée du crash de l'Airbus A330 d'Air France. Ils ont été déroutés ces dernières heures afin de participer aux recherches, notamment pour retrouver d'éventuels survivants, et devraient être rejoints dans la matinée par un patrouilleur de la marine brésilienne, puis par une frégate et une corvette. Une fois sur zone, le patrouilleur commencera les travaux de récupération des débris qui ont été localisés. Ces débris sont bien, selon le gouvernement brésilien, ceux de l'Airbus disparu avec 228 personnes à bord. "Il n'y a aucun doute", a déclaré mardi le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim. Selon l'état-major français, les débris trouvés par l'armée de l'air brésilienne sont "une piste très sérieuse".

La France a de son côté décidé de dépêcher sur place son navire de recherche et d'exploration sous-marine "Pourquoi pas", équipé de deux robots sous-marins, afin de tenter de repérer l'épave et les boîtes noires qui gisent probablement par plusieurs km de profondeur. Celles-ci émettent en principe pendant un mois un signal permettant de les localiser jusqu'à 6.000 mètres de profondeur.

"Aucune hypothèse" privilégiée

Depuis 24 heures, plusieurs appareils brésiliens faisaient des recherches conjointement avec la France, les Etats-Unis et l'Espagne, au milieu de l'Atlantique pour tenter de repérer l'épave du vol AF 447 assurant la liaison Rio-Paris, disparu dans la nuit de dimanche à lundi. La zone de la chute de l'avion -située à un millier de km des côtes du Brésil et 2000 km des côtes sénégalaises- avait été délimitée grâce aux derniers messages techniques émis par l'appareil.

La collecte des débris pourra peut-être permettre aux spécialistes français, qui ont été chargés de l'enquête par le Brésil, de percer le mystère de la disparition soudaine du vol AF 447. Dans l'attente d'éléments matériels, les responsables français ont appelé à la prudence face aux premières explications avancées, notamment sur la possibilité que l'avion ait été touché par la foudre dans une zone dangereuse où se rencontrent des masses d'air des deux hémisphères, appelée "pot au noir". Le dépouillement des données envoyées automatiquement par l'Airbus avait fait apparaître une "succession d'une dizaine de messages techniques" signalant des pannes, selon Air France. "Aucune hypothèse" n'est "pour l'heure privilégiée", a rappelé le Premier ministre français, François Fillon, devant le Parlement.

Les 228 personnes qui se trouvaient à bord de l'avion étaient de 32 nationalités. Parmi elles, il y avait 72 Français, 59 Brésiliens et 26 Allemands. Le Brésil a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes, alors que, à Paris, un office œcuménique sera célébré à la cathédrale Notre-Dame mercredi en présence de Nicolas Sarkozy.