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lundi, mai 21, 2007

Microsoft paiera 6 milliards de dollars pour aQuantive


Microsoft rachète aQuantive pour six milliards de dollars - Si la publicité a su depuis longtemps s’adapter continuellement aux technologies et aux époques, Internet a clairement représenté une planche de salut dans ce domaine. La publicité en ligne connaît depuis quelques années un tel essor qu’elle a propulsé sur le devant de la scène des sociétés comme RealMedia ou DoubleClick, tandis qu’elle permettait à d’autres, comme Google, de se diversifier. C'est maintenant Microsoft qui annonce le rachat d'aQuantive pour six milliards de dollars, se montrant ainsi prêt à offrir une prime de 85% pour mettre la main sur l'un des derniers grands acteurs indépendants du marché de la publicité sur internet. L'opération est la plus importante acquisition jamais réalisée par Microsoft. Le groupe paiera cash $66,50 par action aQuantive. Le titre s'envolait de 77,4% à $63,62 en début de séance sur le Nasdaq. Microsoft cédait au même moment 0,8% à $30,74. L'opération marque la poursuite du mouvement de consolidation rapide du marché de la publicité en ligne, déclenché il y a à peine plus d'un mois par le rachat de DoubleClick par Google pour 3,1 milliards de dollars. Yahoo a depuis conclu la reprise des 80% du capital de Right Media qu'il ne détenait pas encore pour 680 millions et, jeudi, le britannique WPP a annoncé l'acquisition de 24/7 Real Media pour 649 millions. En décembre, Publicis avait mis la main sur l'agence spécialisée dans la publicité en ligne Digitas pour $1,3 milliard. Microsoft explique que le rachat d'aQuantive - dont le siège se trouve à Seattle, lui permettra d'accélérer son développement dans la publicité sur internet en intégrant ses outils de gestion d'achat et de vente d'espaces publicitaires.
"Cette opération permet à notre activité publicitaire d'atteindre un nouveau niveau et nous sommes déterminés à prendre une plus grosse part de ce gâteau de 40 milliards de dollars, qui continue d'augmenter".
Microsoft prévoit de boucler l'acquisition lors de son prochain exercice, qui débutera en juillet 2007. Il prévoit que l'intégration d'aQuantive se traduira par une augmentation de son chiffre d'affaires et de ses dépenses d'exploitation sur l'exercice 2008 mais qu'elle ne modifie pas ses perspectives de bénéfices. ValueClick, dernier acteur indépendant du marché de la publicité en ligne, gagnait 12,5% en début de séance. AQuantive a notamment développé une technologie de ciblage des publicités sur internet baptisée Atlas qui offre des services de développement de sites via sa filiale Avenue A/Razorfish et qui exploite un réseau de publicité en ligne permettant d'une part de rapprocher acheteurs et vendeurs d'espaces, d'autre part de cibler les publicités en fonction du comportement des internautes. Microsoft estime que son rachat lui permettra de développer ses relations avec les annonceurs, les agences de publicité et les éditeurs de sites tout en assurant la promotion des logiciels et services de sa division internet grand public MSN. Le rachat d'aQuantive doit aussi permettre à Microsoft de se renforcer dans les nouveaux services internet, comme la VOD et la télévision en ligne, et dans la publicité multi-plates-formes reliant médias traditionnels et nouveaux médias. - Microsoft casse sa tirelire pour rester dans le coup - Hi Media: toujours entouré dans une actualité sectorielle porteuse - Datanews - Trading Sat - Les Échos - Présence PC

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jeudi, mai 17, 2007

François Fillon est nommé premier ministre en France


François Fillon nommé Premier ministre en France - François Fillon, est un proche Nicolas Sarkozy, considéré comme un modéré, a été nommé aujourd'hui Premier ministre par le nouveau chef de l'Etat qui veut engager rapidement des réformes. François Fillon a reçu dans l'après-midi Jean-Louis Borloo, Xavier Bertrand, Michèle Alliot-Marie, Rachida Dadi, l'UDF Hervé Morin et l'ex-ministre socialiste Bernard Kouchner. Leur visite à Matignon semblait confirmer leur appartenance à la prochaine équipe gouvernementale. Jean-Louis Borloo, qui a en outre été reçu par le chef de l'Etat à l'Elysée, aurait un grand ministère de la stratégie économique, des entreprises et de l'emploi et Bernard Kouchner, symbole d'ouverture à gauche, celui des Affaires étrangères. Xavier Bertrand, qui était cité pour le ministère des finances, aurait en fait un portefeuille de la Réforme ou des affaires sociales. Le député Eric Woerth, trésorier de l'UMP et de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, hériterait de celui des finances et partagerait Bercy avec Jean-Louis Borloo, ex-ministre de l'Emploi. Le maire de Bordeaux et ancien Premier ministre Alain Juppé serait le seul ministre d'Etat, avec un portefeuille englobant environnement et développement durable, gestion de l'eau, énergie et transports, dit-on de sources proches de la direction de l'UMP et du chef de l'Etat. L'ex-ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, reçue elle aussi jeudi à l'Elysée, hériterait d'un ministère de la Sécurité intérieure et Brice Hortefeux, fidèle lieutenant de Nicolas Sarkozy et également reçu par lui, ferait aussi partie du gouvernement, dit-on de mêmes sources. Selon un proche du chef de l'Etat, il hériterait d'un ministère englobant la coopération, l'aide au développement, l'immigration et l'intégration. Le ministère de la Défense reviendrait à Hervé Morin, président du groupe UDF à l'Assemblée nationale, qui serait le seul représentant des centristes parmi les ministres. Un moment attribuée par la rumeur à un autre député UDF, Maurice Leroy, l'agriculture et les négociations commerciales reviendraient à l'ex-ministre du Commerce extérieur Christine Lagarde, familière des négociations à l'OMC. L'éducation irait à Xavier Darcos, qui a déjà été ministre de l'Enseignement scolaire, et la culture à Christine Albanel, ancienne collaboratrice du président Jacques Chirac et présidente de l'Etablissement public de Versailles. L'ex-porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, aurait pour sa part le portefeuille de la justice et la députée et porte-parole de l'UMP Valérie Pécresse celui de l'enseignement supérieur et de la recherche. La députée européenne Roselyne Bachelot, très proche de François Fillon qui tenait à ce qu'elle soit au gouvernement, se verrait confier le portefeuille de la Santé et des Sports. Sont également cités par plusieurs sources pour un portefeuille social la députée UMP Christine Boutin et l'ex-secrétaire général de l'Elysée Frédéric Salat-Barroux, mais plutôt pour un secrétariat d'Etat. De fait, en plus des 15 ministres, dont sept ou huit femmes, parité oblige, plusieurs secrétaires d'Etat pourraient être nommés vendredi, dont Jean-Pierre Jouyet, ancien collaborateur du Premier ministre socialiste Lionel Jospin, aux Affaires européennes. Selon une source proche du chef de l'Etat, ce pourrait être aussi le cas de l'ex-"M. Economie" du Parti socialiste Eric Besson, qui aurait un portefeuille de la prospective économique. Le président d'Emmaüs-France, Martin Hirsch, plutôt classé à gauche, à qui Nicolas Sarkozy a déjà demandé de réfléchir à la mise en oeuvre d'un revenu de solidarité active, pourrait aussi être secrétaire d'Etat - une source proche de la direction de l'UMP parle du logement. Enfin, Nicolas Sarkozy a reçu une des jeunes pousses de l'UMP, Rama Yade, mais on ignore si c'était pour lui proposer un poste au gouvernement. L'ancien ministre socialiste des Affaires étrangères, Hubert Védrine, un temps pressenti pour le Quai d'Orsay, ne serait pas au gouvernement mais se verrait confier une mission comme son ancien collègue Claude Allègre. François Fillon la Force tranquille. - François Fillon, Premier ministre de Sarkozy - RFI - EasyBourse.com - Boursier.com - Aujourd'hui Le Maroc

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mardi, mai 15, 2007

Jacques Chirac appelle les Français à rester unis et solidaires


Jacques Chirac fait ses adieux aux Français - Le président français Jacques Chirac a appelé les Français à rester "unis et solidaires", dans son discours d'adieux après douze années passées à la tête de l'Etat, affirmant partir "avec la fierté du devoir accompli.
"Demain, je transmettrai les pouvoirs que j'ai exercés en votre nom à Nicolas Sarkozy, notre nouveau président de la République. Je le ferai avec la fierté du devoir accompli et aussi avec une grande confiance dans l'avenir de notre pays".
La passation de pouvoir entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy doit avoir lieu mercredi en fin de matinée. Après un dernier entretien, le président sortant quittera définitivement le palais où il vit et travaille depuis 1995. "Une Nation, c'est une famille", a-t-il souligné dans son dernier discours, qui a duré environ cinq minutes, invitant ses compatriotes de rester "toujours unis et solidaires".
"Bien sûr, nous sommes profondément divers. Bien sûr, il peut y avoir des différences de conception, des divergences de vue. Mais nous devons, dans le dialogue, dans la concorde, nous retrouver sur l'essentiel. C'est comme cela que nous continuerons à avancer. Unie, et en poursuivant sur la voie engagée, la France s'affirmera comme une terre exemplaire de progrès et de prospérité".
Le président a aussi dit sa fierté d'avoir eu "le très grand honneur" de servir les Français.
"Je veux vous dire la force du lien qui, du plus profond de mon coeur, m'unit à chacune et à chacun d'entre vous. Ce lien, c'est celui du respect, c'est celui de l'admiration, c'est celui de l'affection pour vous, pour le peuple de France et je veux vous dire à quel point j'ai confiance en vous, à quel point j'ai confiance en la France".
Jacques Chirac, qui a reçu dans l'après-midi la démission du gouvernement du Premier ministre Dominique de Villepin, a achevé son message en adressant ses voeux à son successeur. Le nouveau président "aura à coeur de conduire notre pays plus avant sur les chemins de l'avenir", a-t-il assuré.
"Tous mes voeux l'accompagnent dans cette mission, qui est la plus exigeante et la plus belle qui soit, au service de notre Nation. Cette Nation magnifique que nous avons en partage. La France, notre Nation, mes chers compatriotes, nous devons toujours en être profondément fiers".
L'avenir public de Jacques Chirac se dessinera à l'ombre de sa Fondation, qui verra le jour à l'automne et sera présidée par l'ancien président du Fonds monétaire international Michel Camdessus.
"Dès demain, je poursuivrai mon engagement dans ces combats pour le dialogue des cultures et pour le développement durable. Je le ferai en apportant mon expérience et ma volonté d'agir pour faire avancer des projets concrets en France et dans le monde."
Après avoir quitté l'Elysée, où ils vivaient depuis douze ans, Jacques et Bernadette Chirac devraient partir en vacances, sans doute au Maroc. Le couple présidentiel, qui vivait à l'Elysée, s'installera dans un grand appartement prêté par la famille de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri situé quai Voltaire, à Paris.
- Chirac transmettra ses pouvoirs à Sarkozy "avec fierté" - Chirac, fier du devoir accompli, adresse ses voeux à Sarkozy - Radin Rue - Canoë - RTL.fr - RFI

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samedi, mai 12, 2007

Gordon Brown lance enfin sa campagne


Gordon Brown
Après dix ans d'attente, Gordon Brown entre en piste - L'Ecossais veut succéder à Tony Blair à la tête du Labour et du gouvernement britannique. Après dix ans d'attente et d'une impatience à peine dissimulée ces derniers temps, Gordon Brown a annoncé qu'il briguera le poste de Premier ministre vendredi, fort de l'adoubement de Tony Blair, qui a fixé son départ au 27 juin.
"L'un de mes premiers actes de Premier ministre sera de rétablir le pouvoir du Parlement afin de rétablir la confiance dans la démocratie britannique"
Gordon Brown est considéré comme plus orthodoxe que Tony Blair. Il devrait prendre la tête d'un New Labour devancé par le Parti conservateur dans les sondages depuis plus d'un an.
"Je vais écouter et je vais apprendre. Je m'efforcerai de répondre aux aspirations du peuple. Je veux diriger un gouvernement suffisamment humble pour connaître sa place, celle où je m'efforcerai toujours d'être, c'est-à-dire du côté du peuple"
Ayant l'avantage sur Tony Blair de ne pas être tenu pour responsable de la participation du Royaume-Uni à la très impopulaire guerre en Irak, Gordon Brown a admis que des erreurs ont été faites et ajouté qu'il se rendrait sur place au cours d'une tournée au Proche-Orient dans les prochaines semaines. Il a affirmé que Londres respecterait ses obligations envers le peuple irakien, dans le cadre de la résolution des Nations unies, pour promouvoir la démocratie. Et d'annoncer une inflexion dans les prochains mois:
"Nous devons nous concentrer davantage sur la réconciliation politique en Irak, (...) sur le développement économique".
Tony Blair a dit de lui vendredi:
"Il possède une rare et assez extraordinaire compétence, un formidable talent à mettre au service de notre pays. Il a montré dans sa gestion exemplaire de l'économie (...) qu'il avait la force, le jugement et l'expérience qui font un grand Premier ministre."
La tradition britannique veut que le chef du parti majoritaire à la Chambre des communes dirige également le gouvernement, et le chancelier de l'Echiquier ne devrait pas rencontrer d'opposition à son ascension. Gordon Brown ne fait pourtant pas l'unanimité. Dans un scrutin, qui ne devrait pas avoir lieu avant 2009, Gordon Brown devrait affronter le jeune chef du Tory, David Cameron, parfois comparé au jeune et charismatique Tony Blair des débuts. Tony Blair et Gordon Brown sont devenus députés ensemble en 1983, ont partagé le même bureau et songé tous deux à briguer la direction du Labour à la mort de son chef John Smith en 1994. La légende veut qu'ils aient pactisé dans un restaurant de Londres: Tony Blair prendrait la tête du parti et Gordon Brown les Finances pendant six ans, après quoi le Premier ministre lui laisserait la place. Mais les années ont passé et Tony Blair a conduit le New Labour à trois victoires électorales et les journaux britanniques ont rapporté d'innombrables disputes entre les deux hommes. Tony Blair était au début favorable au passage à l'euro, mais Gordon Brown a posé de telles conditions que le chef du gouvernement a dû renoncer. Une fois aux Finances, il a tenu la promesse du Labour de geler le taux d'imposition sur le revenu et d'augmenter la dépense publique; il a également accordé son indépendance à la Banque d'Angleterre, osant lui confier le contrôle des taux d'intérêt. En ce qui concerne les liens transatlantiques, on le dit proche des démocrates. Dans les milieux d'affaires, l'accession de Gordon Brown aux plus hautes responsabilités suscite quelques inquiétudes et l'on espère qu'il réduira les impôts et simplifiera les démarches administratives. Le futur Premier ministre devra aussi composer avec les syndicats qui l'attendent sur des dossiers délicats. - Tony Blair quittera le pouvoir le 27 juin - Tony Blair annonce son départ pour le 27 juin - Le Figaro - Tribune de Genève - Boursier.com - Radio-Canada

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jeudi, mai 10, 2007

Tony Blair quittera Downing Street le 27 juin


Tony Blair quittera le pouvoir le 27 juin - Tony Blair vient dannoncer qu'il quittera le pouvoir le 27 juin, dix ans après l'avoir conquis sous la bannière du travaillisme auquel il avait donné un nouvel élan. Il a ausi annoncé sa démission de la direction du Parti travailliste dont il a présidé la rénovation et le recentrage. Cette décision ouvre la voie à une bataille pour sa succession à la tête du Labour. Gordon Brown est le grand favori à sa succession. Le nouveau leader du Parti travailliste deviendra automatiquement le nouveau Premier ministre britannique.
"J'ai été le Premier ministre de ce pays pendant un peu plus de dix ans. Je crois que c'est assez long, non seulement pour moi, mais également pour le pays. Parfois, la seule façon de maîtriser l'attirance pour le pouvoir, c'est de l'abandonner."
Blair n'est que le second Premier ministre en un siècle à avoir été au pouvoir pendant dix ans. Mais son bilan est terni par l'intervention en Irak et par une affaire de corruption. - Tony Blair quittera Downing Street le 27 juin - Tony Blair démissionnera le 27 juin - Le Figaro - Romandie.com - EuroNews - Europe 1

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mercredi, mai 09, 2007

Banque mondiale: Wolfowitz suspecté de conflit d'intérêts


Pression croissante sur Wolfowitz - Le comité d'éthique ad hoc chargé d'enquêter sur la spectaculaire hausse de salaire accordée par le président de la Banque Mondiale à sa compagne Shaha Riza estime qu'il a violé le règlement intérieur. Paul Wolfowitz a trois jours pour s'expliquer. Le conseil d'administration de la Banque Mondiale pourrait décider de démissionner son président en fin de semaine. L'étau se resserre un peu plus sur le président de la Banque Mondiale. Le comité d'éthique chargé d'enquêter sur la forte hausse de salaire dont a bénéficié sa compagne estime que Paul Wolfowitz a violé les règlements de l'institution en intervenant dans le processus de promotion et d'augmentation de Shaha Riza. Selon une source proche du conseil d'administration de la Banque Mondiale, la commission a jugé qu'il y avait effectivement eu conflit d'intérêts. La commission, qui a présenté lundi ses conclusions à l'intéressé, ne formule toutefois aucune recommandation sur les conséquences à tirer pour son avenir. L'ancien numéro deux du Pentagone, l'un des principaux promoteurs de la guerre en Irak, s'est vu accorder trois jours pour répondre aux conclusions de la commission. Une réunion des 24 membres du conseil d'administration est ensuite prévue pour examiner le rapport, peut-être vendredi, et pour décider de son sort. Lundi, Kevin Kellems, l'un des deux principaux conseillers de Paul Wolfowitz a démissionné, invoquant la crise actuelle qui l'empêcherait d'agir efficacement à la tête de l'institution. Il avait en fait contribué à envenimer l'affaire par ses déclarations. Interrogé par la presse, Kevin Kellems avait assuré que l'augmentation de salaire octroyé par Paul Wolfowitz à Shaha Riza avait reçu le feu vert du Conseil d'administration. Or, les administrateurs ont affirmé qu'ils n'avaient pas été informés de cette promotion et qu'ils l'avaient encore moins approuvé. Paul Wolfowitz continue de faire face à la fronde des principaux actionnaires européens.
"C'est impossible pour la Banque Mondiale d'aller parler partout de bonne gouvernance sans qu'il y ait une bonne gouvernance à l'intérieur de la Banque"
La veille, le ministre néerlandais des Finances, Wouter Bos, soulignait à Bruxelles la nécessité de ne pas nuire à l'image de la Banque mondiale qui douffre d'un risque de réputation
"La Banque mondiale ne peut faire du bon travail que si elle a bonne réputation".
En fin de semaine dernière, plus de 700 employés de la Banque mondiale ont signé une lettre dans laquelle ils expriment leur inquiétude et réclament un règlement rapide de la crise. Mais il n'est pas exclu, dit-on de source proche du dossier, que Washington mette tout son poids dans la balance pour permettre à Paul Wolfowitz de rester, en faisant pression sur les directeurs, notamment les Européens. La Maison Blanche a dit à plusieurs reprises que le président George Bush avait toute confiance en Paul Wolfowitz, qui se présente comme la victime d'une campagne de dénigrement. Le conseil d'administration, qui a jusqu'ici tergiversé dans l'attente d'une décision de la Maison Blanche, pourrait donc être conduit à prendre la décision sans précédent de démettre le président de la Banque Mondiale. - Première victime à la Banque mondiale Le scandale de la Banque mondiale fait une nouvelle victime - Trends-Tendances - Boursorama - nouvelobs.com - Libération

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mardi, mai 08, 2007

Thomson Corp va racheter Reuters pour 13 milliards d'euros


Médias: Thomson et Reuters, une fusion à 13 milliards d'euros - Thomson Corp et Reuters discutent bien fusion. Un mariage à 8,8 milliards de livres sterling, soit près de 13 milliards d'euros. Son dernier cours vendredi atteignait 615,75 pence. Dans un communiqué commun publié mardi, les deux groupes précisent que les actionnaires de Reuters recevront 352-1/2 pence en numéraire et 0,1600 action Thomson pour chacun de leurs titres, soit l'équivalent de 697 pence par action sur la base des cours de clôture de lundi. Cela représenterait une prime de 42% sur le cours de clôture de Reuters jeudi, la veille du jour où le groupe britannique a annoncé avoir été approché. L'action Reuters, qui avait bondi de 25% vendredi, prenait 4,67% à 644-1/2 pence en fin de matinée la Bourse de Londres mardi. Le titre a inscrit dans les premiers échanges un nouveau plus haut de cinq ans à 659p. Thomson a clôturé lundi à 47,23 dollars canadiens, valorisant l'entreprise environ 30,8 milliards de dollars canadiens. La nouvelle entité qui sera cotée dans les deux bourses, serait baptisée Thomson-Reuters tandis que la division née du rapprochement de Thomson Financial et des activités d'information financière et de médias de Reuters conserverait le nom de Reuters. Le nouvel ensemble adopterait les statuts de Reuters visant à assurer son indépendance éditoriale. Les administrateurs ou trustees de Reuters disposent d'une action spécifique leur permettant de bloquer toute OPA sur la société. Woodbridge, la holding de la famille Thomson qui détiendrait 53% environ du nouveau groupe, se prononcera en faveur de l'opération, précise le communiqué commun. Les autres actionnaires de Thomson auraient 23% du nouvel ensemble et les actionnaires de Reuters 24%. L'opération, qui pourrait être réalisée cette année mais ne sera pas achevée avant 2008, est subordonnée à l'autorisation des actionnaires de Thomson et de Reuters. Richard Harrington a transformé cette société de média d'édition traditionnel dans une une société de média électronique, partira à la retraite une fois l'opération bouclée. Tom Glocer deviendra alors le directeur général de la nouvelle entité. Thomson et Reuters comptent dégager plus de 500 millions de dollars de synergies annuelles dans les trois ans suivant la réalisation de la transaction. Le nouveau groupe détiendrait environ 34% du marché mondial des "données de marché", devançant ainsi de justesse le groupe américain non coté Bloomberg qui détient 33%, selon le cabinet spécialisé Inside Market Data. Thomson, dont les intérêts dans l'édition s'étendent du juridique, au fiscal et à la recherche scientifique, a développé son activité dans le lucratif marché des données financières évalué à 12,5 milliards de dollars et dont il contrôle actuellement 11%.
"On ne peut certes exclure l'hypothèse d'une contre-offre mais compte tenu de l'ampleur des synergies de l'offre, et de ce fait de la copieuse prime proposée, nous considérons que Thomson est le candidat le mieux placé pour s'assurer Reuters"
Les deux groupes précisent dans leur communiqué: "Il faut souligner que les discussions en sont à un stade où il n'est pas possible d'être certain qu'un accord sera conclu. Aucune transaction ne sera annoncée sans le soutien de la Reuters Founders Share Company". La famille Thomson a acheté son premier titre de presse en 1934 et bâti un empire de l'édition qui, pendant un temps, comptait le Times et Scottish Television dans ses actifs. Le groupe s'est ensuite diversifié, notamment dans le tourisme, avec une entreprise qui porte toujours son nom, avant de se recentrer plus récemment sur l'édition électronique. Il discute actuellement de la cession de sa filiale éducation, qui pourrait lui rapporter dans les cinq milliards de dollars, selon les analystes. Reuters a été fondé en 1851 par l'Allemand Paul Julius Reuter. C'était au début un bureau qui transmettait les cours de Bourse entre Londres et Paris via le nouveau câble Calais-Douvres. - Thomson a approché Reuters - Thomson confirme avoir approché Reuters pour un éventuel rachat - LesAffaires.com - Canoë - Le Monde - Le Figaro

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lundi, mai 07, 2007

Le PS cherche à se concentrer sur les législatives


UMP et PS en ordre de bataille pour les législatives - Après la victoire de Nicolas Sarkozy, l'UMP rassemble ses troupes, légitimistes et transfuges, afin d'assurer une majorité confortable au futur chef de l'Etat tandis que les socialistes tentent de taire critiques et rancoeurs pour la prochaine bataille.
"Nous avons commencé à nous projeter dans le futur, c'est-à-dire dans la préparation des élections législatives puisque ce qui importe maintenant c'est de donner une majorité au président, une majorité qui lui permette de mettre en oeuvre les engagements qu'il a pris à l'égard des Français".
Une partie de l'équipe de Nicolas Sarkozy s'est retrouvée lundi au QG de campagne, au lendemain de la victoire de Nicolas SARKOZY avec 18'983'408 ou 53,06%, contre Ségolène ROYAL avec 16'790'611 ou 46,94%, pour travailler à une charte présidentielle en vue des élections législatives des 10 et 17 juin. La majorité d'ouverture que Nicolas Sarkozy a promis de porter serait une force de frappe multipolaire incluant un pôle centriste et un pôle de gauche. Tout dissident ne justifiant pas du label majorité présidentielle en serait pour ses frais. L'UMP a menacé dans l'entre-deux tours de présenter un candidat contre tout cavalier seul centriste. François Bayrou, désormais isolé sur l'échiquier politique, a annoncé que son futur Mouvement démocrate, appelé jeudi à remplacer l'UDF, présenterait un candidat dans chacune des 577 circonscriptions pour favoriser un équilibre des pouvoirs en France et faire pièce à l'omnipotence de l'Etat UMP. Le président-élu, qui sera intronisé le 16 mai, devrait bénéficier du renfort d'une majorité confortable. Un sondage CSA-Cisco publié dimanche soir crédite
  • la droite de 37% des intentions de vote au premier tour des législatives,
  • contre 33% pour la gauche,
  • 15% pour le centre et
  • 8% pour le Front national.
Nicolas Sarkozy a pris distance et hauteur pour habiter la fonction présidentielle. Une possible retraite corse, selon des sources concordantes, bien que l'entourage du président-élu ait refusé de dévoiler le lieu choisi. Son ex-directeur de campagne Claude Guéant, qui pourrait hériter du poste de secrétaire général de l'Elysée, a précisé que cette parenthèse servirait à affiner la composition du futur gouvernement. Nicolas Sarkozy souhaite une équipe resserrée de quinze ministres qui reflète un renouveau de la vie politique et respecte la parité hommes-femmes. François Fillon, qui fait figure de favori pour Matignon, a déclaré dimanche soir que le gouvernement serait en place le 19 ou 20 mai. Les secrétaires d'Etat seraient nommés après les élections législatives. Les priorités du président-élu ont été confirmées lundi par Xavier Bertrand:
  • exonération des heures supplémentaires de charges sociales et d'impôt sur le revenu,
  • déduction des intérêts des emprunts immobiliers,
  • suppression des droits de succession,
  • défiscalisation du travail des étudiants,
  • peines planchers pour les multirécidivistes et
  • instauration d'un service minimum dans les transports publics.
A gauche, les lendemains déchantent, mais on tente d'opposer aux déchirements naissants la nécessité du rassemblement.
"Notre talisman, c'est l'unité".
Passées les aigreurs de la défaite, les ténors du Parti socialiste se sont efforcés de pacifier leurs rangs.
"Je ne demande la tête de quiconque pour ces législatives."
François Hollande a mis en garde contre tout règlement de comptes et a renvoyé la nécessaire rénovation du parti au lendemain des législatives. - Sarkozy remporte l'élection présidentielle - La victoire de Nicolas Sarkozy ouvre une "nouvelle page" - Canoë - Armées.com - nouvelobs.com - Le Monde

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DSK lie la défaite de Ségolène Royal au manque de clarté du PS


Strauss-Kahn fustige son camp mais pas Royal - Dominique Strauss-Kahn a attribué lundi l'échec des socialistes à la présidentielle au fait qu'ils n'avaient pas été clairs mais estimé que ce n'était pas un problème de personne et que Ségolène Royal avait déjà pas mal rénové le PS.
"Quand au bout du compte on n'est pas clair sur ce qu'on dit aux Français, les Français ne peuvent pas nous suivre"
Dominique Strauss-Kahn impute la défaite de Ségolène Royal au manque de clarté du Parti socialiste sur plusieurs questions, dont les retraites, le nucléaire, et la protection de l'économie française.
"Nous parlons aux Français des retraites mais nous ne leur disons pas exactement ce que nous voulons faire parce que nous n'osons pas aller jusqu'au bout de la difficulté du problème. Nous parlons aux Français du nucléaire mais nous ne sommes pas clairs sur le sujet. Nous parlons aux Français du protectionnisme et de la TVA aux frontières mais comme au sein du PS toutes les positions existent, eh bien nous ne sommes pas clairs non plus."
Dominique Strauss-Kahn s'est déclaré disponible pour lancer la rénovation social-démocrate de la gauche française.
"Ségolène Royal, pendant la campagne, a déjà pas mal bousculé le Parti socialiste, et elle a pas mal rénové, sans doute n'était-il pas possible de tout faire en six mois de campagne, il faut continuer dans ce sens-là. Le problème n'est pas de faire une alliance avec les centristes, je ne crois pas à une alliance de parti à parti. Je crois en revanche, a-t-il poursuivi, qu'il faut séduire le plus grand nombre possible d'électeurs à la fois sur la gauche du PS et sur la droite immédiate du PS. Pour cela, il faut continuer à faire tomber des tabous sur le fond".
Jean-Louis Bianco, l'un des deux directeurs de campagne de Ségolène Royal, a estimé lundi matin qu'il avait manqué au PS "une vraie rénovation idéologique" pour avoir une chance de gagner l'élection présidentielle. - Hollande en forme - DSK lie la défaite de Ségolène Royal au manque de clarté du PS - nouvelobs.com - La Tribune.fr - 20minutes.fr - Le Monde

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dimanche, mai 06, 2007

Nicolas Sarkozy est donné gagnant à 53.3%


Président Sarkozy - Le candidat de l'UMP l'emporte face à Ségolène Royal, avec 53,3% des suffrages exprimés, selon une estimation de l'institut Sofres. Les Français ont, semble-t-il, voté en grand nombre dimanche pour choisir qui, de Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy, sera leur président(e) jusqu'en 2012. A 17h00, 1e taux de participation était de 75,11% pour la France métropolitaine, un record pour les cinq derniers scrutins présidentiels et supérieur de 1,2 point à celui enregistré le 22 avril à la même heure. La participation finale au premier tour avait été de 83,77%, proche des records de 1965 et 1974. Nicolas Sarkozy a effectué son devoir électoral à la mi-journée dans sa ville de Neuilly-sur-Seine, aux portes de Paris, sans son épouse Cécilia, contrairement au premier tour, mais avec les deux filles d'un premier mariage de celle-ci. Le candidat de l'UMP, qui est apparu très souriant, a serré quelques mains à l'intérieur et à l'extérieur du bureau de vote, n'a fait aucune déclaration et est reparti très vite en voiture. Ségolène Royal, pour sa part, a voté dans sa circonscription de Melle, dans le département des Deux-Sèvres, au coeur de la région Poitou-Charentes qu'elle préside. Elle aussi tout sourire, la candidate socialiste est arrivée à pied de son domicile voisin pour voter dans une salle municipale où l'attendaient 300 à 400 personnes qui l'ont saluée ou acclamée aux cris de "Ségolène présidente."
"Je suis bien, j'attends sereinement".
Sur la foi des sondages, le candidat de l'UMP fait figure de favori pour succéder à Jacques Chirac face à sa rivale socialiste, première femme à avoir une chance d'accéder à l'Elysée. Chaque camp savait qu'une élection n'est gagnée qu'une fois le résultat proclamé. Le vote s'est ouvert à 08h00. Il est en revanche terminé pour près d'un million d'électeurs dans une partie de l'Outre-mer, à Saint-Pierre-et-Miquelon, près de Terre-Neuve, au Canada, aux Antilles, en Guyane et en Polynésie française, qui ont voté samedi, décalage horaire oblige. Les premières estimations des instituts de sondage étaient attendues à 20h00, après la fermeture de tous les bureaux de vote en France métropolitaine. Quel que soit le vainqueur pour succéder à Jacques Chirac, dont le second mandat s'achève le 16 mai, son élection marquera un renouveau politique et un saut de génération. Le nouveau chef de l'Etat sera moins jeune que Valéry Giscard d'Estaing en 1974 qui avait 48 ans quand il entra à l'Elysée. Plus de 6,8 millions des 44,5 millions d'électeurs ont voté pour le candidat de l'UDF, François Bayrou, au premier tour, pour dire non au système, caractérisé par un traditionnel clivage droite-gauche. L'équation a été au coeur de la campagne de l'entre-deux tours. - Paroles d'électeurs des "deux France" - Les instituts de sondage unanimes pour Nicolas Sarkozy - RTBF - nouvelobs.com - L'Express - Canoë

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jeudi, mai 03, 2007

Ségolène Royal mène le débat

Le débat télévisé
Après le débat, la presse tente de compter les points - Ségolène Royal a attaqué d'entrée de jeu en acculant son adversaire au bilan:
"Je souhaite sortir la France de la situation dans laquelle elle se trouve aujourd'hui."
Et d'égrèner les motifs présumés d'insatisfaction électorale:
"la dette, le nombre de travailleurs pauvres, les retraites qui ont perdu du pouvoir d'achat et, bien sûr, les agressions qui ont augmenté depuis 2002. En 2002, Monsieur Sarkozy, vous aviez parlé de la tolérance zéro. Aujourd'hui, les Français s'inquiètent beaucoup."
Ségolène Royal multiplie les questions.
"Pourquoi n'avez-vous pas fait cette loi? Vous estimez-vous responsable de la situation dans laquelle se trouve la France aujourd'hui? Si vous pensez que les 35 heures ont causé tant de dégâts, pourquoi ne les avez-vous pas supprimées?"
Ségolène Royal, au fil des échanges, semble se détendre, mais ne délaisse pas la stratégie du harcèlement. A la question que beacoup de Françaises et de Français peuvent se poser, qui est Nicolas Sarkozy, elle analyse:
"Dès que vous êtes gêné, vous vous posez en victime! Savez vous quelle est la part du nucléaire dans la consommation d'énergie en France? [...] Vous venez de dire une série d'erreurs, ça peut arriver. Mais il faudra que vous révisiez!"
Côté personnalité, la candidate a bien tenté d'ériger son adversaire en champion de la conflictualité, le renvoyant à sa vision de la "délinquance sexuelle qui, vous en conviendrez avec moi, n'a rien de génétique." A sa méthode, aussi: "Ça n'est pas ma conception du pouvoir de décider de façon péremptoire et unilatérale." Et d'ajouter:
"Remettre à plat, ce n'est pas démolir. Vous êtes très brutal."
En colère face aux injustices et au mensonge, elle l'a ensuite accusé d'"immoralité politique" sur les enfants handicapés. Et, après s'être prévalu de "beaucoup de sang-froid", de conclure, en "mère de famille de quatre enfants", d'imaginer "une France paisible, où jamais je ne dresserai les uns contre les autres". Ségolène Royal a ensuite déclaré que "tout ce qui sera au-dessus d'une croissance de 2,5% sera consacré au remboursement de la dette publique".
"Si la croissance est supérieure à 2,5%, à la fois je finance mon Pacte présidentiel, j'ai donc relancé la croissance en mettant l'accent sur les PME. Et s'il y a davantage de croissance, je prends l'engagement que tout ce qui sera au-dessus de 2,5% de croissance sera consacré au remboursement de la dette"
C'était un débat fort et sans concession que Ségolène Royal a mené avec éloquence. - Royal-Sarkozy: les mots du débat - Royal-Sarkozy: le débat télévisé a été âpre - Le Monde - Cyberpresse - Journal Chrétien - Cosmopolis

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mercredi, mai 02, 2007

Qui est Ségolène Royal, la France présidente?

Ségolène RoyaleSégolène Royal, la France présidente
La porte parole des Jeunes UDF de Paris votera Ségolène Royal
"Si je ne vote pas à titre personnel Nicolas Sarkozy, c’est que sa dérive droitière durant la campagne sur le Ministère de l’immigration et de l’identité nationale et ses propos sur l’eugénisme font de lui un incroyable conservateur. Je suis déjà d’ores et déjà en opposition politique avec ses idées ». Quitterie Delmas est porte-parole des jeunes UDF de Paris. J’ai décidé de voter pour Ségolène Royal.
"La France présidente" est le slogan de Ségolène Royal, la candidate du Parti socialiste. Avec 53 ans elle est mère de quatre enfants et elle pourrait devenir la première femme présidente de la République française dès ce dimanche. Ségolène Royal est née à Dakar, au Sénégal, où sont père était officier. Très vite, elle s'est rebellée contre son éducation catholique, n'acceptant pas que les femmes aient moins de droits que les hommes. Mais elle en garde certaines valeurs comme la famille, le respect de l'autorité et la fierté patriotique. Cette ancienne conseillère de François Mitterrand, plusieurs fois ministres, s'est imposée face aux éléphants du parti, à la suite d'une précampagne menée en-dehors des appareils, recourant aux nouvelles technologies de la communication, notamment l'internet. Des cent propositions sur son site "Désirs d'Avenir", on peut retenir
  • l'augmentation des crédits à l'éducation,
  • l'engagement de construire des logements sociaux,
  • le droit au premier emploi pour les jeunes et
  • des sanctions contre les entreprises qui délocalisent.
Sur le plan politique, Ségolène Royal veut développer ce qu'elle appelle la démocratie participative, des jurys populaires qui contrôleraient l'action des élus. Elle a promis de soumettre à référendum ses propositions de réformes de l'Union européenne. Avec 25% des voix, Ségolène Royal a effacé le souvenir du 21 avril 2002, lorsque Lionel Jospin avait été éliminé dès le premier tour par Jean-Marie Le Pen. Bénéficiaire du vote utile à gauche, la candidate socialiste a devancé largement François Bayrou. Elle affrontera Nicolas Sarkozy le 6 mai dans un classique duel droite-gauche. Avec 18,5% des voix, le candidat de l'UDF échoue à la porte du second tour mais a réussi à constituer la troisième force politique du pays. Le grand perdant de cette élection présidentielle est Jean-Marie Le Pen. Avec 11% des voix, le candidat du Front national a réalisé son plus mauvais score depuis 20 ans. Le vieux leader frontiste a prôné l’abstention au second tour. Jean-Marie Le Pen a donc été victime de la participation-record à cette élection présidentielle, qui a passionné les Français. Aucun des huit autres candidats n'a dépassé la barre des 5%. Premier des petits candidats, Olivier Besancenot a obtenu 4,3% des voix. Il devance Philippe de Villiers qui n'a obtenu que 2,5%, Marie-George Buffet avec 2%, Dominique Voynet avec 1,6%, Arlette Laguiller avec 1,5%, Frédéric Nihous et José Bové avec 1,2%, et Gérard Schivardi avec 0,3%. La candidate PS a enregistré le ralliement de Marie-George Buffet, PCF, 1,9%, Dominique Voynet, Verts, 1,6%, et Arlette Laguiller, LO, 1,4%, une première depuis 1974. Olivier Besancenot, LCR, 4,2%, a de son côté appelé à battre la droite. Philippe de Villiers, MPF, 2,3%, a refusé d'appeler à voter pour Sarkozy au deuxième tour. La participation atteint un niveau record avec un taux d'environ 85%, comparable à celui de 1965. Le traditionnel débat télévisé opposant les deux finalistes aura lieu ce mercredi 2 mai. - Le débat Royal Bayrou a finalement eut lieu - Royal et Sarkozy préparent leur débat sans oublier Bayrou - Débat2007.fr - Le journal du dimanche en ligne - Le Monde - Le Temps (Abonnement)

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mardi, mai 01, 2007

Ségolène Royal veut faire gagner la France dimanche

Ségolène Royal
La France neuve de Ségolène Royal - A cinq jours du deuxième tour, Ségolène Royal a défendu son projet d'une France apaisée devant plusieurs dizaines de milliers de personnes réunies à Paris au stade Charléty pour un concert de la fraternité.
"Je suis avec vous, libre, droite, pour dimanche prochain faire gagner la France. Je ne veux pas la victoire d'une partie de la France contre une autre. Ce que je veux, c'est la victoire de la France présidente! Dans la France que je veux, il y a de la place pour tous et pour toutes!"
La foule a interrompu son discours par des cris "On va gagner" et "Ségolène présidente".
"Notre réunion est ce soir un formidable signe d'espoir. C'est, nous le sentons, un événement à la hauteur d'une victoire espérée. Dimanche prochain, la France ne se laissera pas abuser par des choix qui, même parés des plumes de la rupture ou des ramages de la nouveauté, sont marqués du sceau de l'échec et de l'amnésie des bilans. Votre présence exceptionnelle, enthousiaste, conquérante mais aussi tolérante et fraternelle me va droit au coeur. Merci pour ce bonheur! J'ai pris beaucoup de coups pendant cette campagne mais j'ai reçu aussi tellement, tellement, tellement de bonheur!"
Ségolène Royal demande aux électeurs d'avoir l'audace de porter une femme à la tête de la France présidente.
"Ce soir, tout le reste est oublié. Nous voulons ensemble pour demain beaucoup de bonheur pour notre pays. Un pays apaisé, réconcilié avec lui-même pour vous avec vous et surtout pour celles et ceux qui en ont le moins. Ceux-là, je leur dis qu'il ne se découragent pas nous les prendrons aussi par la main."
Après près d'une heure, son discours s'achève et finit par son son hymne "Tous unis pour porter l'espérance, tous unis pour faire gagner la France, Ségolène tu peux compter sur nous, l'avenir sera au rendez-vous" Ségolène Royal a ensuite salué la foule. - Royal sur Sarkozy : «Quelle mouche l'a piqué?» - Ségolène Royal veut faire gagner la France dimanche - nouvelobs.com - La Tribune.fr - Seniorplanet.fr - RFI

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