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lundi, novembre 29, 2010

Plan d'aide à l'Irlande : Christian Noyer croit en sa réussite

Plan d'aide à l'Irlande : Christian Noyer croit en sa réussite - Le Monde

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a déclaré lundi à Tokyo n'avoir "aucun doute" sur la réussite du plan d'aide de l'Union européenne et du FMI à l'Irlande, adopté dimanche à Bruxelles. "Ce plan a été clairement dessiné par le FMI et l'UE et vous pouvez vous fier à l'expérience de plusieurs decennies du FMI pour instaurer des plans totalement crédibles", a souligné M. Noyer, qui est aussi membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, lors d'une conférence de presse au forum financier Paris Europlace dans la capitale japonaise.

Lors d'une session extraordinaire à Bruxelles dimanche, les ministres des finances de l'Union européenne (UE) ont adopté un programme d'aide de 85 milliards d'euros de l'UE et du FMI pour l'Irlande, destiné notamment à renflouer les banques de l'ancien Tigre celtique. L'Irlande est le deuxième pays de la zone euro à recevoir un tel soutien, six mois après la Grèce. Interrogé sur le risque de contagion de ces problèmes budgétaires à d'autres pays européens comme le Portugal et l'Espagne, il a répondu que les cas était "différents l'un de l'autre". "Dans le cas de la Grèce, nous avions un problème de mauvaise gestion des finances publiques pendant plusieurs années. Le plan d'aide visait à remettre en place une bonne gestion", a-t-il rappelé. "Dans le cas de l'Irlande, le problème a été déclenché par le boom puis la chute du marché immobilier", a relevé M. Noyer.

Il a relevé qu'au Portugal, le gouvernement avait confirmé "son engagement à réduire le déficit public à 4,6 % [du PIB] en 2011". "En Espagne, il y avait aussi un problème de marché immobilier, mais (...) ses proportions sont totalement différentes de la situation en Irlande", a poursuivi le gouverneur de la Banque de France, soulignant que le secteur bancaire espagnol était en outre "très fortement capitalisé". "Il y a eu un problème avec quelques banques de détail, mais il a été pris à bras-le-corps par le gouvernement" espagnol, a conclu M. Noyer.

L'euro ne s'est que brièvement apprécié lundi dans les premières transactions en Asie après le plan d'aide européen à l'Irlande. L'euro a augmenté jusqu'à 1,3275 dollar peu après l'annonce du plan présenté par les Vingt-Sept après six heures de réunion à Bruxelles, mais il est retombé ensuite, passant même un moment sous le seuil de 1,3200 dollar, son plus bas niveau en deux mois déjà touché vendredi en clôture à New York.

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EDF Energies Nouvelles met en service deux centrales solaires en Italie d'une capacité de 26,1 MWc

EDF Energies Nouvelles met en service deux centrales solaires en Italie d'une capacité de 26,1 MWc - TF1 NEWS

Poursuivant le développement de sa filière solaire photovoltaïque, EDF Energies Nouvelles annonce la mise en service de deux centrales photovoltaïques en Italie totalisant 26,1 MWc : la centrale de Loreo, d'une capacité installée de 12,6 MWc, et la centrale de Priolo, d'une capacité installée de 13,5 MWc, respectivement implantées au nord et au sud du pays.

La centrale solaire au sol de Loreo est située en Vénétie, dans la province de Rovigo. Elle compte 173 200 panneaux photovoltaïques de la technologie couche mince, fournis par le fabricant First Solar.

Implantée en Sicile, dans la province de Syracuse, la centrale solaire au sol de Priolo comprend quant à elle 179 600 panneaux photovoltaïques de la technologie couche mince, également fournis par le fabricant First Solar.

Laurence Juin, Directeur Général Adjoint d'EDF Energies Nouvelles en charge de l'Europe du sud, a déclaré : « Nous sommes très heureux de la mise en service des centrales photovoltaïques de Loreo et de Priolo, qui témoignent de l'accélération de notre activité solaire en Italie et du formidable travail accompli par notre équipe locale. Elles représentent à ce jour les plus importantes réalisations solaires de notre Groupe en Italie, pays moteur et à fort potentiel. »

Les centrales de Loreo et de Priolo sont respectivement détenues à 100% et à 90% par EDF EN Italia, qui a assuré leur développement et leur construction.

Ces deux réalisations d'envergure viennent renforcer les capacités solaires du Groupe en Italie qui s'élèvent désormais à 59,7 MWc bruts (45,4 MWc nets).

A propos d'EDF Energies Nouvelles

Présent en Europe et en Amérique du Nord, EDF Energies Nouvelles est un leader sur le marché de la production d'électricité verte. Avec un développement centré sur l'éolien et plus récemment sur le solaire photovoltaïque, le Groupe est également présent sur d'autres filières d'énergies renouvelables : petite hydraulique, énergies de la mer, biomasse, biocarburants et biogaz. Enfin, le Groupe se développe dans le secteur des énergies renouvelables réparties.

Filiale à 50 % du groupe EDF, EDF Energies Nouvelles est coté depuis novembre 2006 sur Euronext Paris, compartiment A (code "EEN", code ISIN : FR0010400143).

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Toulouse privée de tram

Toulouse privée de tram - Le Monde

Aucun tram ne circulait à Toulouse lundi matin, jour de la mise en service commerciale du nouveau moyen de transport de l'agglomération, en raison d'une grève de conducteurs qui ont bloqué le départ des rames, a-t-on appris de source syndicale et auprès de la direction. Alors que la grande fête de l'inauguration prévue samedi avait été annulée face aux menaces de blocage, des conducteurs de tram ont bloqué tôt lundi le dépôt de tramways de l'agglomération, à Garossos.

"On a mis des pavés sur les rails et aucun tram ne sort", a déclaré Frank Delperier, représentant de SUD, premier syndicat de Tisséo, la régie des transports de l'agglomération toulousaine. D'après lui, les grévistes étaient une centaine. Il a indiqué qu'ils tiendraient le piquet de grève "le plus longtemps possible lundi" avant de "bloquer de nouveau le dépôt" mardi matin, conformément à la "stratégie d'usure" du syndicat. La direction a confirmé ce blocage, indiquant que des bus de substitution avaient été mis en place. La circulation des bus et du métro (automatique) était normale, a-t-elle ajouté.

REVALORISATION SALARIALE

SUD demande une revalorisation salariale pour les quelque 70 conducteurs de bus formés au tram afin de récompenser la technicité de leur formation et leur polyvalence. CGT, FO et CFDT ont également déposé des préavis de grève mais sur d'autres revendications. La CGT demande en particulier de meilleures conditions de travail. La direction refuse toute augmentation pour les conducteurs de tram mais s'est dit prête à discuter des conditions de travail.

Le nouveau tramway, dont le trajet de 11 km se déroule des abords de l'usine de l'avion géant A380 jusqu'au cœur de la Ville rose, doit enrayer l'engorgement routier grandissant dans et autour de l'agglomération, qui attire chaque année environ 15 000 habitants nouveaux. Il peut transporter 30 000 voyageurs par jour et 3 000 dans chaque sens à l'heure de pointe.

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samedi, novembre 27, 2010

Très forte progression des entrées de devises en Chine au mois d'octobre

Très forte progression des entrées de devises en Chine au mois d'octobre - Le Point

La quantité d'argent injectée dans l'économie chinoise en échange des devises reçues a progressé de 79% en octobre par rapport à septembre, à 519 milliards de yuans (77,6 mds de dollars), selon des chiffres de la banque centrale rapportés samedi par la presse chinoise.

Au moment où la Chine cherche à contenir une inflation liée à une offre surabondante de monnaie, la somme d'argent frais ainsi apportée à l'économie en un seul mois est la deuxième plus élevée dans l'histoire du pays, rapporte le journal Nouvelles de Pékin.

Elle n'avait été dépassée qu'en avril 2008, lorsqu'elle avait atteint 525 milliards de yuans, précise le quotidien.

Ces entrées de devises ont été supérieures en octobre de 42,8 milliards de dollars à la somme de l'excédent commercial (27,15 milliards de USD) et des investissements directs (7,66 milliards de dollars).

Cet écart signale un fort afflux de fonds spéculatifs attirés par des rendements plus élevés en Chine que dans les pays développés.

"La Chine est entrée dans un cycle de hausse des taux, ce qui augmente la pression de flux de capitaux entrant dans le pays", selon Zhao Qingming, économiste à la China Construction Bank cité par le journal.

La Banque populaire de Chine (banque centrale) a relevé le mois dernier les taux d'intérêt pour la première fois en près de trois ans, et beaucoup d'analystes s'attendent à de nouvelles hausses dans un avenir proche.

Autre signe de resserrement monétaire, les réserves obligatoires des banques, c'est à dire la part de leurs dépôts qu'elles doivent placer à la banque centrale, ont été relevées deux fois en novembre, atteignant actuellement 18%, après avoir déjà augmenté trois fois en 2010.

Si les capitaux continuent à affluer en Chine, un nouveau relèvement d'un demi-point de pourcentage de ces réserves obligatoires ne suffira pas à freiner l'expansion de la masse monétaire, selon Lu Zhengwei, de l'Industrial Bank Co. Ltd, également cité par les Nouvelles de Pékin.

Un relèvement de 1% à 1,5% sera alors nécessaire, d'après cet économiste.

Les réserves de changes de la Chine, les premières du monde, s'élevaient fin septembre à 2.648,3 milliards de dollars, contre 2.454 milliards de dollars fin juin.

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Irlande: un quatrième plan d'austérité contre la population

Les Irlandais dans la rue contre le plan d'austérité - Le Nouvel Observateur

"Il faut que la population montre qu'il existe une alternative", explique Macdara Doyle, porte-parole de l'ICTU, première confédération syndicale irlandaise, à l'origine de la manifestation.

Des dizaines de milliers d'Irlandais doivent manifester ce samedi 27 novembre à partir de 11h contre le plan d'austérité draconien du gouvernement, qui finalise de son côté des négociations avec l'UE et le FMI pour renflouer les banques irlandaises et tenter d'enrayer la crise financière au sein de la zone euro.

Le gouvernement irlandais a essuyé vendredi un cuisant revers électoral, tandis que les syndicats fourbissaient leurs slogans contre l'austérité. Le parti au pouvoir, le Fianna Fail (FF), a perdu sans appel la législative partielle de Donegal (nord-ouest), ce qui a pour effet de réduire à deux députés seulement la marge lui assurant la majorité gouvernementale.

Cette avance est de plus très théorique, deux élus indépendants ayant récemment menacé de retirer le soutien qu'ils accordaient jusqu'à présent au Premier ministre Brian Cowen. Ces défections pourraient menacer le vote, à partir du 7 décembre, du budget d'austérité, qui sera le premier à être présenté dans le cadre du vaste plan de rigueur quadriennal qu'a annoncé mercredi Dublin. Brian Cowen appelle à un sursaut national pour voter l'austérité, mais l'opposition est réticente.

L'austérité est présentée comme un préalable à un vaste plan d'aide qui doit être finalisé dans les tous prochains jours avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international.Mais les coupes alimentent l'impopularité déjà record du gouvernement et pourraient pousser des milliers d'Irlandais dans la rue.

Les allocations au coeur de la contestation

"Il faut que la population montre qu'il existe une alternative, qu'elle montre ce qu'elle ressent face à un plan qui va provoquer une hausse du chômage", déjà proche de 14%, explique à l'AFP Macdara Doyle, porte-parole de l'ICTU, première confédération syndicale irlandaise, à l'origine de la manifestation. Le plan de rigueur vise à ramener à 3% du produit intérieur brut (PIB) le déficit public irlandais, actuellement égal à 32% du PIB. Il prévoit 15 milliards d'euros de réductions des dépenses budgétaires et de hausses d'impôts d'ici à 2014. Près de 25.000 emplois publics seront supprimés. Les allocations chômage et familiales seront réduites, tout comme les retraites des fonctionnaires et le salaire minimum. C'est sur cette dernière baisse que se cristallise la colère de la population, d'autant plus qu'elle a été exigée par l'UE, a avoué jeudi soir John Gormley, leader des Verts, membres clefs de la coalition au pouvoir.

L'opposition, quasi-assurée de la victoire aux élections anticipées prévues début 2011, a averti qu'elle modifierait le plan quadriennal une fois au pouvoir, en revenant en particulier sur la réduction du salaire minimum. Face au gouvernement en sursis, les syndicats veulent également mobiliser. Les nouveaux efforts demandés à la population, qui font suite à trois budgets consécutifs d'austérité, sont "une déclaration de guerre aux travailleurs les moins bien payés", souligne Jack O'Connor, président du Siptu, premier syndicat irlandais.

"Les travailleurs ordinaires sont contraints de payer pour des banquiers, des promoteurs et des politiciens corrompus", enrage Eamon Doyle, numéro un du TEEU, premier syndicat dans l'ingéniérie. Les syndicats espèrent également capitaliser sur la colère de la population après l'appel "humiliant" à l'aide extérieure. La manifestation s'achèvera ainsi devant la célèbre GPO (General Post Office), où avait été lue en 1916 la déclaration d'indépendance. Il faudra cependant surmonter deux obstacles pour mobiliser les foules : la résignation de nombreux Irlandais, qui se disent qu'il n'y a aucune alternative à l'austérité, et la crainte d'une répétition des violences survenues pendant une manifestation d'étudiants, il y a quelques semaines.


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La baisse du chômage en Allemagne est artificielle

"La baisse du chômage en Allemagne masque une plus grande précarité" - Le Monde

Sur le front du chômage, l'Allemagne fait partie des bons élèves européens. Elle est l'un des rares pays à avoir vu son taux de chômage baisser sur un an. Il était de 6,7 % en septembre 2010, selon Eurostat, quand celui de la zone euro s'établissait à 10,1 % de la population active. Une situation qui coïncide avec une reprise de la croissance (3,5 % prévus en 2010, 1,8 % en 2011) et qui pose la question d'un"miracle allemand" au milieu d'une Europe en plein marasme économique. Henrik Uterwedde, économiste et directeur adjoint de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg, estime cependant que ce maintien de l'emploi s'est fait au prix d'un creusement des inégalités.

Comment expliquez-vous cette situation de l'emploi en Allemagne ?

Henrik Uterwedde : Principalement parce que la gestion de la crise s'est faite grâce à un accord inédit entre le gouvernement, le patronat et les partenaires sociaux, portant sur le travail à temps partiel. Dès 2007, les Allemands ont préféré se dire que la crise était passagère, et que les entreprises avaient intérêt à garder le plus grand nombre possible de personnels qualifiés. Pour des questions sociales, certes, mais aussi pour ne pas manquer de bras au moment de la reprise.

Parmi les décisions adoptées, l'extension du cadre législatif appelé "Kurzarbeit" a été selon moi décisive. Ce dispositif permet à une entreprise de réduire de 50 % le temps de travail (20 heures au lieu de 38 hebdomadaires), qui engendre une baisse de 50 % du salaire. L'agence pour l'emploi allemande prend ensuite en charge jusqu'à 30 % de la moitié manquante de la paie, en fonction de la situation familiale du salarié. L'Etat et les partenaires sociaux ont décidé d'étendre la durée du dispositif de six à vingt-quatre mois. Beaucoup d'entreprises, après accord interne, ont choisi d'appliquer ce mécanisme.

Lors du pic de la crise, en mai 2009, près de 1,6 million de personnes ont été concernées par le "Kurzarbeit", dont un tiers travaillaient dans la branche métallurgique (incluant l'automobile). Même IG Metall, le très puissant syndicat de la métallurgie, a accepté la mesure, qui a coûté plusieurs milliards à l'Etat allemand, et qui devrait disparaître d'elle-même avec la reprise et le remplissage des carnets de commandes des usines fortement exportatrices. Cela a permis d'éviter les plans sociaux, qui auraient installé beaucoup de monde dans un chômage de longue durée.

Mais la crise a tout de même eu des effets sur les travailleurs allemands ?

Même si certains mécanismes comme le "Kurzarbeit" ont fait la preuve de leur efficacité, il faut rappeler que cela a conduit à une diminution de 20 % des salaires. Et que ceux-ci, depuis dix ans, ont globalement stagné en Allemagne, contrairement aux autres pays européens. De plus, cette moyenne ne rend pas compte du creusement des inégalités : le revers de la médaille du maintien de l'emploi a été l'augmentation prononcée de la précarité.

A vrai dire, on frôle même les abus et l'exploitation en ce qui concerne les temps partiels et les bas salaires. Postes en intérims, CDD, ou même les mini-jobs, ces emplois de quelques heures hebdomadaires rémunérés 400 euros par mois sans charges sociales pour le salarié ont été, ces dernières années, la règle pour un nombre important de travailleurs du tertiaire. [Les "mini-jobs" concernent encore 12 % de la population active.]

Ce sont surtout les emplois non qualifiés (employés de supermarchés, agents d'entretien…) qui ont le plus pâti du système. Les entreprises ont largement préféré faire appel à deux ou trois mini-jobs, fiscalement avantageux, plutôt que d'embaucher pour de bon une personne. On peut ainsi estimer actuellement à 6,7 millions le nombre de travailleurs mal payés en Allemagne.

Quels seront les effets de la reprise actuelle ?

Le climat est actuellement assez exceptionnel, dans le sens où même le patronat et la droite disent que les salariés méritent une hausse des salaires. La reprise est vécue comme la fin de la modération et des sacrifices : les renégociations des conventions collectives, qui auront lieu dans les prochains mois, vont s'inscrire dans ce contexte où chacun demande son dû.

Les syndicats espèrent que l'élan de la reprise conduira à des avancées. Pour ceux qui travaillent, cela signifie soit une hausse des salaires, soit la sécurité de l'emploi. Et pour ceux qui sont au chômage, il s'agit d'avoir de meilleures garanties financières en période de précarité ou de reprise du travail. Cela pourrait passer, par exemple, par la création d'un smic allemand.

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mercredi, novembre 24, 2010

Etats-Unis : une nouvelle récession pour le moment évitée

Etats-Unis : une nouvelle récession pour le moment évitée - Boursorama

"L'indice ISM manufacturier n'a pas confirmé le message récessif du mois précédent. Il a augmenté de 2,5 points à 56,9, entraîné par le net rebond des nouvelles commandes étrangères, qui commencent à profiter de la baisse du dollar. La forte contribution négative de l'extérieur d'encore -2,0 points devrait ainsi cesser. Mais le cycle des stocks poursuit sa phase ascendante : son retournement, qui sera d'autant plus sévère qu'il se fera tardivement, fera chuter l'indice ISM manufacturier", affirme Laurent Berrebi, directeur des études économiques de Groupama Asset Management.

"Car, le restockage s'est sensiblement accentué, contribuant à la quasi-totalité de la croissance de 2% du troisième trimestre : son rythme annuel a dépassé les 100 milliards de dollars (115 milliards de dollars) pour la première fois depuis 1998. Hors stocks, la croissance s'affaiblit, passant de 1,0% à 0,6%."

"La pénurie de crédits continue de toucher les ménages, comme l'indique la baisse de près de 8% de l'investissement résidentiel. Elle intensifie les pressions déflationnistes alors que le taux de chômage se stabilise au niveau très élevé de 9,6% : l'inflation sous-jacente a été négative sur le mois de septembre. Face au risque important de déflation et à la crainte d'une nouvelle récession, la Fed a choisi d'actionner un nouveau Quantitative Easing, en décidant d'injecter 600 milliards de dollars de nouvelles liquidités sur les huit prochains mois. La forte dépréciation du dollar qui en découle, vis-à-vis de l'euro et du yen, dévoile le manque de coopération internationale dans la résolution de cette crise."

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Jean-Louis Borloo n'est plus vice-président de l'UMP

Jean-Louis Borloo n'est plus vice-président de l'UMP - Le Point

Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, va quitter ses fonctions de vice-président de l'UMP. La décision a été prise mercredi matin à l'unanimité, au cours d'un bureau national du Parti radical. "C'est en cohérence avec son départ du gouvernement", justifie le député Laurent Hénart, numéro deux du Parti radical. Il a aussi été décidé qu'aucun membre du Parti radical ne participerait à la vie exécutive du mouvement majoritaire. "On envoie clairement un signal de volonté d'indépendance", analyse Laurent Hénart qui s'est exprimé au cours d'une conférence de presse, entouré d'Yves Jégo et de Serge Lepeltier, mais sans Jean-Louis Borloo.

Le Parti radical reste, pour le moment, associé à l'UMP, mais jusqu'à quand ? "La question sera tranchée début 2011", précise Laurent Hénart. D'ores et déjà, au siège du parti, place de Valois, on précise qu'un adhérent sur quatre a refusé la double appartenance avec l'UMP, préférant être seulement encarté au Parti radical. Assurant qu'une candidature à la présidentielle de 2012 n'est pas à l'ordre du jour, les proches de Jean-Louis Borloo déclinent les priorités des prochaines semaines. "Pour se lancer dans la course à la présidentielle, il faut un projet, des alliés. On va donc se mettre au travail et plancher sur nos idées, nos valeurs, notre projet", explique Yves Jégo. "L'objectif est de nous organiser au plus vite avec les centristes pour parler d'une même voix", renchérit Laurent Hénart.

Après avoir décidé de quitter le gouvernement, Jean-Louis Borloo se fait discret. Rien n'a filtré de son entretien avec le chef de l'État la semaine dernière. L'ex-numéro deux du gouvernement, désormais installé Place de Valois, prépare son retour à l'Assemblée nationale. "Il est heureux parce que libre. Après avoir été maire de Valenciennes et ministre, il entame la troisième étape de sa vie politique. Borloo va multiplier les contacts avec les sensibilités sociales et centristes", souffle Laurent Hénart. Prochainement, Borloo devrait de nouveau s'entretenir avec le président du Nouveau Centre Hervé Morin pour définir "les modalités d'un calendrier de discussions".

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L'Irlande annonce un plan de rigueur

L'Irlande annonce un plan de rigueur - Le Parisien

Des mesures d'austérités draconiennes. Le gouvernement irlandais a dévoilé mercredi les détails d'un plan de rigueur. Selon un document remis à la presse, il prévoit de dégager 10 milliards d'euros d'économies budgétaires et 5 milliards de revenus supplémentaires générés par des hausses d'impôts d'ici 2014.

Cette cure d'austérité constitue un préalable à l'octroi d'une aide de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI). L'objectif est de ramener le déficit public irlandais à 3% du PIB, comme l'exige l'UE. Ce dernier s'est envolé à 32% du PIB cette année, en raison des quelque cinquante milliards d'euros que l'Irlande a dû injecter dans ses banques afin de leur éviter la faillite.

Impôts en hausse, salaire minimum en baisse

Pour parvenir à redresser le déficit, Dublin compte multiplier les mesures d'austérité. 40% du plan, soit 6 milliards d'euros, doivent être réalisés dès l'année prochaine, précise ce document de quelque 130 pages.

Parmi les économies prévues, les dépenses sociales baisseront de 2,8 milliards d'euros d'ici à 2014. Parallèlement, 24 750 emplois publics seront supprimés, pour revenir au niveau de 2005.

Le salaire horaire minimum sera également abaissé de 8,65 à 7,65 euros. Le taux de la TVA doit de son côté augmenter de 21% à 22% en 2013, puis à 23% en 2014.

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lundi, novembre 22, 2010

La presse irlandaise appelle à la démission du gouvernement

La presse irlandaise appelle à la démission du gouvernement - Le Monde

Une "reddition" à l'Union européenne et au Fonds monétaire international. Voilà comment la presse irlandaise analyse, lundi 22 novembre, le plan de dizaines de milliards d'euros destiné à sauver l'économie de l'île. Les journaux prédisent en outre la chute imminente du gouvernement, qu'ils tiennent pour "responsable de la faillite".

"Après deux semaines de mensonges flagrants, [le gouvernement] va mendier à Bruxelles, après la faillite du pays provoquée par ses politiques", écrit le tabloïd The Irish Sun. "Des bureaucrates non élus vont dorénavant gérer nos affaires. Cependant, il nous reste un pouvoir : celui de sanctionner ceux qui sont responsables d'avoir détruit notre nation. Le FMI et l'UE sauveront notre économie. Seuls, nous pouvons sauver notre nation", estime le quotidien. Titrant sur "une reddition éhontée", The Irish Daily Mail dénonce une "capitulation sans précédent", estimant que le gouvernement, de centre droit, avait "mis fin à 90 ans d'indépendance" et que "le drapeau blanc avait été hissé".

A l'instar de l'ensemble de la presse, The Irish Times appelle à la démission du gouvernement, très impopulaire, et à de rapides élections pour mettre fin à "cette ignominie". " La tournure des événements durant les dix derniers jours a détruit ce qui pouvait rester de crédibilité au gouvernement. L'échec du Taoiseach [premier ministre] et des ministres à dire au public ce qui était en train de se passer ne résulte pas d'une tentative délibérée de tromper ; c'est seulement qu'ils ne semblaient pas se rendre compte de ce qui était en train de se passer autour d'eux", écrit le quotidien.

"D'une façon ou d'une autre, les jours de la coalition sont comptés. Elle ne peut tout simplement pas continuer à gouverner plus longtemps, après avoir perdu le dernier vestige de son autorité et plus tôt elle sortira de son agonie, mieux ce sera pour tout le monde. Dire précisément quand interviendra l'élection est difficile, mais elle doit avoir lieu l'année prochaine, dès que possible", avant le printemps, écrit The Irish Times.

"LE PEUPLE SE SENT TRAHI ET TROMPÉ"

L'Irish Independent quant à lui se félicite ironiquement que, "enfin, quelqu'un contrôle ce pays". "Malheureusement, ce quelqu'un est représenté par des équipes de l'UE, du FMI et de la BCE. Leur présence montre l'échec de la gestion de nos propres affaires. En clair, nous sommes en faillite", écrit le journal.

L'idée d'organiser rapidement des élections faisait visiblement son chemin lundi en Irlande. En fin de matinée, le parti irlandais des Verts, membre de la coalition gouvernementale, a appelé à des élections générales en janvier prochain. "La semaine passée a été traumatisante pour l'électorat irlandais. Le peuple se sent trompé et trahi", a estimé le chef des Verts, John Gormley dans un communiqué."Nous avons atteint un point où le peuple irlandais a besoin de certitude politique (...). Donc nous pensons qu'il est temps de programmer des élections générales pour la deuxième quinzaine de janvier 2011."

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Le Sénat accroit la taxation des assurances et complémentaires santé

Le Sénat accroit la taxation des assurances et complémentaires santé - Le Monde

Les sénateurs ont adopté, lundi 22 novembre dans le cadre de l’examen du projet de budget pour 2001, un amendement qui porte de 7 % à 10,5 % le taux de la taxe sur les conventions d’assurance (TSCA) appliquée sur les contrats d’assurance et les contrats de complémentaires santé dits “non responsables”.

Le projet de budget prévoit, lui, d’appliquer un taux réduit de 3,5 % sur les contrats dits responsables qui, jusqu’à présent, en étaient exonérés.

L’amendement adopté vise à conserver l’écart entre les contrats responsables et les autres.” “Nous voulons maintenir l’écart de taxation entre les contrats responsables et les contrats non-responsables. En fiscalisant les premiers, on risque d’inciter certains acteurs du marché à s’affranchir des règles qui y sont attachées”, a expliqué Jean-Jacques Jégou (Union centriste), auteur de l’amendement..

La taxe TSCA rapporte quelque 6 milliards d’euros à l’Etat. La suppression de l’exonération pour les contrats “solidaires” doit rapporter 1,1 milliard d’euros.

On peut lire ici les documents relatifs à cette révision de la TSCA.

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WikiLeaks promet de nouvelles révélations

WikiLeaks promet de nouvelles révélations - Guysen News

Le site WikiLeaks a promis lundi une prochaine publication sept fois plus volumineuse que les 400.000 documents confidentiels récemment publiés sur la guerre en Irak, sur un sujet et à une date non précisés.


"La prochaine publication a sept fois la taille des documents sur la guerre en Irak", indique le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels, sur son compte Twitter.

"Pression intense là-dessus depuis plusieurs mois. Aidez-nous à rester forts", écrit WikiLeaks dans un style télégraphique, en ajoutant un lien vers une page pour lui verser des fonds.

L'annonce intervient au moment où le cofondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, l'Australien Julian Assange, fait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la Suède dans le cadre d'une enquête pour viol et agression sexuelle.

Après avoir publié en juillet 77.000 documents militaires américains classés sur la guerre en Afghanistan, WikiLeaks a récidivé sur la guerre en Irak le mois dernier, en publiant quelque 400.000 rapports d'incidents, écrits de 2004 à 2009 par des soldats américains, portant notamment sur des faits de torture.

WikiLeaks, devenu depuis quelques mois la bête noire du Pentagone, n'a pas révélé à qui il doit les fuites massives de documents de l'armée américaine.

Mais les soupçons se portent sur Bradley Manning, un spécialiste du renseignement au sein de l'armée américaine, arrêté en mai après que WikiLeaks eut diffusé une vidéo montrant le raid aérien d'un hélicoptère américain à Bagdad en 2007, au cours duquel des civils ont été tués.

Manning, qui est actuellement incarcéré près de Washington, risque une très lourde peine de prison s'il est reconnu coupable.

Julian Assange avait également promis cet été à Stockholm la publication de 15.000 documents militaires supplémentaires sur la guerre en Afghanistan expurgés de certains renseignements personnels.

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samedi, novembre 20, 2010

L'ex-conseiller de MAM, David Sénat, va assigner Brice Hortefeux

L'ex-conseiller de MAM, David Sénat, va assigner Brice Hortefeux - Libération

David Sénat, l’ancien conseiller pénal de Michèle Alliot-Marie, en disgrâce depuis qu’on le soupçonne d’être une source d’un journaliste du Mondedans l’affaire Bettencourt, passe à l'offensive. Il aurait, selon le site, décidé d’assigner en référé le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, pour atteinte à la présomption d’innocence.

Toujours d’après Le Monde qui publie ces informations sur son site ce vendredi matin, la magistrat attaquerait aussi Le Figaro Magazine pour diffamation et atteinte à la présomption d’innocence.

Mi-septembre, Hortefeux, qui tentait de justifier l’enquête parallèlemenée par la haute hiérarchie policière sur la source du Monde, racontait: «Une information est parvenue aux services de police selon laquelle un fonctionnaire aurait diffusé des éléments d’un procès-verbal d’enquête.»

Sénat réclame 10.000 euros de dommages et intérêts

Mais Le Monde rapporte que ce sont les déclarations du ministre de l’Intérieur, au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro le 17 octobre, que David Sénat conteste. Evoquant la «vérification» de la police, le ministre répète qu’un «haut fonctionnaire», ayant par sa fonction de membre de cabinet ministériel, «accès à des documents précisément confidentiels», «alimentait selon ces sources, vérifiées, un journaliste sur des enquêtes en cours d’instruction». «La DCRI a fait son travail. Une information lui est parvenue, elle l’a vérifiée», avait aussi défendu Hortefeux.

Déplorant «un préjudice moral considérable», David Sénat réclame 10.000 euros de dommages et intérêts, ainsi que la publication d’un communiqué.

L’audience se tiendra le 29 novembre à 14 heures devant la juge des référés, Dominique Lefebvre-Ligneul, précise l’AFP.

De son côté, Le Monde a déposé plainte contre X fin septembre, accusant l’Elysée d’avoir violé le secret des sources dans l’affaire Woerth-Bettencourt.

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Licenciés pour des critiques sur Facebook : les Prud'hommes confirment

Licenciés pour des critiques sur Facebook : les Prud'hommes confirment - Le Parisien

De nombreux salariés peuvent commencer à trembler derrière leur écran. Vendredi, le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt a jugé fondé le licenciement de trois salariés qui avaient critiqué leur hiérarchie sur Facebook.

«La page mentionnant les propos incriminés constitue un moyen de preuve licite du caractère bien-fondé du licenciement», a estimé le conseil.

Ces trois salariés travaillaient chez Alten, une société d'ingénierie dont le siège est à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et qui emploie 11 300 collaborateurs dans le monde. En décembre 2008, lors d'échanges sur le réseau social Facebook, l'un d'eux, s'estimant mal considéré par sa direction, avait ironisé sur sa page personnelle, en disant faire partie d'un «club des néfastes». Deux autres employées avaient répondu : «Bienvenue au club».

Facebook, «un site social ouvert»

Un autre salarié avait alors transmis une copie de ces propos à la direction d'Alten... qui avait aussitôt décidé de renvoyer leurs auteurs pour «faute grave». L'un d'eux avait renoncé à des poursuites devant le conseil des prud'hommes, préférant une transaction à l'amiable.

Devant les prud'hommes, en mai dernier, l'employeur avait estimé que les propos tenus traduisaient une «incitation à la rébellion» et un «dénigrement de l'entreprise». Ces propos avaient un caractère «privé», selon Me Grégory Saint-Michel, l' de deux salariés. «A partir du moment où l'on publie des propos sur un site social ouvert, on peut difficilement considérer qu'ils appartiennent à la sphère privée », estimait pour sa part Hélène Grignon-Boulon, la directrice des ressources humaines d'Alten.

Soulignant que la décision des prud'hommes de Boulogne était une première, Me Grégory Saint-Michel a indiqué vendredi qu'il allait faire appel devant la chambre sociale de la cour d'appel de . «Méfiance désormais pour tous les salariés d'avoir l'outrecuidance d'utiliser Facebook pour s'exprimer, a-t-il mis en garde. Les salariés doivent extrêmement faire attention à ce qu'ils disent de manière humoristique ou pas» .

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Ground Zero: les sauveteurs acceptent 625 millions minimum d'indemnisations

Ground Zero: les sauveteurs acceptent 625 millions minimum d'indemnisations - AFP

Des milliers de secouristes qui avaient été intoxiqués à Ground Zero après les attentats du 11-Septembre ont accepté 625 millions de dollars "au moins" de dédommagements pour leurs problèmes de santé, a annoncé vendredi leur assureur.

Le montant total des indemnisations pourrait aller jusqu'à un maximum de 712,5 millions, qui est l'enveloppe maximum fixée entre les parties il y a quelques semaines.

La compagnie d'assurances spécialement créée à cet effet en 2004, WTC Captive, a précisé dans un communiqué que 10.043 plaignants, essentiellement des pompiers, policiers et ouvriers du bâtiment, avaient signé l'acte de conciliation, qui met fin à des années de procédure et clôt le dossier.

Parmi les plus sévèrement atteints, 98% des plaignants ont signé, souligne WTC Captive, qui avait été dotée d'un milliard de dollars de fonds fédéraux pour assurer la ville contre les demandes de dédommagements liées aux attentats.

Au moins 625 millions de dollars seront donc versés aux plaignants et à leurs avocats, qui ont accepté de réduire leurs honoraires à 25%. En mars, le juge Alvin Hellerstein avait évoqué la question épineuse des frais d'avocats, qui étaient estimés à environ 200 millions dollars, soit plus du tiers du total des indemnités.

Les sommes attribuées aux secouristes ou à leurs familles sont très variables et peuvent aller de quelque centaines de dollars à plus d'un million, selon la gravité des incapacités ou des maladies chroniques ayant résulté du travail à Ground Zero.

A titre d'exemple, un non fumeur ayant commencé à souffrir d'asthme aggravé dans les sept mois suivant les attentats pourra recevoir entre 800.000 dollars et 1,05 million, et la famille d'une personne décédée pourra recevoir 1,5 million de dollars.

"Cet accord représente la conclusion juste et équitable de ces plaintes, il protège ceux qui sont venus en aide à cette ville quand nous en avons eu le plus besoin", a déclaré le maire de New York Michael Bloomberg.

L'accord de 95% au moins des 10.000 secouristes dont la plainte avait été jugée recevable était requis par le juge Hellerstein pour que le dossier soit définitivement entériné.

Le juge, dont l'approbation était également nécessaire, avait d'abord estimé en mars qu'un premier projet d'indemnisation à hauteur de 657 millions de dollars maximum n'était pas satisfaisant.

Des dizaines de milliers de personnes ont porté plainte contre la ville de New York pour des problèmes de santé qu'ils estiment liés au travail effectué sur les décombres du World Trade Center (WTC) après les attentats du 11 septembre.

Des secouristes se sont plaints de maladies engendrées par l'inhalation de poussières toxiques sur le site de Ground Zero. Par ailleurs, des études ont montré une augmentation des maladies respiratoires chez les habitants du sud de Manhattan ayant inhalé de la poussière provenant de l'effondrement des tours jumelles.

Parmi les quelque 70.000 plaintes, un peu plus de 10.000 ont été jugées recevables.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont fait près de 3.000 morts.

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jeudi, novembre 18, 2010

Dix-neuf otages, dont deux Français, libérés au Nigeria

Dix-neuf otages, dont deux Français, libérés au Nigeria - Le Point

LAGOS (Reuters) - L'armée nigériane a libéré mercredi 19 otages, dont deux Français, lors d'une opération mêlant des forces aériennes, maritimes et terrestres dans le delta du Niger, a-t-on appris de sources proches des services de sécurité.

Parmi les otages libérés figurent deux Français, deux Américains, deux Indonésiens et un Canadien enlevés le 7 novembre sur une plate-forme pétrolière de la société Afren dans cette région riche en gisements d'hydrocarbures.

Huit Nigérians enlevés dimanche sur une plate-forme d'Exxon et quatre autres personnes ont aussi été libérés.

Ces enlèvements avaient été revendiqués par le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend).

"Il s'agissait d'un assaut terrestre, aérien et maritime. Ils ont tous été libérés, les 19", a déclaré à Reuters l'une des deux sources impliquées dans cette opération.

Dans un communiqué diffusé dans la soirée, la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie "se réjouit de la libération des deux Français qui avaient été pris en otage, avec cinq autres personnes, sur une plate-forme nigériane au Nigeria dans la nuit du 7 au 8 novembre".

"Ses premières pensées vont à nos compatriotes et à ceux qui viennent de traverser cette dure épreuve", ajoute son ministère. "Cet heureux dénouement ne nous fait pas oublier le sort des autres Français toujours retenus en otage et pour la libération desquels le gouvernement est plus que jamais mobilisé."

Mercredi matin, le ministre de la Défense Alain Juppé avait parlé de "vigilance extrême" des autorités françaises concernant la situation des sept otages, dont cinq Français, enlevés en septembre au Niger et qui seraient détenus au Mali.

AMNISTIE

Le delta du Niger est une vaste zone traversée de rivières et d'étendues d'eau abritant d'importants gisements d'hydrocarbures.

Timothy Antigha, porte-parole de la force chargée de la sécurité dans cette région, a signalé mercredi qu'un assaut avait été lancé contre plusieurs repaires présumés de rebelles.

"Plusieurs opérations simultanées sont en cours en divers endroits", a-t-il dit.

Ces interventions ont été menées dans le Delta et Bayelsa, deux des principaux Etats producteurs de pétrole au Nigeria.

L'armée a refusé d'en dire plus et n'a pas souhaité préciser si des otages avaient été libérés. Un communiqué sera publié jeudi, a-t-elle dit.

L'armée avait prévenu samedi qu'elle projetait de donner l'assaut contre des repaires supposés de rebelles dans le delta du Niger. Elle avait incité les civils à quitter cette zone.

Les autorités nigérianes n'avaient plus lancé d'offensive de ce type depuis l'entrée en vigueur en août 2009 d'une mesure d'amnistie décrétée par le président Goodluck Jonathan.

Des milliers d'hommes, dont plusieurs commandants du Mend, ont déposé les armes dans le cadre de cette amnistie. Les rebelles se sont toutefois toujours divisés en de multiples courants et de nouveaux chefs ont rapidement émergé, ont remarqué les experts en sécurité.

La résidence du principal conseiller de Goodluck Jonathan dans la région, Timi Alaibe, responsable de la mise en oeuvre de l'amnistie, a été attaquée à l'explosif la semaine dernière.

D'après une source impliquée dans la préparation de l'opération menée mercredi, d'anciens chefs rebelles ayant accepté l'amnistie ont joué un rôle crucial dans la libération des otages.

"Il y a eu une forte coopération entre l'ancienne direction du mouvement rebelle et les forces de sécurité dans la libération des 19 otages", a-t-on dit à Reuters.

"Ce qui s'est passé aujourd'hui au Nigeria ne s'était jamais produit. Cela prouve la force non seulement des forces de sécurité mais aussi de l'ancienne direction du mouvement rebelle et du programme d'amnistie", a-t-on ajouté.

Nick Tattersall; Jean-Stéphane Brosse et Bertrand Boucey pour le service français

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L'Assemblée adopte l'ensemble du projet de budget 2011 dans la tension

L'Assemblée adopte l'ensemble du projet de budget 2011 dans la tension - Le Point

L'Assemblée a adopté mercredi soir, dans une atmosphère tendue, l'ensemble du projet de budget 2011 qui prévoit de réduire le déficit de l'Etat de 60 milliards d'euros, de 152 à moins de 92 milliards d'euros.

Sans surprise, le projet de loi de finances 2011 a été adopté par la majorité UMP-Nouveau centre (169 voix) contre les voix de l'opposition PS-PCF-Verts (68 voix).

Le texte doit maintenir partir en navette au Sénat.

L'adoption s'est faite dans la douleur. En début de soirée, le ministre du Budget François Baroin a suscité la colère des députés, y compris de sa majorité, en demandant une seconde délibération sur un ensemble d'amendements adoptés contre son avis pendant les longues heures de discussion budgétaire.

M. Baroin estimait que ces amendements compromettaient la politique de réduction des déficits, priorité absolue du gouvernement pour tenir ses engagements européens.

"Je suis rapporteur du Budget depuis 2002. C'est la première fois que nous avons une seconde délibération remettant en cause autant de votes de notre Assemblée", a regretté le député UMP Gilles Carrez, soutenu par François Sauvadet (Nouveau centre).

"Nous avons consacré des heures et des heures à débattre de sujets importants. Que fait le gouvernement? Il remet tout en cause. C'est un mépris du Parlement", a protesté le député PS Pierre-Alain Muet.

Des députés ont fait observer que certains amendements remis en cause par le gouvernement pouvait rapporter des recettes à l'Etat.

Après une longue suspension de séance, M. Baroin a fait certaines concessions et sa majorité a entériné la seconde délibération puis l'ensemble du projet de budget pour 2011.

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Sécurité : Aubry défie Sarkozy

Sécurité : Aubry défie Sarkozy - La Dépêche

«Laxistes» les socialistes en matière de sécurité ? Cette étiquette que la droite leur a collée, ils l'ont réfutée hier à Créteil en rendant publiques leurs propositions dans ce domaine. Dénonçant un «fiasco» de Sarkozy sur la sécurité, ils défient la droite sur un de ses thèmes favoris. Le «pacte national de protection et de sécurité publique» qu'ils ont bâti constitue un volet important du projet présidentiel du parti. Il décline une cinquantaine d'idées en quelque 22 propositions. Martine Aubry a donné le ton : «La politique de sécurité conduite par Nicolas Sarkozy est un fiasco». Elle a accusé le chef de l'État d'avoir «fragilisé l'ordre républicain, fragilisé les forces de police et de gendarmerie». Aubry prône une «politique qui fait toute la place à la réparation due à la victime et à la réinsertion».

S'inscrivant en faux contre les accusations de «laxisme» venues de l'UMP, François Rebsamen a souligné: «Nous ne devons plus nous laisser caricaturer». Le «pacte» du PS est fondé sur quatre piliers : prévention, dissuasion, sanction, réparation. Il préconise des solutions qui vont des «travaux d'intérêt éducatif» dans les établissements scolaires à «une loi de programmation » qui prévoit de revenir sur «les milliers de suppressions d'emploi», de définir des «zones de sécurité prioritaire», de déployer «une police des quartiers». Sans oublier l'utilisation de la vidéosurveillance «pour aider à résoudre des problèmes ponctuels comme les trafics», et l'ouverture d'«internats pédagogiques renforcés à partir du CM2 et du collège pour les élèves en situation de rupture». En clair, le PS muscle son discours sur la sécurité pour 2012.

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lundi, novembre 15, 2010

Cameron met le feu aux poudres dans les facs

Cameron met le feu aux poudres dans les facs - L'Humanité

Des milliers d’étudiants et d’enseignants ont manifesté mercredi à Londres pour 
dénoncer les coupes du premier ministre dans le budget de l’enseignement supérieur.

Londres, correspondance. Cinquante mille étudiants et enseignants sont descendus dans la rue mercredi pour défendre les universités contre le programme de rigueur du gouvernement. Une telle manifestation à Londres ne s’était pas vue depuis de très longues années. Mais la colère était à la hauteur de ce que veulent imposer les conservateurs. Les frais d’inscription à l’université en Angleterre devraient considérablement augmenter d’ici à 2012, certaines facultés pouvant jusqu’à tripler les frais d’entrée, a annoncé le cabinet de coalition rassemblant les conservateurs et les libéraux-démocrates le 3 novembre. Actuellement, ces frais ne dépassent pas 3 300 livres (3 800 euros) par étudiant et par an. Mais le gouvernement a décidé que les universités pourront les fixer à 6 000 livres, et dans « des circonstances exceptionnelles » à 9 000 livres. Et les étudiants seraient obligés de rembourser ces frais après avoir trouvé un emploi à la fin de leurs études : un lourd fardeau à porter à l’avenir.

Le plan de rigueur du premier ministre David Cameron dit envisager des économies de 40 % sur quatre ans dans l’éducation supérieure. D’où, la manifestation de mercredi, organisée par le Syndicat national des étudiants en liaison avec celui des enseignants.

Dans la foule près du Parlement à Westminster se trouvait David Barclay, président du syndicat des étudiants à la prestigieuse université d’Oxford, avec quatre cents de ses camarades. « Les étudiants d’Oxford n’acceptent pas d’assister à la décimation des fonds pour l’enseignement, a-t-il déclaré, ni que la prochaine génération d’étudiants soit alourdie d’une dette insupportable pendant que notre université devienne de nouveau un refuge pour l’élite privilégiée. »

Dans les médias, c’est le débordement de quelques centaines de personnes à la fin de la manifestation qui a attiré surtout l’attention. Millbank Tower, le quartier général du Parti conservateur, a été envahi et occupé pendant quelque temps. La violence d’une petite minorité de manifestants a été dénoncée par le syndicat des étudiants. 32 personnes ont été arrêtées et la police fait état de 14 blessés, dont 7 policiers.

Le programme de rigueur (pour payer les dettes créées par des banquiers) est ressenti par d’autres couches de la population. Ainsi, les sans-emploi pourront être obligés de travailler gratuitement pour garder leurs allocations. La colère sera exprimée encore plus dans la rue.

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Juppé, Leroy, Ollier et Bertrand: Quatre ministres plein d’avenir?

Juppé, Leroy, Ollier et Bertrand: Quatre ministres plein d’avenir? - 20 minutes

REMANIEMENT - Deux novices et deux poids-lourds débarquent...

«Je serai un maire [de Bordeaux] à plein temps. Je n’exercerai pas de fonctions gouvernementales», répétait-il à l’envi en 2008. Promesse non tenue: Alain Juppé, 65 ans, a été nommé, dimanche soir, ministre de la Défense en remplacement d’Hervé Morin.

Juppé, le retour du meilleur d’entre eux

Dès la fin de l’été, Nicolas Sarkozy lui avait envoyé des signaux: le chef de l’Etat voulait le retour des «poids-lourds» au gouvernement. Alain Juppé avait confié à des proches qu’il n’était pas contre. «J’espère démontrer que je peux être ministre et maire en même temps», a-t-il réagi, dès samedi, au micro de France Info.

Leroy, la caution centriste

Il préférait Borloo. Maurice Leroy devra se contenter de Fillon. Profitant de l’éviction d’Hervé Morin, Maurice Leroy sera le seul représentant du Nouveau Centre dans le gouvernement Fillon IV. A 61 ans, il devra abandonner ses fonctions de porte-parole du parti centriste en devenant ministre.

Dimanche, en début d’après-midi, il ne devait être que ministre délégué à l’Aménagement du territoire. « J’ai dû me battre pour qu’il obtienne un vrai ministère », nous a confié Hervé Morin. Ce sera donc celui de la Ville où il devrait s’occuper des dossiers jusqu’ici dévolus à Fadela Amara, partante.

Tout vient à point à qui sait attendre pour Ollier

C’est une surprise. Un couple s’est formé dans le nouveau gouvernement. Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison et surtout compagnon de Michèle Alliot-Marie a été nommé, hier, ministre des Relations avec le Parlement. La présence de sa compagne au gouvernement lui bloquait la route depuis des années.

Nicolas Sarkozy a finalement estimé que cela n’était pas un problème en lui octroyant un maroquin qu’il connaît bien : député des Hauts-de-Seine depuis 1988, il a même été nommé au perchoir quelques mois entre la présidentielle et les législatives de 2007.

Xavier Bertrand de l’UMP au gouvernement

A la tête de l’UMP, il n’avait pas la «bougeotte». Cible des attaques virulentes de Jean-François Copé, Xavier Bertrand s’est finalement résolu à céder les rênes du parti à celui qu’il qualifiait encore récemment de «sniper». Il récupère, au passage, un vaste portefeuille ministèriel: celui du Travail, de l’Emploi et de la Santé.

A 45 ans, l’ancien maire de Saint-Quentin connaît bien les dossiers qu’il a choisis. Lors de ses passages ministériels, il a notamment géré la mise en place du service minimum, une partie de la réforme des retraites en 2003 mais aussi l’interdiction de fumer dans les lieux publics.

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